La Nomination du Professeur Adrien Moungoungou médecin urologue au poste de ministre de la santé et des affaires sociales dans le gouvernement de transition que dirige Raymond Ndong Sima ne passe pas inaperçu au milieu des professionnels de la santé. Felicité Martiale Essoh sage-femme cadre en service au CHU mère et enfant Jeanne Ebori de Libreville dévoile ici ses nombreux attentes à l’endroit du nouveau ministre tout en remerciant les autorités du comité de transition pour la restauration des institutions d’avoir à nouveau porté à la tête du ministère de la santé et des affaires sociales un technocrate chevronné et pétri d’expérience dans le domaine de la santé et des affaires sociales.
« C’est un sentiment de joie je suis très contente que le comité de transition pour la restauration des institutions aie pensé à nous envoyer toujours un technocrate, un professionnel aguerri de la santé dans le secteur santé affaire sociale, c’est un travailleur acharné, tout comme le premier ministre chef du gouvernement, j’ai foi qu’il va impulser une nouvelle dynamique dans le milieu médical et dans les affaires sociales, je ne doute pas de ces compétences quant à l’amélioration de la qualité de la formation des professionnels de la santé qui sont déjà sur le terrain, mais également ceux qui sont à l’école.
Par ce que sans la formation on ne peut pas aller loin et surtout penser à nos jeunes diplômés qui sont encore dans le chômage notamment les jeunes sages-femmes elles sont plus de 900 déjà formées et qui n’ont pas de travail.
Il y a également les jeunes médecins et techniciens de santé y compris aussi dans les affaires sociales qui sont au chômage. Il faut que le Gabon mette sur pied un développement professionnel continu du personnel de santé et des affaires sociales par ce lorsque on rentre dans un niveau, on doit s’améliorer progressivement pour avoir des compétences beaucoup plus compétitives et je sais que le Professeur Adrien Moungoungou désormais ministre de la santé et des affaires sociales pensera à cela. C’est tout ceci qui permettra d’améliorer nos indicateurs de santé. La mortalité maternelle et infantile est en baisse au Gabon on voit qu’il y a des efforts encourageants qui ont été fait jusqu’ici mais avec le nouveau ministre on fera plus d’effort.
Je souhaite vraiment qu’un accent soit mis sur la formation, la qualité, l’amélioration de la pratique des soins, l’achèvement des chantiers entamés par son prédécesseur, la redistribution des taches dans les structures sanitaires, la méritocratie, la ponctualité, l’assiduité et l’accueil du patient. » A-t-elle exprimé toute joyeuse.
Saint clair Kengue