Santé du Président Paul Biya : Le gouvernement met fin aux spéculations

Dans un contexte de spéculations croissantes, le gouvernement camerounais a fermement réagi pour mettre un terme aux rumeurs qui circulent sur l’état de santé du président Paul Biya.

Dans un communiqué de presse daté du 8 octobre 2024, René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a qualifié ces allégations de « pure fantaisie » et a apporté un démenti catégorique aux informations erronées diffusées par certains médias étrangers et sur les réseaux sociaux.

Le gouvernement a mis les points sur les i !

Actuellement en France pour un séjour privé après sa participation au Sommet Chine-Afrique, le président Biya, qui dirige le Cameroun depuis le 6 avril 1982, a récemment fait l’objet de rumeurs inquiétantes évoquant une détérioration de sa santé, certaines affirmant même qu’il serait décédé. En réponse à cette inquiétude croissante, le gouvernement a jugé essentiel de rétablir la vérité.

Dans son message, René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a mis en exergue que ces allégations infondées ne sont rien d’autre qu’une tentative de désinformation orchestrée par des individus aux intentions malveillantes. « Le gouvernement de la République appelle les Camerounais ainsi que nos partenaires et pays amis à rester vigilants et à ne pas se laisser influencer par des manœuvres de déstabilisation qui visent à troubler l’opinion publique », a-t-il souligné avec insistance.

Le Cabinet Civil de la Présidence, de son côté, a également tenu à rassurer la population et la communauté internationale sur l’état de santé du Chef de l’État. Le communiqué a affirmé que Son Excellence Paul Biya, continue de travailler activement et de suivre les affaires nationales, malgré son séjour en Europe. Il a été précisé que le Président, loin d’être inactif, reste attentif aux évolutions du pays.

Le gouvernement a réaffirmé que le Président Paul Biya est en bonne santé et regagnera le Cameroun dans un délai proche. Cette situation illustre l’importance cruciale d’une communication claire et transparente afin de contrer la propagation de rumeurs nuisibles. Dans un environnement où la désinformation peut facilement se répandre, le gouvernement appelle à une vigilance collective pour préserver la paix et la stabilité du pays, tout en encourageant chacun à faire preuve de discernement face aux informations non vérifiées.

Les Initiatives du Président Paul Biya pour la Promotion de la santé au Cameroun

Par le renforcement de sa coopération avec de nombreux États et organismes internationaux, le Président Paul Biya œuvre à l’amélioration de la santé du peuple camerounais. Constructions des hôpitaux, amélioration des plateaux techniques, formations etc.

Avec l’empire du milieu par exemple, le Chef de l’État camerounais a fait venir le navire hôpital chinois « PEACE ARK » dans le pays. Cette mission humanitaire, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire bilatérale entre le Cameroun et la Chine, vise à améliorer gratuitement l’état de santé des Camerounais du 7 au 14 octobre 2024.Environ 600 camerounais de tous bords bénéficieront de ces soins.

Dans son programme septennal consacré aux « Grandes Ambitions », et publié en 2011, Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, et Chef de l’État, prescrivait déjà au Gouvernement cette couverture sanitaire universelle comme un objectif salutaire à atteindre. Aussi, instruisait-il en 2001, « d’œuvrer pour que soit mis en place un dispositif d’assistance médicale qui ne laisserait aucun camerounais sans soins, quels que soient ses moyens ». L’année 2015 a servi de transition entre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) fixé en 2000 et les Objectifs du Développement Durable (ODD) qui visent à induire dans les États un développement inclusif et durable. Le troisième de ces objectifs cible d’ici à 2030, la réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile, la fin des épidémies liées aux principales maladies transmissibles et la réduction de la mortalité précoce liée aux maladies non-transmissibles ; ceci à travers un accès universel aux soins et services de santé, la promotion de comportements sains et le développement des cadres de vie favorables à la santé.

Mireille Siapje

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