Depuis le 11 avril dernier, l’Ong camerounaise offre de nombreux dons en denrées alimentaires à des personnes défavorisées. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
C’est à travers la caravane alimentaire initiée par l’Organisation non gouvernementale (Ong) Givhope, que l’équipe d’humanitaire conduite par sa présidente Hélène Pieume, s’est déployée dans les artères de plusieurs quartiers de la ville de Yaoundé. Alors que le registre des bénéficiaires s’est considérablement allongé, les statistiques affichent plus de 1000 familles gratifiées de nombreux dons composés des denrées alimentaires (Riz, tomate, sardine…) et autre savon de ménage. Sous le contrôle des autorités administratives et traditionnelles, les populations vivant dans des conditions précaires, triées sur le volet et localisées dans 14 chefferies dont 13 à Yaoundé et une à l’Ouest Cameroun, ont été soulagées du passage de la caravane alimentaire pilotée par Givhope. Les critères de sélection prennent particulièrement en considération les personnes du troisième âge restées clouées dans leurs domiciles du fait de la Covid-19, et les familles défavorisées, incapables de s’offrir plus de deux repas par jour.
A chacune des étapes de ce périple, un accueil de grand jour est réservé à l’équipe de Givhope, selon que l’on soit au niveau des chefferies Nkolnyada, Cité verte, Nkols’o, Oyom Abang, Nkolbikok, Elig Effa II, Bloc administratif V, bloc III, Mokolo I, Mokolo II, 5, et 7 dans la ville de Yaoundé ou encore Ntonga, dans la région de l’Ouest. Les populations cibles de ce projet, ont en plus des dons en denrées alimentaires, bénéficié d’une sensibilisation sur les méthodes barrières contre la Covid-19 notamment, une démonstration sur le lavage des mains et sur le port du cache-nez.
«Le coronavirus attaque plus facilement les personnes du 3èmeâge comme nous. Ce qui fait que nous sommes obligés de rester enfermer à la maison. Mais la grande difficulté est que nous n’avions rien à manger. Ce don de l’Ong Givhope va nous permettre de tenir au moins pendant deux semaines. Que Dieu bénisse la donatrice », exulte Norbert Eyengue, l’un de nombreux récipiendaires. L’objectif ici étant d’amener les personnes cibles à mieux faire face à la pandémie de la Covid-19. Parvenu au terme de cette autre phase d’aide sociale en direction des populations démunies, Givhope envisage déjà un autre déploiement. Toutefois, on peut déjà se satisfaire des actions menées sur le terrain « L’impact sur ces vielles personnes pendant ce confinement est assez positif. Nous sommes déjà à plus de 1000 familles que nous avons pu nourrir. Nous sommes contents et nous avons apprécié l’organisation mise sur pied à chacun de nos passages par des femmes cheffes traditionnelles.», indique Hélène Pieume, présidente exécutive de Givhope.
Armand Serge Eyango