Coopération sanitaire Le Minrex renouvelle l’accord d’établissement entre le gouvernement et IEDA relief.
Le ministère des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, en présence de ses collègues du gouvernement et les représentants du système des Nations-Unies, a renouvelé ce 11 juillet 2024, la signature de l’accord d’établissement entre le gouvernement de la république du Cameroun et l’International Emergency and Development Aid-Helping Communities to become self-sufficient (IEDA RELIEF), dont son président directeur général est Philippe Mukulé. Cette collaboration contribuera à alléger les souffrances des personnes vulnérables en s’attaquant aux causes sous-jacentes de la pauvreté en promouvant l’autosuffisance
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que celui-là. C’est cet amour que le président-directeur général de l’International Emergency and Development Aid-Helping Communities to Become Self-sufficient (IEDA RELIEF), Philippe Mukulé, offre aux populations du Cameroun depuis 2014. Dans le cadre de la pérennisation de cette œuvre, cet homme débonnaire au cœur assoiffé d’amour a eu la grâce du gouvernement de la République du Cameroun de voir son accord de collaboration renouvelé ce 11 juillet 2024 par le ministère des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, en présence de ses collègues du gouvernement et des représentants du système des Nations unies au Cameroun. Cette collaboration contribuera à alléger les souffrances des personnes vulnérables en s’attaquant aux causes sous-jacentes de la pauvreté en promouvant l’autosuffisance.
D’après Philippe Mukulé, président-directeur général de l’IEDA (RELIEF), plus de 29 000 personnes ont pu bénéficier de l’installation de tentes par l’organisation dans le camp des réfugiés à Minawao. IEDA Relief s’est également concentré sur la protection et la recherche de solutions pour les réfugiés nigérians, en travaillant sur la coordination et la gestion des camps. En outre, l’organisation a distribué des articles non alimentaires à plus de 25 000 personnes en 2014 et 2015 pour répondre à leurs besoins. En dehors du camp, IEDA Relief a construit des abris semi-durables dans les départements du Mayo-Tsanaga et du Mayo-Sava. Ces abris ont permis d’accueillir des réfugiés vivant en dehors des camps, ainsi que des personnes déplacées internes et des populations locales. Grâce à ses efforts, IEDA Relief a joué un rôle crucial dans l’aide aux réfugiés des camps de Minawao et des zones environnantes.
À travers le système Cash for Work, IEDA Relief a soutenu l’assainissement des lieux publics par des jeunes bénéficiaires du projet, améliorant ainsi l’accessibilité et la propreté de ces espaces pour toute la communauté. L’IEDA Relief soutient également la construction et la réhabilitation d’infrastructures communautaires telles que les routes, les cimetières et les latrines grâce à ce système « cash for work » et à la participation active de la communication. L’organisation se concentre également sur l’autonomisation des personnes touchées par la crise en répondant aux demandes de la communauté dans des domaines tels que les infrastructures de transport, l’agriculture, l’élevage, la couture, la coiffure, le secrétariat de bureau et les petites entreprises. De plus, IEDA a mis en place des Groupes de soutien à la nutrition (GSAN) pour lutter contre la malnutrition, formant les nerfs à la préparation de bouillies nutritives pour la croissance des bébés.
Dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua et du Nord
IEDA Relief a mis en place une série de programmes pour assurer le bien-être des réfugiés vivant dans les camps, dans les régions du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est au Cameroun. En collaboration avec le HCR, l’organisation a coordonné les efforts des acteurs humanitaires pour les 72.822 réfugiés centrafricains vivant dans les camps de l’Est et de l’Adamaoua. IEDA Relief a travaillé dans ces camps pour assurer la disponibilité des abris et fournir des logements temporaires et semi-permanents à plus de 4.000 permanents. Ils ont également construit 250 abris semi-permanents pour 249 réfugiés centrafricains sur le site de Yokadouma. Ces actions font partie d’une approche globale comprenant la prévention, le traitement et la mobilisation de la communauté pour faciliter la coexistence pacifique dans les camps et améliorer les conditions de vie des réfugiés vulnérables.
Dans la ville de Douala, région du Littoral
En 2023, IEDA Relief a été lancé dans la région du Littoral avec pour objectif d’aider les personnes vulnérables du Nord-ouest, du Sud-ouest et de la communauté hôte. Le programme a contribué à la lutte contre l’insécurité alimentaire. Les activités de distribution de nourriture et d’autonomisation des ménages ont bénéficié à près de 200 ménages, soit 1019 personnes.
