Sénégal- Campagne de vaccination contre le paludisme Un succès encourageant

Le Sénégal affiche des résultats prometteurs dans sa lutte contre le paludisme, grâce à une campagne de vaccination menée avec le vaccin RTS,S. Plus de 60% des enfants ciblés ont reçu le vaccin, dépassant les objectifs fixés initialement. Cette campagne représente une avancée majeure dans la lutte contre cette maladie endémique qui touche encore lourdement le continent africain.

Le paludisme reste un problème de santé publique majeur au Sénégal, particulièrement chez les enfants de moins de 5 ans. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, en 2021, le pays a enregistré près de 8 millions de cas de paludisme et plus de 11 000 décès liés à la maladie.

Le vaccin RTS,S, mis au point par le laboratoire GlaxoSmithKline, est le premier vaccin contre le paludisme à recevoir une homologation réglementaire. Il a été conçu pour protéger les enfants contre les formes les plus graves de la maladie, en particulier le paludisme cérébral.

Lancée en 2022, la campagne de vaccination au Sénégal a ciblé les enfants âgés de 6 à 17 mois. En 2024, l’on constate que Grâce à la mobilisation des autorités sanitaires, des partenaires internationaux et des communautés locales, plus de 60% des enfants ciblés ont reçu les deux doses requises du vaccin.

Les premières données recueillies indiquent que le vaccin RTS,S est efficace pour réduire le nombre de cas de paludisme chez les enfants vaccinés. Cette protection pourrait avoir un impact significatif sur la mortalité infantile liée au paludisme.

Le succès de la campagne de vaccination au Sénégal offre un modèle prometteur pour d’autres pays africains confrontés au paludisme. L’OMS encourage l’introduction du vaccin RTS,S dans les programmes nationaux de vaccination antipaludique.

Les résultats encourageants de la campagne de vaccination au Sénégal renforcent l’espoir d’une éradication possible du paludisme. Le vaccin RTS,S, combiné à d’autres mesures de lutte contre la maladie, pourrait permettre de sauver des millions de vies en Afrique.

Mireille Sipaje