
La cérémonie de remise des diplômes de la 49e promotion des médecins généralistes, de la 33e promotion de cycle de spécialisation, la 11 ème promotion de pharmacie, la 14 ème promotion de master, 10 ème promotion doctorale, 4 et 5 ème promotion du Centre d'Enseignement Supérieur en Soins Infirmiers (CESSI) et la 2 ème promotion D. U et de la 11e promotion de pharmacie de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l'Université de Yaoundé 1.
La Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé 1 a célébré la diplomation de 490 étudiants issus de toutes les filières et spécialités, lors d’une cérémonie grandiose qui a rassemblé les hautes autorités du pays et le corps professoral. Cette cérémonie marque la fin d’un long parcours pour les lauréats, qui sont désormais prêts à prendre leur place dans le monde de la santé et à contribuer au développement de leur pays.
Le Pr. Edgar Patrick Abane Engolo, Inspecteur général des services au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), représentant du ministre d’État, ministre de l’Enseignement Supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo a présidé la cérémonie, ce 27 décembre 2024, à Yaoundé.
La Faculté de Médecine de Yaoundé 1 rayonne sous les feux de la réussite. Dans un écrin de verdure surplombant la ville, la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé 1 a célébré, l’aboutissement du parcours de ses brillants étudiants. Une cérémonie haute en couleurs, placée sous le signe de l’excellence et du rayonnement de la médecine camerounaise. Le sommet de Nkol-Nyada, ce joyau architectural qui domine Yaoundé, s’est transformé, le temps d’une journée, en un véritable sanctuaire du savoir et de l’espoir. Près de 3000 personnes ont assisté à cette cérémonie grandiose, qui a vu le gratin politico-administratif et les plus hautes autorités du pays se réunir pour honorer les lauréats de l’une des plus prestigieuses institutions d’enseignement supérieur du Cameroun.
Les enseignants, vêtus de leurs toges bleu nuit et rouge foncé, ont été acclamés par les lauréats, qui ont célébré leurs maîtres avec des cris de joie et des applaudissements. Cette cérémonie a marqué la fin d’un long parcours pour les lauréats, qui sont désormais prêts à prendre leur place dans le monde de la santé et à contribuer au développement de leur pays.
C’est dans ce cadre exceptionnel que le Pr. Edgar Patrick Abane Engolo, Inspecteur général des services au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), représentant du ministre d’État, ministre de l’Enseignement Supérieur, a présidé ce 27 décembre 2024, à Yaoundé, la cérémonie de remise des diplômes de la 49e promotion des médecins généralistes, de la 33e promotion de cycle de spécialisation, la 11 ème promotion de pharmacie, la 14 ème promotion de master, 10 ème promotion doctorale, 4 et 5 ème promotion du Centre d’Enseignement Supérieur en Soins Infirmiers (CESSI) et la 2 ème promotion D. U et de la 11e promotion de pharmacie de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé 1.

La doyenne de la faculté, Pr Esther Juliette Ngo Um
La Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé 1 a célébré la diplomation de 490 étudiants, issus de toutes les filières et spécialités, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée récemment. La doyenne de la faculté, Pr Esther Juliette Ngo Um, a souligné que « nous les formons pour travailler partout dans le monde. Notre faculté et nos étudiants sont bien représentés partout dans le monde ». Selon la doyenne, « le problème du déficit de professionnels médicaux au Cameroun n’est pas dû à la formation, mais à autre chose ». Elle a expliqué que « notre diplomation, ou plutôt notre leitmotiv, est fondée sur le triptyque de l’enseignement supérieur, et nous pensons que pour l’employabilité, nous leur avons donné les moyens de s’auto-employer ».
La doyenne a également remercié le ministère de la Santé publique pour avoir multiplié les centres de formation, avec la multiplication des universités et des écoles de médecine. Pr Esther Juliette Ngo Um a également fait un plaidoyer pour que le ministère de la Santé accompagne davantage la faculté, car « cela a un impact important sur le plan financier, matériel et humain ». Elle a encouragé les lauréats qui ont surmonté toutes les difficultés et qui sont heureux aujourd’hui d’avoir mené à bien leur parcours. La cérémonie de diplomation a été l’occasion de célébrer la qualité de la formation dispensée par la faculté et l’employabilité des étudiants.
