Saint-Valentin au Village de l’Amour : Une célébration de l’amour et de la solidarité

La communauté urbaine de Yaoundé et le ministère de la Santé publique ont uni leurs forces pour offrir une Saint-Valentin exceptionnelle aux résidents du Village de l’Amour, un havre de soins et de soutien pour les personnes atteintes de troubles mentaux. Le Dr Laure Menguene, psychiatre et sous-directrice de la santé mentale, a souligné l’importance de la collaboration entre les pouvoirs publics, les donateurs et les bénévoles pour prendre en charge les personnes atteintes de troubles mentaux et leur offrir un soutien et une valorisation.

« L’amour est la plus belle des folies », confie le Dr Laure Menguene, psychiatre et sous-directeur de la santé mentale au ministère de la santé publique, par ailleurs, présidente du Comité d’organisation de la prise en charge des personnes atteintes de maladies mentales et errantes (PAMME). « Il n’y a pas de plus grand amour que celui qui se donne aux autres », explique un homme de Dieu. « Nous sommes tous frères, aimons-nous les uns les autres », murmure un résident du village de l’amour. Ce 14 février 2025, une brise d’amour a soufflé sur l’hôpital Jamot de Yaoundé, transformant le “village de l’amour” en un sanctuaire de tendresse pour les personnes atteintes de maladies mentales et errantes (PAMME). L’entrée du village de l’amour, métamorphosée en un écrin de romance, a accueilli les invités dans un décor féerique ce 14 février 2025. Guirlandes rouges et blanches, fleurs de toutes les couleurs, messages d’amour et de réconfort… chaque détail respirait la tendresse.

Au cœur de cette célébration, 23 professionnels dévoués, qui prennent soin des 153 âmes du village de l’amour depuis près de 4 ans, ont reçu des témoignages de gratitude pour leur travail bénévole. Des mots touchants qui ont ému aux larmes ces héros du quotidien. Sous une tente dressée pour l’occasion, les invités, parés de rouge, ont partagé un moment de convivialité avec les résidents du village, eux aussi vêtus aux couleurs de l’amour. Une communion simple et sincère, qui a réchauffé les cœurs. « La maladie mentale, c’est une maladie comme toutes les autres maladies. « Les malades doivent être traités avec amour comme les autres malades », confie Ngando, responsable de la prise en charge des PAMME au village de l’Amour.

La journée de la Saint-Valentin a été célébrée de manière exceptionnelle au village de l’amour, un lieu de soins et de soutien pour les personnes atteintes de troubles mentaux. Le point d’orgue de cette journée a été l’arrivée du Dr Laure Menguene, psychiatre et sous-directrice de la santé mentale, accompagnée d’hommes de Dieu de toutes confessions.

Selon le Dr Menguene, « lorsqu’un membre de votre famille ou de votre communauté est malade, il est essentiel de ne pas l’abandonner. En effet, chaque personne mérite d’être aimée et soutenue, quelles que soient ses conditions de santé. Elle a également souligné l’importance de se mobiliser pour aider ceux qui sont atteints de maladies chroniques, telles que le diabète, l’insuffisance rénale ou l’insuffisance cardiaque. En ce jour, le Dr Menguene a exhorté toutes les familles et la population à soutenir les personnes vulnérables. « Un simple geste d’amour, un soutien quotidien, peut faire une grande différence dans leur vie. Il est essentiel de les accompagner, de les aimer et de les valoriser, car cela peut leur donner la force de continuer à lutter contre leur maladie », a-t-elle déclaré.

Le village de l’amour est un exemple concret de ce que peut accomplir la solidarité et la générosité. « Nous sommes fiers de dire que ce projet est le résultat de la collaboration entre les pouvoirs publics, les donateurs et les bénévoles », a souligné le Dr Menguene. « Chaque jour, ces personnes se mobilisent pour prendre en charge les patients et les pensionnaires, leur offrant un soutien et une valorisation qui leur permettent de se sentir aimés et soutenus. »

La prière œcuménique a été suivie du partage du gâteau de la Saint-Valentin, un symbole de cet amour partagé. « Aujourd’hui, nous célébrons la Journée de la Santé Mentale, une occasion pour nous de nous rassembler et de prier pour toutes les personnes affectées par des troubles mentaux. Nous sommes venus pour leur offrir notre soutien et notre amour, en leur rappelant que Dieu ne les a pas oubliés », explique un homme de Dieu.

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Au cours de la messe œcuménique, le message était clair. « Dieu est amour, et cet amour doit nous guider dans nos actions et nos pensées. Nous devons nous souvenir que les personnes atteintes de maladies mentales sont des êtres humains qui méritent notre respect, notre compassion et notre amour. « En ce jour, nous voulons dire à tous ceux qui souffrent de troubles mentaux que vous n’êtes pas seuls, que vous êtes aimés et que vous êtes importants. Nous vous encourageons à ne pas perdre espoir, car il y a toujours de l’aide disponible.

À ceux qui ont des proches atteints de maladies mentales, nous vous encourageons à ne pas les abandonner. Au contraire, nous vous invitons à les soutenir, à les aimer et à les aider à retrouver leur santé, a-t-il conclu. Quand Caroline Ngando parle d’amour, elle parle de bonne communication, de bonne interaction, de solidarité et de partage. Pour la responsable des soins au Village de l’Amour, la clé pour encadrer ces personnes atteintes de maladies mentales est simple. « C’est l’amour et seulement l’amour. Elle appelle les autorités à prendre des mesures pour soutenir leur initiative, en créant un programme de prise en charge de la maladie mentale, comme il existe pour d’autres pathologies chroniques », explique l’infirmière spécialisée en santé mentale.

Cette Saint-Valentin pas comme les autres restera gravée dans les mémoires comme un symbole d’espoir et de solidarité. « Nous sommes convaincus que, ensemble, nous pouvons faire une différence et créer un monde plus solidaire et plus aimant », a conclu le Dr Menguene. « La santé mentale est une priorité pour notre société, et il est essentiel de prendre en charge les personnes atteintes de troubles mentaux, de les soutenir et de les valoriser, pour leur permettre de retrouver leur dignité et leur place dans la société. ». Un rappel que l’amour peut s’épanouir dans les lieux les plus inattendus et que chaque être humain mérite d’être aimé et respecté. Une initiative audacieuse du ministère de la Santé publique et de la communauté urbaine de Yaoundé, qui a offert une Saint-Valentin hors du commun à ceux que la société oublie trop souvent.

Elvis Serge NSAA