Sport et handicap : Des avancées enregistrées chez les athlètes de haut niveau

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Selon le Comité International Paralympique (CIP), il y a environ 25 millions de personnes handicapées pratiquant un sport dans le monde.

« Je suis malvoyante depuis mon enfance, mais cela ne m’a jamais empêchée de faire du sport. J’ai commencé à courir avec un guide il y a deux ans. Les premières fois, j’étais un peu hésitante, mais petit à petit, j’ai gagné en confiance. La sensation de courir, d’atteindre un objectif, est indescriptible. Ça me donne un sentiment de liberté que je n’aurais jamais cru possible. Les réactions des autres ? Au début, certaines personnes avaient du mal à comprendre, pensant que c’était trop risqué pour moi, mais aujourd’hui, beaucoup m’encouragent. Quand je suis sur la piste, je ne vois pas mon handicap, je vois un objectif à atteindre », ce témoignage est celui d’Amina Fatima (32 ans), malvoyante et passionnée de course à pied. Grâce à sa passion pour le sport, elle a su braver toutes les appréciations qui subsistaient autour de son handicap.

Vigoureuse, charismatique et brave, elle vit paisiblement sans complexe. Comme elle, plusieurs autres athlètes de haut niveau et des passionnés de sport souffrants d’un handicap se fondent dans la masse et prennent part librement aux activités sportives. « Je suis en fauteuil roulant depuis un accident de voiture il y a cinq ans, mais cela n’a jamais été un obstacle pour moi. Au contraire, cela m’a poussé à trouver d’autres manières de rester actif. Je fais régulièrement du basket en fauteuil roulant et j’ai découvert un vrai plaisir à défier mes limites. Quand je suis sur le terrain, je ne pense plus à mon handicap. Je me sens simplement comme un sportif qui fait son job. Les gens ne réalisent pas à quel point la pratique du sport, même adaptée, peut être bénéfique pour la santé physique et mentale. Parfois, les gens me disent que je suis un ‘héros’, mais je ne vois pas ça comme ça. Je fais ce que j’aime, c’est tout », explique Jean-Paul Ekani, sportif en fauteuil roulant.

Dans le même sens, Sophie, amputée d’une jambe, pratiquante de natation indique : « J’ai perdu ma jambe après une maladie grave, mais ça n’a pas stoppé ma passion pour le sport. J’ai commencé à nager quelques mois après mon amputation, et l’eau a été mon échappatoire. C’est un sport qui me permet de travailler tout mon corps sans trop de contraintes physiques, et c’est génial de voir les progrès que j’ai faits. Les gens me demandent souvent si je suis motivée à nager malgré ma condition, et je leur réponds toujours que le sport m’aide à me sentir vivante, à me sentir forte. C’est une vraie thérapie, pas seulement physique, mais aussi mentale. Si je peux inspirer d’autres personnes à se mettre au sport malgré leurs limitations, alors j’aurai atteint mon objectif ».

Ces expériences montrent que le sport ne connaît pas de limites et qu’il peut être une formidable source de force et de résilience pour les personnes handicapées. Les stéréotypes sont souvent brisés par l’exemple concret de personnes qui repoussent les frontières de ce que l’on pensait possible.

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Ce chiffre inclut une large gamme d’athlètes, allant des compétiteurs de haut niveau aux amateurs, et couvre des sports adaptés dans des disciplines variées comme le basket-ball en fauteuil roulant, la natation, le tennis en fauteuil roulant, et bien d’autres.

Bien que les statistiques exactes soient plus difficiles à obtenir, des initiatives pour développer le sport pour les personnes handicapées connaissent une croissance sur le continent africain. Des événements comme le Championnat Africain de Sport Adapté voient chaque année un nombre croissant de participants. Toutefois, bien que des défis d’infrastructures et d’accessibilité demeurent dans de nombreuses régions.

Junior NTEPPE KASSI

 

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