Une nouvelle ère de sport FECADORCHI une compétions qui regroupe loisir et bien être.
Ayant pour promoteur et fondateurs, Franklin NGUEGANG et ses fidèles amis, la Fédération sportive de DORCHI(FECADORCHI) né en juillet 2022 par une édition lancé au complexe BEAC à Yaoundé, se base sur l’idée de vouloir créer des journées de joie autours de ce jeu d’enfance et vise à faire de ce jeu un sport national.
Se déroulant avec deux équipes « une des deux équipes au milieu range les babouches tandis que l’autre essaie de l’en empêcher en lui lançant la balle. Le principe étant de ne pas se faire toucher par la balle, celui qui est touché sort puis on inverse les équipes » présente Franklin NGUEGANG (Franklin Magweth) fondateur de l’organisation.
« Chez les européens, on appelle ça la balle au prisonnier c’est plus ou moins le même principe. Ce jeu requiert des qualités d’athlétisme telles que :-une grande agilité pour pouvoir esquiver, attraper et lancer la balle parfois à très grande vitesse. De la mobilité. De la puissance et de la précision pour lancer le ballon et touchers les adversaires. Et une sollicitation des qualités cognitives, qui se caractérise par la prise rapide des informations et la communication entre les joueurs et une grande stratégie pour mettre en échec l’attaque ou la défense » précise Arthur BAYIHA, coach sportif agrée. « Ce qui fait de la FECA Dorchi, un sport complet et très enthousiasmant » conclut-il.
L’organisation de cette activité sportive rencontre parfois des entraves : « trouver les lieux faciles d’accès sont légèrement difficile et quand bien même ils le sont, il n’est pas facile de gérer l’afflux des participants et aussi gérer le financement des déplacements, logement voyage est parfois difficile même parfois pour communiquer nos activités »souligne également le fondateur de l’activité.
Néanmoins, le staff en charge de l’organisation trouve malgré ces difficultés une solution. Ayant récemment organisé une compétition à Douala, soit le 19 juin dernier, cette association se dit prête à lancer le prochaine tournoi sous fond propre et qui sera gratuit. « Un camerounais porteur de projet doit penser son projet, le murir mentalement mais doit essayer de commencer avec ce qu’il a à la base. Ne surtout pas se concentrer sur les obstacles, car il y’en a toujours » conseil-t-il aux jeunes entrepreneurs camerounais.
Angélique EKAMAN stg