Selon l’Organisation mondiale de la santé, on dénombre un million de suicides dans le monde, soit environ un décès toutes les 40 secondes, et 90 % de ces suicides sont pratiqués par des malades mentaux. La tranche d’âge la plus touchée est celle de 15 à 24 ans et les affections les plus fréquentes sont les dépressions, les toxicomanies et la schizophrénie.
Il est commun de dire que, plus les couples tiennent dans la longévité, plus ils se ressemblent. D’ailleurs, en 1987, une étude publiée dans la revue Springer Link avait révélé que des décennies d’émotions et d’expériences partagées pouvaient entraîner l’apparition de rides et de traits faciaux similaires, lorsque les couples vieillissent ensemble. « Mais qu’en est-il des similarités mentales ? », s’est ainsi demandée une équipe de chercheurs de l’Université Charles, à Prague. Publiés dans la revue Translational Psychiatry le 18 mai 2022, leurs résultats démontrent que dans le couple, la santé mentale de l’un peut influer sur celle de l’autre. « Dans les cas de dépression, la plupart des études se concentrent sur les individus et non sur les couples ». « Nous avons donc voulu observer comment les symptômes dépressifs des couples évoluent dans le temps et déterminer quelles caractéristiques sont associées à leurs trajectoires distinctes », déclarent les auteurs de l’étude.
Résultat, dans 76,9 % des cas, les couples ne présentaient pas de symptômes dépressifs. Et si chez 7,2 % des couples, les symptômes dépressifs ont diminué au fil du temps, dans 7,8 % des cas, les couples ont connu – à deux – des symptômes dépressifs croissants.
Selon l’OMS, 450 millions de personnes à travers le monde souffrent de troubles mentaux. En outre, on dénombre un million de suicides dans le monde, soit environ un décès toutes les 40 secondes, et 90 % de ces suicides sont pratiqués par des malades mentaux. La tranche d’âge la plus touchée est celle de 15 à 24 ans et les affections les plus fréquentes sont les dépressions, les toxicomanies et la schizophrénie.
Nonobstant la prise de conscience du gouvernement sur l’ampleur des troubles mentaux, l’on note que le Cameroun ne dispose pas de données probantes sur la consommation des drogues. Il ressort tout de même d’après certains travaux de recherche parcellaires que l’usage illicite et/ou abusif des drogues concerne les individus de 15 à 60 ans, les plus touchés ayant entre 15 et 40 ans. Le taux de prévalence de la consommation des drogues serait d’environ une personne sur dix, soit 10 %. Le taux de personnes ayant consommé la drogue au moins une fois dans la vie serait de 25 %, avec des disparités selon les régions qui atteignent les 31 % dans la Région de l’Extrême-Nord. En zone rurale, ce taux serait de 34 %.
Parmi les consommateurs de ces substances, on retrouve de nombreux adolescents et jeunes. Cette couche de la population générale est pour la plupart ignorante des risques encourus. Les principales raisons évoquées sont entre autres : se donner du courage (42 %), s’adapter à un milieu (22 %), par mimétisme (16 %), par accoutumance (10 %), pour effectuer des travaux difficiles et noyer ses soucis (10 %).
La Cameroon Centre District Global Youth Tobacco Survey a conduit une enquête en 2008 dans les écoles avec comme principales cibles les élèves de 13 à 15 ans. Cette enquête a révélé que 13,4 % des élèves fument régulièrement du tabac, quelle qu’en soit la forme ; 5,7 % des élèves fument régulièrement de la cigarette et près de 1 sur 10 consomme régulièrement des produits à base de tabac autres que la cigarette.
La consommation abusive d’alcool constitue également un danger pour la santé mentale et physique des individus. L’euphorie recherchée se transforme rapidement en inertie Le véritable danger se trouve dans la survalorisation sociale de la consommation d’alcool. Celle-ci est perçue comme un symbole de vigueur, de puissance, d’amitié ou un signe d’appartenance à un groupe. Même certaines vedettes et idoles des jeunes à l’instar des milieux sportifs, des arts et de la culture prêtent leur image à cette fin.
Elvis Serge NSAA