Vaccin Covid 1 an après : les 6 effets secondaires les plus courants

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Aujourd’hui, cela fait à peine plus d’un an que la vaccination contre la Covid-19 est disponible en France. Près de 80% de la population est désormais vaccinée. Avec un an de recul, qu’a-t-on appris sur les effets indésirables ? Quels sont les plus fréquents ?


Christelle Ratignier-Carbonneil, la directrice générale de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), a dressé un panorama des principaux effets secondaires signalés en France depuis le début de la campagne de vaccination contre le coronavirus. Auditionnée par le Sénat, elle indique que plus de 110.000 déclarations ont été répertoriées par rapport aux effets indésirables sur les vaccins contre la Covid-19. «  C’est plus du double par rapport à une année hors crise, où l’on est généralement à 45.000 déclarations tous médicaments confondus, souligne Christelle Ratignier-Carbonneil. Cette augmentation n’a rien d’anormal, car elle est à mettre en parallèle des 52 millions de personnes qui ont reçu en France un schéma vaccinal complet ». De son côté, Cecil Czerkinsky, vaccinologue et directeur de recherche Inserm à l’université de Nice-Sophia-Antipolis rappelle que “ce sont des vaccins bien tolérés”. En effet, la majorité des effets indésirables sont attendus et non graves.

Effet secondaire

Cinq vaccins ont été autorisés en France pour se prémunir contre la Covid-19, avec une éligibilité qui varie selon l’âge. On cite le vaccin du laboratoire Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson, et depuis le 14 janvier celui de Novavax. Au 30 décembre 2021, l’ANSM estimait 128 766 déclarations d’effets indésirables déposées au total : 80 775 cas liés au vaccin du laboratoire Pfizer, 18 343 liés au Moderna, 28 383 à l’AstraZeneca et 1 265 au Janssen. Christelle Ratignier-Carbonneil, souligne que « 76 % de ces événements » étaient qualifiés de “non-graves”. En principe, ils s’estompent au bout de quelques jours. Et si ces symptômes persistent au-delà de quelques jours après la vaccination, ils sont alors considérés comme “sérieux”. « C’est le cas lorsque l’intensité de la douleur causée par l’aiguille est forte, ou lorsque le patient développe des ganglions jusque dans l’aisselle par exemple », précise le directeur de recherche à l’Inserm. Cela reste heureusement « bénin, sans danger pour le patient », ajoute-t-il. Certes, des cas de thromboses, de troubles du rythme cardiaque, de polyarthrites, ou encore de myocardites ont toutefois été identifiés. «  Ce sont des événements rarissimes », nuance Cecil Czerkinsky, qui précise que “cela se produit aussi avec d’autres vaccins ».

Ingrid KENGNE

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