L’Ordre national des médecins du Cameroun a pour objectif de redonner à la profession médicale sa grandeur dans toutes ses dimensions, a déclaré la représentante du président de l’ordre, Pr Anne Esther Njom Nlend, lors de la cérémonie de remise des diplômes aux médecins de la Faculté de médecine de l’université de Yaoundé 1. Selon la Pr Anne Esther Njom Nlend, « l’Ordre national des médecins, dans sa mandature actuelle, a pour objectif, à travers son président, de redonner à la profession médicale sa grandeur dans toutes ses dimensions, qui concernent d’abord le cadre d’exercice, mais également la motivation pour effectuer ce travail de qualité vis-à-vis du patient ». La pédiatre a souligné que « si un médecin est extrêmement nécessiteux, cela peut l’amener à bafouer certains principes éthiques. On ne doit pas considérer le malade comme un commerce, mais plutôt comme quelqu’un auprès de qui il est au service pour lui offrir des soins équitables, humanisés et de qualité, afin de garantir sa survie et son bien-être ». Elle a ajouté que « nous devons garantir que les médecins ont les conditions de travail décentes pour pouvoir offrir des soins de qualité aux patients ».
L’Ordre national des médecins a mené une enquête pour avoir une idée de la situation des médecins cinq ans après leur thèse, et les résultats ont montré que « nous avions un bon nombre de médecins qui exerçaient déjà, surtout dans le secteur privé. Un certain nombre étaient en cours de spécialisation, mais nous nous sommes rendu compte que, même si beaucoup ont des salaires variables, avec un salaire de moins de 200 000 Fcfa, un certain nombre d’entre eux envisagent de s’expatrier, et c’est cela qu’il faudrait combattre ».
Pour y parvenir, la Pr Njom Nlend a proposé d’améliorer la qualité de la prestation des médecins dans les zones reculées, en leur offrant des logements et des conditions de travail décentes. Elle a également suggéré de réduire le temps requis pour pouvoir s’installer en clientèle privée, qui est actuellement de 5 ans, et de mettre en place un système de tutorat et de mentorat pour les jeunes médecins. « L’idée que nous avons récemment retenue est de réduire la période d’attente de 5 à 3 ans et de permettre à ces médecins d’avoir leur propre cabinet », a-t-elle déclaré.
La présidente de l’Ordre National des Chirurgiens-Dentistes du Cameroun, Dr. TANKOUA SUNOU Chantal, a rappelé que la chirurgie dentaire est un métier qui nécessite passion et engagement pour offrir des soins de qualité aux patients. « C’est la passion qui oblige chaque personne, chaque professionnel de santé, chaque dentiste à se lever chaque matin en se disant : ‘Je vais donner le meilleur de moi-même. Je vais m’occuper des patients avec le meilleur de moi-même. Je vais mettre à leur disposition le meilleur que la science me donne pour relever les nouveaux défis dans les technologies innovantes et atteindre ainsi les normes internationales », a-t-elle déclaré.
Pour atteindre cet objectif, l’Ordre National des Chirurgiens-Dentistes du Cameroun travaille à faciliter l’installation en clientèle privée des dentistes. « Déjà, il est évident que la chirurgie dentaire est, avant tout, un métier qui se pratique souvent en clientèle privée. Alors, au sein de l’Ordre national des dentistes, nous facilitons les installations en clientèle privée », a expliqué la Dr. TANKOUA SUNOU Chantal. Elle a ajouté que « tous les dossiers qui sont arrivés à l’ordre ont été traités de manière à faciliter l’acceptation et l’autorisation des installations en clientèle privée, à condition que les dossiers respectent les règles de l’odontologie et les normes de la profession ». L’ordre accompagne également les dentistes dans leur formation et leur pratique, notamment les plus jeunes. « Nous les accompagnons en termes de conseils et d’accompagnement, notamment les plus jeunes, qui vont dans les structures pour effectuer leur période de formation obligatoire, car après l’école, il y a la pratique, la clinique et le contact avec les patients », a souligné la Dr. TANKOUA SUNOU Chantal.
