Hécatombe sur les routes Face à l’absence de soins pré-hospitaliers
Le manque de soins pré-hospitaliers au Cameroun entraîne un nombre alarmant de décès, en particulier suite aux accidents de la route qui représentent près de 40% des cas. Cette situation met en lumière la nécessité urgente de renforcer les systèmes d’urgence et de sensibiliser la population à l’importance des premiers secours.
Selon les données du Ministère de la Santé Publique, le Cameroun enregistre chaque année environ 7 000 décès liés aux accidents de la route. Parmi ces victimes, une grande majorité succombe avant même d’atteindre un hôpital, faute de prise en charge adéquate sur les lieux de l’accident.
L’absence d’un système d’urgence efficace constitue l’un des principaux facteurs contribuant à ce lourd bilan. Le nombre d’ambulances disponibles est insuffisant et leur répartition sur le territoire national est inégale, laissant de nombreuses zones rurales dépourvues de moyens de secours adéquats.
La culture des premiers secours est encore peu développée au Cameroun. La population n’est souvent pas sensibilisée aux gestes élémentaires à effectuer en cas d’accident, ce qui retarde la prise en charge des victimes et aggrave leur pronostic vital.
Face à cette situation alarmante, il est urgent de renforcer les systèmes d’urgence au Cameroun et de sensibiliser la population à l’importance des premiers secours. Des actions concrètes doivent être menées pour : Augmenter le nombre d’ambulances et améliorer leur répartition sur le territoire. Former davantage de secouristes et dispenser des formations aux premiers secours à la population. Mettre en place des campagnes de sensibilisation pour promouvoir les gestes qui sauvent.
En prenant ces mesures, il est possible de réduire considérablement le nombre de décès liés aux accidents de la route et d’améliorer la qualité de vie des populations au Cameroun.
En sensibilisant à l’importance des soins pré-hospitaliers et en encourageant l’action collective, il est possible de sauver des vies et de rendre les routes camerounaises plus sûres.
Mireille Siapje