A propos de IEDA Relief
International Emergency and Development Aid (IEDA Relief) est une organisation non gouvernementale créée aux États-Unis en 2008. Sa mission est d’alléger les souffrances des personnes vulnérables en s’attaquant aux causes sous-jacentes de la pauvreté et en favorisant l’autonomie. Ses domaines d’intervention sont : eau, hygiène et assainissement (WASH) ; sécurité alimentaire et moyens de subsistance ; santé et nutrition ; gestion et coordination des camps des réfugiés et des personnes déplacées (CCCM) ; abris et NFI ; transferts monétaires ; protection ; éducation ; relèvement précoce, gouvernance ; etc. Depuis sa création, IEDA Relief a opéré dans plus de 13 pays, mettant en œuvre plus de 650 projets humanitaires avec un financement de plus de 170 000 000 de dollars. Elle collabore avec un large éventail d’acteurs humanitaires et de développement et jouit d’un statut consultatif et d’observateur auprès de diverses organisations internationales. Au Cameroun, la mission d’IEDA Relief a débuté en 2014 en réponse à la crise en République centrafricaine et s’est ensuite étendue à la région de l’Extrême-Nord touchée par la crise de Boko Haram. Au Cameroun, l’organisation se concentre sur les interventions humanitaires dans le but de sauver des vies et d’améliorer les conditions de vie des réfugiés, des personnes déplacées et des communautés hôtes. IEDA Relief a une forte présence sur le terrain et la capacité de déployer rapidement des ressources dans des situations de crise, avec des bureaux dans différentes régions du Cameroun.
Elvis Serge NSAA et Charone DONGMO Stg
« Cet accord va nous permettre de travailler légalement ».
Selon le président-directeur général de l’International Emergency and Development Aid-Helping Communities to Become Self-sufficient (IEDA RELIEF), nous intervenons dans le secteur de la santé, de la nutrition et de l’agriculture.
Monsieur, Bonjour et merci de répondre à la presse, nous venons d’assister à la signature du renouvellement… de la République du Cameroun et de la structure dont vous avez la charge. Est-ce que cet accord va impacter sur le quotidien des Camerounais ?
Merci beaucoup, chers journalistes. Comme vous le savez, d’abord, pour être légal au Cameroun, il faut avoir un accord de coopération avec le gouvernement. Donc, pour nous, c’est un plaisir pour nous aujourd’hui devoir cet accord signé. Ça nous donne les capacités d’être en mesure de continuer de travailler légalement. Deuxièmement, ça nous permet aussi d’être en mesure de continuer à mobiliser les ressources. Mais je voudrais préciser la limitation, donc dans le contexte mondial de la limitation des ressources. Il y a plusieurs organisations internationales et nationales camerounaises qui font déjà beaucoup à la fois pour les réfugiés que pour les déplacés internes. Donc, nous allons continuer dans cette complémentarité à côté d’autres partenaires.
Vous pouvez nous dire dans quel secteur sanitaire vous exercez et dans quelle zone du Cameroun vous intervenez ?
Nous intervenons dans le secteur de la santé, nutrition et agriculture. C’est une question de sécurité alimentaire avec les infrastructures de base. Alors nous intervenons aujourd’hui dans les régions de l’Est, et puis dans les régions de l’Extrême-Nord. Merci beaucoup pour le rappel.
C’est depuis 2014 que nous avons commencé nos opérations ici, surtout en appui aux réfugiés, mais aussi aux communautés d’accueil qui accueillent les réfugiés. Pour moi, le plus important, c’est la question des ressources humaines au Cameroun. Comme je l’ai dit tantôt, nous avons trouvé au Cameroun des ressources humaines de qualité. Nous avons déjà ici en République centrafricaine, par exemple, nos collègues du Cameroun, qui gèrent la mission, qui est la plus grande mission qu’il y a sur le plan d’activité dans la sous-région ici, et aussi en République démocratique du Congo, c’est une camerounaise. Nous allons continuer à encadrer les jeunes qui viennent des universités. Nous pensons que c’est là où nous pouvons avoir beaucoup plus d’impact.
Propos recueillis par Charone DONGMO Stg