La prestation de serment est également une étape importante dans la formation des dentistes. « La prestation de serment est une étape décisive et importante, car c’est elle qui fait le lien entre la formation universitaire et l’exercice de la profession. Ils passent donc par cette prestation de serment, où ils s’engagent, devant les membres du conseil de l’ordre, les maîtres, les parents et le public, à exercer cette profession avec éthique et déontologie », a expliqué la présidente de l’ordre. Cette étape est essentielle pour garantir que les dentistes exercent leur profession avec intégrité et respect pour les patients.
Le clou de la soirée a été sans conteste la prestation du balai universitaire. Divisés en quatre groupes représentant les principales aires culturelles du Cameroun, les danseurs ont rivalisé d’adresse et d’énergie. Les pas rythmés, les mouvements gracieux et les costumes somptueux ont transporté le public dans un voyage à travers les différentes régions du pays. Au son du balafon et des tam-tams, les danseurs ont interprété des danses traditionnelles aussi variées que le Laguè, le Bikutsi, le Makossa ou encore le Mangambeu. Chaque prestation était un véritable hymne à la diversité culturelle du Cameroun, témoignant de la richesse et de la vitalité des traditions ancestrales. Au-delà de l’aspect festif, cette célébration a permis de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté universitaire dynamique et ouverte sur le monde. Les étudiants ont pu exprimer leur créativité, partager leurs valeurs et célébrer ensemble leur identité.
Cet événement a également été l’occasion de mettre en lumière le rôle important que joue la culture dans la formation des futurs professionnels de la santé. En effet, la culture est un vecteur d’identité, de cohésion sociale et de bien-être. En s’imprégnant des traditions de leur pays, les étudiants de médecine développent un sens aigu de l’empathie et une meilleure compréhension des patients qu’ils seront amenés à soigner. Les jeunes médecins et pharmaciens, fiers de leur accomplissement, ont défilé un à un pour recevoir leurs diplômes sous les applaudissements nourris de leurs proches. Une émotion palpable régnait dans la salle, mêlée à une immense fierté.
Cette cérémonie de remise des diplômes est bien plus qu’une simple formalité. C’est l’aboutissement de plusieurs années d’études acharnées, de sacrifices et de nuits blanches. C’est aussi le début d’une nouvelle aventure pour ces jeunes professionnels de la santé, appelés à relever les défis d’un secteur en constante évolution.
En choisissant le site emblématique de Nkol-Nyada pour cette cérémonie, la Faculté de Médecine de Yaoundé 1 a voulu souligner l’importance de former des professionnels de santé de haut niveau, capables de répondre aux besoins d’une population en constante croissance.
Cette soirée restera gravée dans les mémoires de tous ceux qui y ont assisté. Elle est le symbole de l’excellence académique et de l’espoir pour l’avenir de la santé au Cameroun.
ELVIS Serge NSAA
« La Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé 1 célèbre la diplomation de 490 étudiants »

La doyenne de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé 1, la Pr Esther Juliette Ngo Um, a célébré la diplomation de 490 étudiants issus de toutes les filières et spécialités, soulignant que le problème du déficit de professionnels médicaux au Cameroun n’est pas dû à la formation, mais à d’autres facteurs.
Nous les formons pour travailler partout dans le monde. Notre faculté et nos étudiants sont bien représentés partout dans le monde. Le problème du déficit de professionnels médicaux au Cameroun n’est pas dû à la formation, mais à autre chose. Aujourd’hui, nous célébrons l’enseignement que nous avons dispensé, la diplomation, c’est-à-dire célébrer la qualité de la formation que nous avons donnée à nos apprenants. Ils ne sont pas 300, mais 490, issus de toutes les filières et de toutes les spécialités.
