C’était au cours de l’atelier de restitution de l’étude sur la faisabilité, acceptabilité et utilisabilité de l’autotest sanguin du VIH à Yaoundé et Douala au Cameroun.
Le Cameroun s’est résolument engagé dans la promotion de la santé, la prévention et la prise en charge des maladies. En se référant aux objectifs de la Stratégie sectorielle de santé 2016-2027 eux-mêmes arrimés aux Objectifs du développement durable (ODD) liés à la santé, il est question de : réduire d’au moins 30% l’incidence/prévalence des principales maladies transmissibles d’ici 2027 ; développer des actions de promotion de la santé dans au moins 80% des Districts de santé afin de renforcer les aptitudes favorables à la santé des individus et des communautés d’ici 2027. C’est dans cette optique que s’est tenue le 02 février 2023 à Yaoundé, la cérémonie de restitution des données probantes concernant un sujet d’actualité à savoir « l’infection à VIH ». En effet, elle continue de faire l’objet de préoccupations dans tous les pays du monde pourtant, plusieurs stratégies sont déjà mises sur pied afin d’en réduire significativement l’exposition et particulièrement chez les plus démunis, les groupes vulnérables et les populations clés.
L’autodépistage du VIH apparaît comme une stratégie pertinente pour améliorer la connaissance du statut sérologique. De ce fait, il était nécessaire, pour les professionnels de santé concernés par la prévention, le contrôle et l’élimination de l’infection à VIH, de marquer un temps d’arrêt pour : prendre connaissance du niveau d’acceptabilité de l’autotest sanguin du VIH chez populations clés que sont les TS et les HSH ; prendre connaissance du niveau d’utilisabilité de l’autotest sanguin du VIH chez cette même population ; partager les expériences et les connaissances sur les stratégies mises en œuvre afin de prévenir, prendre en charge et suivre les personnes infectées par le VIH et envisager des domaines de collaboration effective avec les organisations à base communautaire et la société civile afin de réajuster les interventions qui ont cours actuellement dans notre pays pour ces populations clés.
Recherche opérationnelle
Dans son mot de circonstance, la représentante du ministre de la Santé publique a encouragé tous les acteurs qui ont participés à cette étude. « L’aboutissement du processus de sa mise en œuvre jusqu’à la dissémination des résultats est à encourager et témoigne de la transparence des Partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent au quotidien », a indiqué le Pr Bisseck, Chef de division de recherche opérationnelle de santé au ministère de la Santé publique. Et d’ajouter « c’est aussi l’occasion de rappeler aux chercheurs et potentiels participants à la recherche réunis dans cette salle (lieu de restitution des travaux) que, la diffusion des résultats obtenus constitue une étape fondamentale de la « recherche opérationnelle en santé ».
Rostand TCHAMI