Cancer du sein, 20 000 décès évités grâce à l’allaitement maternel

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Allaiter ne permet plus non seulement de nourrir son bébé, mais aussi de préserver la vie de la femme allaitante d’un cancer du sein. Selon l’Oms, cette maladie est à l’origine de 571 mille décès dans le monde.

Lorsqu’on évoque au quotidien le terme allaitement, c’est le nourrisson qui est considéré au premier plan. D’ailleurs, les campagnes médiatiques font état de ce que l’allaitement est bénéfique pour le bébé. Surtout que l’Organisation mondiale de la santé estime que le fait d’allaiter son bébé au sein réduirait considérablement le décès de plus de 820 000 enfants par an. Et aussi l’on dénombre seulement 40% d’enfants qui sont nourris au sein exclusivement. Ce faible taux provient d’une part des croyances préconçues et aussi du manque de temps de la femme allaitante. Pourtant, c’est du donnant-donnant. Dans ce sens que, plus la femme allaite son enfant, plus les risques pour elle d’avoir un cancer du sein sont peu élevés. De plus, le cancer du sein reste le plus élevé chez la femme.1 femme sur 8 risque de développer un cancer du sein. Bien que certains facteurs de risque sont déjà connus comme la prédisposition familiale, l’absence de grossesse et la ménopause tardive. Parmi les facteurs de protection, on retrouve l’allaitement. Scientifiquement, il est prouvé qu’un allaitement prolongé diminue le risque d’apparition de ce cancer.

Composé d’eau, de glucides, de lipides, de protéines, des sels et d’oligoéléments, le lait maternel contient les nutriments nécessaires à l’alimentation du nouveau-né. Il contient les anticorps et limite le risque de pathologies diverses. Pour les spécialistes, deux pistes d’avantages sont envisageables, d’abord la sécrétion de la prolactine, hormone responsable du développement et du maintien de la lactation, pendant la période de l’allaitement pourrait être bénéfique. Aussi, la diminution de la sécrétion d’hormones féminines qu’elle entraine aurait un effet favorable. Le problème cependant est la sous-information dont font preuve les femmes. Or, chaque période d’allaitement de 12 mois diminuerait ainsi le risque de ce cancer mammaire de 4,3%. En outre après l’allaitement, la poitrine se débarrasse d’un certain nombre de cellules parmi lesquelles se trouveraient des cellules avec un Adn endommagé, susceptible de générer des tumeurs. Les femmes sont appelées, à donner de leur sein au nouveau-né non seulement pour les protéger contre les différentes pathologies mais aussi pour leur bien-être à elle.

Ariane Makamte

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