Yaoundé, L’insalubrité à Mvan expose les populations aux maladies

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Les populations du quartier Mvan sont depuis quelques temps, victimes de maladies dues à l’insalubrité  qui y règne.

Insalubrité à Mvan

Situé dans la région du Centre, à Yaoundé, le quartier Mvan est de jour en jour un foyer de contraction des maladies. Pour cause, les maisons d’habitation qui sont près de l’agence Finexs voyage, sont dans une promiscuité légendaire. La dégradation de l’environnement est vivement remarquable à cause de l’absence de bacs à ordures. Conséquence : les populations déversent leurs ordures à même le sol et dans les caniveaux.  Cette zone marécageuse, dans laquelle les rigoles et mares d’eaux usées sont transformées de manière progressive en coins où l’on déverse librement des ordures poussent les populations à l’indignation. « C’est vraiment déplorable parce que nous vivons dans un environnement très sale. On n’arrive même pas à circuler lorsque les pluies arrivent ; pire encore avec les bouteilles, les plastiques et les ordures que l’on déverse dans les mares d’eau et les rigoles. Ce n’est pas une blague ! Nous sommes vraiment exposés à des maladies. Si les autorités pouvaient faire quelque chose pour le quartier Mvan, ce serait vraiment une idée bienvenue », explique Lucie Belinga, habitante de la localité.

Allant dans la même logique, Sidonie Ngathé renchérit : « avec les rigoles, les plastiques, les mares d’eau, il y a trop de moustiques. Le choléra même qui chauffe là quand nous vivons dans un environnement pas propre où l’air est pollué nous ne savons quoi faire ».  Alors que le ministère de la Santé, en appelait récemment « à faire preuve de vigilance et d’observer les règles d’hygiène », cette localité semble au jour le jour être un endroit de prolifération de moustiques. Malgré toutes les peines que se donnent les habitants, il n’en demeure pas moins qu’il y ait quelques failles. Il arrive, en effet, que des chaussures se décollent, que les habitants glissent et même tombent malades car étant exposés aux risques grandissants d’atteinte à leur état sanitaire ; encore que le service sanitaire n’est pas proche en dehors des vendeurs de médicaments ambulants qui y sont présents. Victime récent des effets de cette insalubrité, Célestin Ngangnang habitant du quartier Mvan derrière Finexs voyage s’exprime : « on est vraiment dans l’insécurité totale. Le paludisme m’a secoué dernièrement à cause de l’eau qui n’est pas de bonne qualité. J’ai été interné à l’hôpital et de là j’en ressors avec beaucoup de choses à dire (…). Nous vivons réellement mal en Mvan, et notre seul souhait c’est que la mairie ou le gouvernement puisse vraiment agir pour que la population puisse vivre dans la propreté de telle enseigne que l’on puisse jeter nos ordures dans un bac précis ».

Structures

En fin de compte, le quartier Mvan, est de plus en plus contaminé, mettant les populations dans une espèce d’instabilité et d’indignation car l’action des structures pouvant y mettre fin, semble invisible. Nonobstant cela, les populations appliquent quelques mesures pour se mettre à l’abri. Muriel Essome, jeune maman et étudiante en Auxiliaire de pharmacie, parle des précautions qu’elle prend pour mettre sa famille à l’abri : « moi j’opte pour la fermeture des ouvertures, c’est-à-dire portes et fenêtres dès le coucher du soleil. Nous dormons aussi sous une moustiquaire imprégnée et je m’efforce de nettoyer les alentours tout en évitant les eaux stagnantes autour de la maison ». Il devient de ce fait important de trouver des solutions à cette situation. Le gouvernement fortement interpellé.

SOPPI EYENGA (stagiaire) 

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