La société gabonaise de pédiatrie et le CHU mère et enfant Jeanne Ebori, organisent du 24 au 25 Novembre 2022 la 4e édition des journées scientifiques de la prématurité sur le thème : Quel avenir pour le nouveau-né très grand prématuré au Gabon ? Un rendez-vous du donner et du recevoir qui vise à contribuer à l’amélioration de la prise en charge du prématuré.
Selon l’organisation mondiale de la santé, 15 millions d’enfants naissent prématuré chaque année. Et 1 million décèdent faute de soins basique simple. Notamment le réchauffer, une bonne alimentation, l’admission des supports respiratoires adéquats. <<Le mois de Novembre a été choisi depuis 2009 par l’organisation Mondiale de la santé comme mois de la prématurité. Et cette journée de la prématurité se célèbre chaque 17 Novembre de l’année. C’est parti d’une association française dénommé “SOS PREMO” qui œuvre dans le soutien des parents et même des hôpitaux en matière de prise en charge de la prématurité. Alors Rendu à notre quatrième édition, nous allons recevoir ici au CHUMEJE qui un des hôpitaux de référence dans le pays en matière de santé de la mère et de l’enfant durant ces journées les professionnels de la santé du nouveau-né qui viendront de l’hôpital Amissa de Franceville dans le Haut-Ogooué, de l’hôpital de Melen dans la région sanitaire de l’estuaire, de tout le Gabon et également du Cameroun. Nous attendons à l’occasion de ces journées scientifiques plus de deux cents participants. >> A annoncé le professeur Éliane Kuissi.
C’est dire l’importance des différentes thématiques qui seront abordés dans les ateliers prévus pour ces journées.<<Nous aurons au cours de ces journées les ateliers sur l’accueil du nouveau-né très grand prématuré en salle de naissance ; La réanimation du nouveau-né en salle de naissance ; L’utilisation du partogramme en salle de naissance ; et enfin l’allaitement maternel. Et je précise que nous mettrons un accent particulier sur la pratique durant ces ateliers. >>
De l’urgence de la dotation d’un lactarium au CHU mère et enfant Jeanne Ebori pour disposer du lait maternel sécurisé.
Est considéré comme très grand prématuré, tous les enfants nés entre vingt-deux semaines d’aménorrhée et vingt-huit semaines d’aménorrhée avec des poids qui varie entre cinq cents grammes et 1200 grammes et il est à signaler que au sein de ce groupe le taux de mortalité est très élevé. D’où l’importance du thème qui a été retenu cette année à savoir : Quel avenir pour le nouveau-né très grand prématuré au Gabon ? C’est pourquoi il est urgent de trouver des voies et moyens pour améliorer le taux de survie. <<Ici au CHU mère et enfant, le taux de mortalité des très grands prématurés est de 36%. D’où l’occasion de tenir ces journées au cours de laquelle nous allons plaider auprès du gouvernement et des partenaires pour qu’on soit plus assistée dans ce secteur névralgique de la santé du nouveau-né. Il faut axer la prise en charge de l’alimentation par ce que l’alimentation compte entre 50 et 60% dans la réussite de leur prise en charge. Et je dois dire que ces enfants ne peuvent tolérer que le lait maternel et parfois dans 60% des cas le lait maternel n’est pas disponible par ce que ces enfants naissent généralement dans les conditions de pathologie maternelle et ce qui fait que les mamans sont parfois en réanimation où ne sont pas en bonne santé pour pouvoir les données le lait maternel. Et à ce moment il va se poser le problème de l’alimentation. C’est pourquoi au cours de ces journées nous allons également plaider pour la mise en place d’un lactarium dans notre hôpital. >> A-t-elle souligné.
A quelques heures de l’évènement, les équipes regroupés autour du trio que sont le Pr Simon Ategbo, le Pr Éliane Kuissi, et le Dr R Koumba peaufinent les derniers réglages pour une réussite de cette 4e édition des journées scientifiques de la prématurité.
Saint clair kengue