Cela signifie que nous avons des médecins généralistes, des pharmaciens, des odontostomatologues, des docteurs en philosophie, des infirmiers spécialisés, vraiment de tout. Et c’est l’occasion de célébrer leur formation et leur employabilité. Notre diplomation, ou plutôt notre leitmotiv, est fondée sur le triptyque de l’enseignement supérieur, et nous pensons que pour l’employabilité, nous leur avons donné les moyens de s’auto-employer. Nous les encourageons et nous restons à côté d’eux, en arrière-plan, pour les accompagner dans leur carrière. Il y en a qui vont, certes, aller dans la fonction publique, il y en a qui vont s’installer en privé, et il y en a qui vont s’expatrier. C’est tout cela que nous célébrons aujourd’hui.
Nous avons également remercié le ministère de la Santé publique, qui a multiplié les centres de formation, avec la multiplication des universités et des écoles de médecine. Ainsi, nos étudiants doivent parcourir les quatre coins du pays.
Il y en a qui cherchent à acquérir des compétences à Yaoundé, il y en a qui vont à Nkongsamba, à Garoua et partout ailleurs. Alors, ce sont d’énormes défis. Il faut pouvoir atteindre les objectifs et réussir avec les moyens limités dont nous disposons.
Nous avons donc des défis à relever, non seulement sur le plan académique, car, tandis que nos étudiants vont dans les quatre coins du pays, nos enseignants sont également éparpillés. Nous devons aller partout pour pouvoir enseigner à nos étudiants. Nous avons fait un plaidoyer pour que le ministère nous accompagne davantage, car cela a un impact important sur le plan financier, matériel et humain.
Voilà le plaidoyer que nous avons adressé au ministère de la Santé. Évidemment, nous avons encouragé les lauréats qui ont surmonté toutes ces difficultés et qui sont heureux aujourd’hui d’avoir mené à bien leur parcours.
Réaction
« L’Ordre national des médecins veut redonner sa grandeur à la profession médicale au Cameroun »

La représentante du président de l’Ordre national des médecins du Cameroun, la Pr Anne Esther Njom Nlend, a souligné que l’objectif de l’ordre est de redonner à la profession médicale sa grandeur dans toutes ses dimensions, notamment en améliorant la motivation et les conditions de travail des médecins.
En fait, l’Ordre national des médecins du Cameroun, dans sa mandature actuelle, a pour objectif, à travers son président, de redonner à la profession médicale sa grandeur dans toutes ses dimensions, qui concernent d’abord le cadre d’exercice, mais également la motivation pour effectuer ce travail de qualité vis-à-vis du patient.
Parce qu’effectivement, si un médecin est extrêmement nécessiteux, cela peut l’amener à bafouer certains principes éthiques. On ne doit pas considérer le malade comme un commerce, mais plutôt comme quelqu’un auprès de qui il est au service pour lui offrir des soins équitables, humanisés et de qualité, afin de garantir sa survie et son bien-être.
Actuellement, l’Ordre national des médecins a mené une première enquête pour avoir une idée de la situation des médecins cinq ans après leur thèse, en vue de savoir quel était leur niveau d’intégration dans la fonction publique, dans le service privé, et également pour connaître ceux qui souhaitent partir à l’étranger.
Nous avions un bon nombre de médecins qui exerçaient déjà, surtout dans le secteur privé. Un certain nombre étaient en cours de spécialisation, mais nous nous sommes rendu compte que, même si beaucoup ont des salaires variables, avec un salaire de moins de 200 000 Fcfa, un certain nombre d’entre eux envisagent de s’expatrier, et c’est cela qu’il faudrait combattre.
Et en même temps, nous pensons que pour y parvenir, il faut améliorer la qualité de la prestation des médecins dans les zones reculées, c’est-à-dire dans les zones rurales, souvent appelées “déserts médicaux.” Si tous les médecins qui vont dans ces zones avaient un logement déjà fourni par la commune, ce ne serait pas forcément à la charge du ministère de la Santé.
