La Nouvelle présidente de la variante cosmétique pour la région du Littoral démontre la bonne qualité pour la santé des vins KINDAK à base de plantain, ainsi que des gammes de produits cosmétiques faites à base de banane plantain.
C’est quoi le KINDAK ?
L’entreprise fait dans la production des boissons alcoolisées et non alcoolisées à base de la banane plantain. Nous proposons ces gammes variée des boissons alcoolisées et non alcoolisées, à base de plantain traditionnellement cultivés par mes propres soins dans la localité de Makak dans la région du centre. Vous avez par exemple es chips de plantains, pâtes alimentaires à base de plantain, des gels douche de plantain, le shampoing de plantain, le savon de plantain.
Y a-t-il des garantis au niveau de la santé ?
Ce sont des produits naturels, respectant plusieurs critères d’hygiène, de conditionnement, d’acheminement et au finish contenant plusieurs nutriments, vitamines pour la santé.
Pour le vin, comment ça se passe avec la fabrication et avez-vous une norme ?
Le vin se fait à base de raisins. Du coup le plantain ne saurait être appel lévin, bien que ce soit dans cette même catégorie qu’on devrait le situer. Pour ce qui est de la norme, déjà nous subissons la loi relative aux vins qui ne nous permet pas d’avoir des bénéfices. D’ailleurs un contrôleur du ministère du commerce pour défaut de vignette sur nos bouteilles peut décider du retrait pur et simple de la marchandise. Pire encore, quand je veux payer ma norme, les responsables de l’ANOR disent que ce n’est pas du vin et ne sauraient m’octroyer une norme.
D’où vous êtes venue l’idée de fabrication du vin et les produits cosmétiques à base de plantain ?
Je l’ai puisé dans l’art de vivre du peuple Africain, car beaucoup de pays s’y reconnaissent. C’est une marque art de vivre, car nous faisons dans la liquamentation (Aliments, médicaments), la nutrition, et la cosmétique. On peut donc partir de tout ce qui nous sert de nutriments, pour en faire de la cosmétique. Je suis adepte de la valorisation du potentiel naturel et culturel de l’Afrique.
Quelles autres difficultés rencontrez-vous ?
Elles sont d’ordres économiques. Nous avons besoin d’accroître la capacité de production. Voyez vous le stock prévu pour les fêtes de fin d’année est complètement épuisé, ce qui ne nous permettra pas d’honorer nos commandes. Aussi, notre législation n’a pas prévu qu’on ferait des produits alcoolisés à base de matières locales. La loi s’appuie sur l’importation des vins pour les revendre, ou alors l’importation de la matière première. Cette ambiguïté qui ne nous situe pas complique les choses. Nous nous approvisionnons en vignettes fiscales apposées sur les bouteilles
Y a-t-il des atouts dans le domaine ?
Nous disposons de beaucoup de matières premières avec près de 15 hectares pour un début de champ de plantain que nous exploitons depuis 2017- 2018. Malgré cela nous avons besoin des équipements pour augmenter la capacité de production.
Comment s’effectue la promotion et la distribution de vos produits ?
Nous la faisons par des séries de dégustation de temps en temps à divers points de vente. C’est par exemple le cas au lieu dit MBOM, face poste Akwa-Douala. Nous le faisons aussi au centre international de l’artisanat à Yaoundé, face intendance, boutique 108 chez Mum Market où ces produits sont vendus. Disons que nos produits sont sur les grandes surfaces commerciales dans l’essentiel des villes du Cameroun. Nous nous déployons aussi dans les médias pour faire connaître nos produits.
Propos recueillis par Jean-Claude KENDEG