Chirurgie au laser : L’Hôpital Laquintinie prend de l’avance
L’établissement hospitalier innove avec la chirurgie mini-invasive. Il ouvre une nouvelle voie en matière de soins urologiques grâce à l’adoption de la chirurgie mini-invasive assistée par laser. Une formation intensive a permis aux chirurgiens de maîtriser cette technique de pointe
Les responsables ou tout au moins, les spécialistes en la matière, se sont retrouvés pendant 3 jours de formation, c’est-à-dire plus exactement du 2 au 4 août 2024. Tout s,est passé dans les blocs opératoires avec des modules spécifiques pour ce qui est de la chirurgie Endoscopique des Lithiases Urinaires. Les chirurgiens ont utilisé le « laser Holmium», nous explique-t-on.
Les experts dans le domaine nous ont fait comprendre que : « l’utilisation de cette technique permet de retirer en une seule fois l’ensemble de l’adénome, c’est-à-dire la tumeur bénigne qui se développe au niveau d’une glande ».
Dans leur explication, on retient tout simplement qu’un adénome de la prostate est une augmentation du volume de la prostate, que l’on va tout simplement séparer de l’enveloppe prostatique externe.
Dans l’opération chirurgicale qui nouvelle, l’adénome va tomber dans la vessie où il est morcelé en petits fragments qui sont alors retirés par aspiration, nous explique-t-on en précisant encore que : « le traitement est réalisé par le chirurgien responsable qui introduit la fibre laser jusqu’à la prostate par les voies naturelles (canal de l’urètre passant dans la verge Ndlr). Une fois la fibre positionnée, le générateur produit le rayon laser qui découpe ou vaporise le tissu de l’adénome », tout est bien précis ici.
La formation qui a eu lieu le vendredi 2 août 2024 a été supervisée par le Professeur Noël Emmanuel Essomba, Directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala. Les actes médicaux ont été animés par le Professeur Lamine Niang, président honoraire de la Société sénégalaise d’Urologie et par ailleurs Expert de l’Association panafricaine d’urologie en Endourologie. Au sortir des laboratoires, une vingtaine de cas ont été traités et vont être suivis de bout en bout jusqu’à la guérison complète.
Il est à préciser que la Chirurgie Mini-Invasive, est tout le contraire de la chirurgie traditionnelle. Il s’agit ici d’une technique chirurgicale qui permet au chirurgien d’atteindre sa cible avec précisions, avec des minuscules incisions en centimètre, grâce à l’utilisation d’instruments longs et fins qui sont reliés par un système d’imagerie vidéo, confirmation faite par la cellule de communication de l’Hôpital Laquintinie de Douala.
Alphonse Jene
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