Programmes de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme Les nouvelles recrues ont pris fonction hier
Le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, a présidé la réunion de briefing avec les 150 personnels nouvellement recrutés dans les Programmes de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme sous financement du Fonds mondial, ce 16 juillet 2024 à Yaoundé. Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Santé publique a salué leur engagement et souligné l’importance de leur contribution à la lutte contre les 3 maladies.
Cris de joie et de félicitations lors de la cérémonie d’installation des nouvelles recrues dans les Programmes de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme sous financement du Fonds mondial, ce 16 juillet 2024 à Yaoundé. L’atmosphère était à la fête et les nouveaux agents étaient visiblement heureux et fiers de rejoindre les équipes des programmes. La cérémonie a été présidée par le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie. L’événement a réuni de nombreux invités, dont des représentants du ministère de la Santé publique, des partenaires internationaux et des membres de la société civile.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Santé publique a salué l’engagement des nouvelles recrues et a souligné l’importance de leur contribution à la lutte contre les 3 maladies. Cette cérémonie a été l’occasion de célébrer l’engagement des nouvelles recrues dans la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, de leur souhaiter plein succès dans leur mission. Les personnels nouvellement recrutés sont motivés par le désir de changer la vie des autres et de contribuer à l’amélioration de la santé publique. Ils sont également enthousiastes à l’idée de travailler avec des professionnels expérimentés et d’acquérir de nouvelles compétences. « Je suis très reconnaissant de l’opportunité qui m’est offerte de travailler au ministère de la Santé publique. » Je m’engage à faire une différence dans la vie des personnes que je servirai, confie Philomène.
Les nouvelles recrues sont souvent confrontées à des défis tels que l’adaptation à un nouvel environnement de travail, l’apprentissage de nouvelles procédures et la gestion d’une lourde charge de travail. « Je suis très heureux de travailler sur des programmes aussi importants ». Je sais que je peux faire une réelle différence dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Je suis prête à faire face aux défis qui m’attendent », confie Paul.
Toutefois, ils estiment que ces défis sont gratifiants et qu’ils leur offrent de précieuses possibilités d’apprentissage. Ils sont fiers de faire partie du ministère de la Santé publique et de contribuer à l’important travail d’amélioration de la santé publique. « Je suis prêt à relever les défis qui m’attendent ». « Je suis convaincu que j’ai les compétences et l’expérience nécessaires pour réussir dans ce rôle », confie Charles. Cette cérémonie a été un véritable succès et a permis de marquer le début d’une nouvelle aventure pour les nouvelles recrues. J’espère que les nouveaux agents seront à la hauteur des attentes et qu’ils contribueront de manière significative à la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
Elvis Serge NSAA
« 2000 dossiers ont été minutieusement étudiés. »
Je voudrais d’abord préciser que nous faisons cet après-midi un briefing des personnels nouvellement recrutés pour les trois programmes. Il vous souvient qu’à la fin du cycle de 2022-2023, nous avons lancé un nouveau recrutement pour le nouveau cycle de subvention du Fonds mondial qui nous a permis non seulement d’avoir environ 2000 dossiers qui ont été minutieusement étudiés, ceux qui ont été retenus ont fait un test écrit après un test pratique, après ils ont fait les entretiens. À la fin, nous avons réussi à avoir 150 candidats qui ont été définitivement retenus, qu’on a envoyés au Fonds mondial pour la non-objection.
Aujourd’hui, nous venons de les accueillir ; et comme vous le savez très bien, le personnel des programmes est un personnel qui a pour mission de service public, et donc ils sont des agents publics. Il fallait à ce moment-là qu’on leur dise qu’on leur donne des prérequis pour pouvoir mieux faire leur travail, et ces prérequis sont contenus dans le code de travail qu’ils auront le loisir de relire dans les procédures du Fonds mondial qui sont également mises à disposition.
L’ensemble de la règlementation que nous avons mise en place pour la gestion des programmes, mais davantage, nous leur avons demandé d’avoir à cœur le patient qui a besoin d’une meilleure prise en charge, le camerounais lambda qui a besoin que nous sortions rapidement de cette maladie ; le chef de l’État a promis la sécurité sanitaire à ses compatriotes Donc il a besoin de notre travail sur le terrain pour pouvoir faire le bilan de son septennat. Je pense que globalement, nous leur avons donné un certain nombre d’éléments pour mieux faire leur travail.
Le Cameroun, aujourd’hui, sur l’ensemble des trois programmes, a une position de leader. Si nous prenons le VIH, les trois 95 érigés par l’OMS à l’horizon 2030, nous y sommes presque déjà et donc nous pensons que nous serons le premier d’ailleurs de l’Afrique centrale et de l’Ouest à pouvoir atteindre ces trois 95 et nous ambitionnons de sortir, c’est-à-dire d’aller vers l’élimination à l’horizon 2030.
C’est une dynamique qui est déjà engagée. Ce personnel qui arrive à un moment où nous avions senti un petit essoufflement de la part de ceux qui étaient déjà. Les personnels nouvellement recrutés dans les Programmes de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme doivent nous permettre de redynamiser le programme et permettre au Cameroun de sortir et d’avoir ses résultats. Globalement, c’est ça l’ambiance, on va apprécier le travail en équipe. Il faudrait bien que le travail soit complémentaire. On leur a prescrit la transparence, la ponctualité, l’assiduité et tout ce qui peut être exigé à l’agent public. Globalement, c’est l’esprit de cette réunion, c’est l’esprit de ce défi que nous allons pouvoir suivre avec les différents secrétaires permanents de ces programmes, parce que d’ici 6 mois, on va encore évaluer la performance de tout ce personnel.
Propos retranscrits par Audray NDENGUE Stg