L’Auditorium Joseph Fondjo de l’Université de Dschang a servi de cadre le 21 janvier 2025, à la signature de l’Accord de création du Centre des Droits de l’enfant au Campus A de cette institution universitaire d’Etat basée dans le chef-lieu du département de la Menoua, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef).
C’est une première dans la ville estudiantine de Dschang. Un centre dédié à la promotion des droits de l’enfant, baptisé « International House », a officiellement été ouvert au cours d’une cérémonie co-présidée par le Pr Roger TSAFACK NANFOSSO, recteur de l’université de Dschang, et Nadine PERRAULT, Représentante résidente du Fonds des Nations unies pour l’enfance au Cameroun.
Pour l’occasion, l’auditorium Joseph Fondjo, était bondé. Étudiants, parents, universitaires, autorités et toutes catégories de personnalités ont brillé par leur présence à cette rencontre inhabituelle. Après la signature de l’accord de création du Centre des droits de l’enfant de l’université de Dschang, une conférence-débat, ainsi que la remise symbolique de la convention relative aux droits de l’enfant et des publications de l’agence onusienne à l’université de Dschang ont meublé cette cérémonie officielle d’inauguration du Centre des droits de l’enfant à l’université de Dschang. Par la même occasion, le Pr Roger TSAFACK NANFOSSO a reçu une distinction de l’Unicef.
« J’aimerais féliciter le recteur de l’Université de Dchang et aussi le remercier pour son dévouement et son engagement pour l’inauguration de ce centre. Comme on le dit, c’est le centre des droits de l’enfance. Le premier objectif, c’est donc la promotion des droits de l’enfant. C’est s’assurer qu’au sein des universités, les professeurs aussi bien que les étudiants aient une connaissance approfondie des droits de l’enfance et cela va aider à la mise en œuvre dans la pratique. Cela va nous permettre aussi de bénéficier de leur expertise pour des études, des analyses approfondies, des projets de mémoire, mais aussi pour appuyer certains projets. » a déclaré Nadine PERRAULT. « Comme vous avez vu, déjà, à travers le partenariat que nous avons signé l’année dernière du point de vue global avec l’Université deDschang, l’Université était déjà entrain de supporter l’Unicef dans son initiative de ‘communes amies des enfants’ avec des études situationnelles, sur la situation des enfants et particulièrement dans la commune de Bana. » a-t-elle ajouté. En fait, selon Nadine PERRAULT, « ce centre servira non seulement de lieu de réflexion et de recherche, mais également de plateforme de plaidoyer œuvrant pour les politiques nationales qui protègent et promeuvent les droits de l’enfant ».
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Casimira BENGE, Cheffe de la section protection de l’enfant à l’Unicef Cameroun, a rappelé que « protéger les moins de 18 ans se résume à la prévention et à la réponse à toutes formes d’exploitation, d’abus, de négligence et de pratiques néfastes, telles que les mutilations génitales féminines et le mariage précoce. »
Selon le Pr Roger TSAFACK NANFOSSO « L’université de Dschang a été très fière d’accueillir ce centre. Le 2e au Cameroun, après celui de l’Université de Yaoundé 2. Il n’y a que 2 centres pour l’instant en Afrique du Centre et en Afrique de l ‘Ouest. Nous nous sommes extrêmement fiers de cela. » s’est il exprimé. Et de poursuivre : « Le Cameroun a ratifié la Convention sur le droit de l’enfant en 1993 ; mais on ne peut pas dire que le droit de l ‘enfant soit si bien connu que ça, à l ‘intérieur de notre pays, aussi bien dans les universités qu ‘ailleurs. Ce centre très extrêmement importants pour nous. En effet, nous avons signé une Convention avec l’Unicef il y a 5 mois. C ‘est allé très vite. Parce que je crois que nous avons la compétence et des personnes ressources indiquées pour faire en sorte que ce centre soit un lieu de recherche, un lieu d ‘enseignement, un lieu de formation, mais aussi un lieu de lien entre les communautés, entre l’université, la région, les communes, pour faire en sorte que tous ceux qui tournent autour de notre écosystème, soient concernés désomais par le droit de l’enfant. .»
Adèle BITGA
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