Accessibilité et pratique contraceptive  Planification familiale au Cameroun  Les Camerounais de plus en plus favorables à la contraception !

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Les Camerounais de plus en plus favorables à la contraception !

C’est la conclusion de la première phase de l’enquête Agency For All sur l’acceptabilité contraceptive et l’infertilité au Cameroun, présentée ce 10 juillet 2024 par le Dr EBONGO Zacheus NANJE, Directeur de la santé familiale au ministère de la Santé publique.

L’enquête, financée par l’USAID et menée par Evidence for Sustainable Human Development Systèmes in Africa (EVIHDAF)*, révèle une tendance encourageante à l’adoption de méthodes contraceptives modernes par les Camerounais.

Ces résultats positifs sont le fruit des efforts déployés par le gouvernement et les partenaires au développement pour promouvoir la planification familiale au Cameroun. Ils constituent une étape importante vers l’atteinte des objectifs nationaux en matière de santé maternelle et infantile.

 

A l’issue de l’atelier de restitution des résultats de la première phase du projet Agency For All sur l’acceptabilité contraceptive et l’infertilité au Cameroun, le Dr EBONGO Zacheus NANJE, Directeur de la santé familiale au ministère la santé publique, a présenté à ses différents partenaires ce 10 juillet 2024, les résultats sur l’acceptabilité des différentes méthodes contraceptives au Cameroun.

Arrivée à la fin de sa première phase, la restitution des résultats de cette recherche a fait l’objet d’une évaluation de la direction de la santé familiale du ministère de la santé publique, dans le but de mieux implémenter la nouvelle dynamique dans la planification familiale au Cameroun.

Financé avec le soutien du bureau de l’USAID pour l’Afrique, ce projet de recherche mené par Agency For All s’appuie sur les données recueillies sur le terrain par Evidence for Sustainable Human Development Systèmes in Africa (EVIHDAF) en abrégé.

 

Le degré d’inacceptabilité contraceptive d’un individu au Cameroun pourrait s’expliquer par un ensemble de facteurs, notamment : le niveau de confiance dans les méthodes contraceptives, la tendance à calculer ou à évaluer son désir de contraception en fonction de ses objectifs de vie, de ses expériences et des informations acquises, les contraintes existantes, les attentes de la société en matière de procréation, sa responsabilité à l’égard des familles et le degré d’implication de ses

Ce constat émane de la restitution des résultats de la recherche menée dans le cadre du projet Agency For All sur l’acceptabilité contraceptive et l’infertilité au Cameroun. Arrivée à la fin de sa première phase, la restitution des résultats de cette recherche a fait l’objet d’une évaluation de la direction de la santé familiale du ministère de la santé publique, dans le but de mieux implémenter la nouvelle dynamique dans la planification familiale au Cameroun. À en croire le Dr EBONGO Zacheus NANJE, directeur de la santé familiale au ministère de la santé publique, « la direction de la planification familiale avec ses différents partenaires s’est fixée comme objectif de faire une étude sur l’acceptabilité des différentes méthodes contraceptives. » Ils se sont apaisantis surtout sur le changement de comportement, pour voir les différentes contraintes ou bien les différentes barrières qui résultent des différents comportements et des différentes perceptions dans la communauté, pour faire en sorte qu’il n’y ait pas une bonne acceptabilité des différentes méthodes contraceptives. » Et en plus, cette restitution montre que « la planification familiale est sur la voie d’être redynamisée et qu’il y a de l’engouement à travers tous les acteurs multiformes malgré des contraintes sur le plan du changement du comportement », souligne par ailleurs le directeur de la planification familiale au ministère de la santé publique.

Financé avec le soutien du bureau de l’USAID pour l’Afrique, ce projet de recherche mené par Agency For All s’appuie sur les données recueillies sur le terrain par Evidence for Sustainable Human Development Systèmes in Africa (EVIHDAF) en abrégé.

Ce partenaire technique a en effet coordonné les recherches sur le terrain à partir des objectifs généraux. Objectifs qui ont permis, selon le docteur Emma KEFIYE, responsable de la recherche EVIHDAF, d’identifier les facteurs d’acceptabilité contraceptive, ou de non-acceptabilité contraceptive dans deux localités du Cameroun. Une des localités, c’est Nganha, dans la région de l’Adamaoua. Nganha a été choisie à cause de la faible prévalence d’utilisation de contraceptifs là-bas, à 6 %, et Yaoundé était le deuxième site où on a réalisé l’étude, à cause du taux d’utilisation de contraceptifs élevé. On a considéré ou choisi ces deux sites avec des caractéristiques différentes pour pouvoir voir si le niveau d’acceptabilité contraceptive ou les facteurs qui influencent l’acceptabilité contraceptive varient dans ces deux sites ».

En outre, cette première phase du projet était circonscrite autour d’une méthodologie bien précise, à savoir qualitative. En effet, « c’est juste la première phase d’une étude plus large qui emploie une méthode mixte, c’est-à-dire qualitatif et quantitatif. » Pour cette phase de l’étude, nous avons réalisé des entretiens approfondis avec les hommes et les femmes adultes. Les femmes en âge de procréer de 21 ans à 49 ans et les hommes. Et nous avons aussi fait réaliser des éditions de groupes avec cette même cible, » affirme par ailleurs la responsable de la recherche EVIHDAF.

Quant au choix des participants, ce dernier reposait sur la capacité de ces derniers à pouvoir donner leur consentement écrit. Toute chose qui a poussé à choisir les hommes et les femmes en âge de procréer, c’est-à-dire des femmes âgées de 21 à 49 ans. Parce que le sujet dont nous parlons, c’est la contraception, le planning familial. Et ce sont les femmes en âge de procréer qui sont les plus concernées », déclare-t-elle par ailleurs.

Approuvée par le comité national d’éthique pour la recherche en santé humaine du Cameroun et le comité d’examen institutionnel de l’université de Californie à San Diégo, les résultats de cette étude rendus à la fin de la première phase vont ainsi contribuer à l’amélioration de l’indice d’acceptabilité contraceptive au Cameroun, et par ricochet, à la santé reproductive des femmes.

Benjamin NJOH

 

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