Avec l’approche des collectivités territoriales décentralisées, on peut imaginer un tel système. Également, nous pensons qu’il faudrait activer d’autres secteurs que la santé pour pouvoir absorber les médecins qui n’ont pas d’activité fixe. Par exemple, cela pourrait être la médecine en milieu scolaire, où l’on pourrait affecter un certain nombre de médecins en attendant qu’ils aient d’autres postes, afin de ne pas les laisser au chômage et de mettre au service de la population l’art qu’ils ont appris.
Nous pensons qu’il faudrait déjà réduire le temps requis pour pouvoir s’installer en clientèle privée, car actuellement, les médecins qui sortent aujourd’hui doivent attendre pour obtenir l’agrément d’installation en privé.
Il faut attendre 5 ans, alors que pendant ce temps, ils ne peuvent pas être recrutés dans la fonction publique. Certains ont passé le concours 2, 3 ou 4 fois, mais seuls un certain nombre de candidats sont retenus. Il faut donc faciliter l’installation en privé. Mais en même temps, il faut garantir la qualité des services, car le médecin qui vient de sortir de l’université a peut-être beaucoup de connaissances théoriques, mais pas nécessairement la technique et l’expérience pratique. Donc, il faut voir comment mettre en place un système de tutorat et de mentorat pour ces jeunes médecins et les aider à acquérir l’expérience nécessaire en 2 ou 3 ans. L’idée que nous avons récemment retenue est de réduire la période d’attente de 5 à 3 ans et de permettre à ces médecins d’avoir leur propre cabinet. L’Ordre national des médecins travaille d’ailleurs à mettre en place un accompagnement à l’installation en privé de ces médecins qui choisissent cette option, avec un coaching personnalisé par des mentors et des médecins seniors.
« L’Ordre National des Chirurgiens-Dentistes du Cameroun se mobilise pour promouvoir la qualité de la chirurgie dentaire »

La présidente de l’Ordre National des Chirurgiens-Dentistes du Cameroun, la Dr. TANKOUA SUNOU Chantal, a souligné que la passion et l’engagement sont essentiels pour offrir des soins de qualité aux patients, et que l’ordre travaille à faciliter l’installation en clientèle privée des dentistes et à promouvoir la déontologie dans la profession.
C’est la passion qui oblige chaque personne, chaque professionnel de santé, chaque dentiste à se lever chaque matin en se disant : “Je vais donner le meilleur de moi-même. Je vais m’occuper des patients avec le meilleur de moi-même. Je vais mettre à leur disposition le meilleur que la science me donne pour relever les nouveaux défis dans les technologies innovantes et atteindre ainsi les normes internationales. Je vais faire de l’odontologie, dans notre métier, un pilier de santé à part entière dans notre pays.”
Déjà, il est évident que la chirurgie dentaire est, avant tout, un métier qui se pratique souvent en clientèle privée. Alors, au sein de l’Ordre national des dentistes, nous facilitons les installations en clientèle privée. Tous les dossiers qui sont arrivés à l’ordre ont été traités de manière à faciliter l’acceptation et l’autorisation des installations en clientèle privée, à condition que les dossiers respectent les règles de l’odontologie et les normes de la profession. Il y en a deux ou trois qui n’ont pas encore été approuvés, mais qui sont en train de se mettre en ordre pour pouvoir présenter des dossiers éligibles à l’installation en clientèle privée. Et puis, nous les accompagnons en termes de conseils et d’accompagnement, notamment les plus jeunes, qui vont dans les structures pour effectuer leur période de formation obligatoire, car après l’école, il y a la pratique, la clinique et le contact avec les patients.
La prestation de serment est une étape décisive et importante, car c’est elle qui fait le lien entre la formation universitaire et l’exercice de la profession. Ils passent donc par cette prestation de serment, où ils s’engagent, devant les membres du conseil de l’ordre, les maîtres, les parents et le public, à exercer cette profession avec éthique et déontologie.
Lire aussi : Hôpital Général de Douala : Les joies de Noël