Centre hospitalier régional d’Oyem, “non il n’y a pas de débit de boisson dans cet hôpital” dixit le Directeur Général du CHR d’Oyem
Le centre hospitalier régional d’Oyem dans la capitale de la province du Woleu-Ntem a fait les choux gras d’une certaine presse à travers une publication scandaleuse le 25 février 2022. Fort heureusement, les responsables dudit centre hospitalier sont montés au créneau pour condamner et dénoncer cette publication sans fondement et donc l’intérêt n’est autre que de salir l’image de cette structure sanitaire provinciale.
Après la publication sans fondement de l’article sur l’existence d’un débit de boisson dans l’enceinte du centre hospitalier régional d’Oyem, la réaction fracassante des autorités de cette structure sanitaire et parvenu à notre rédaction ne s’est pas faite attendre. <<Un article paru récemment dans Gabon Média Time, un média en ligne faisait état de l’existence d’un débit de boisson au sein du CENTRE HOSPITALIER REGIONAL D’OYEM dans lequel patients et personnels défileraient allègrement. Au vu des images qui y sont associées, il s’agirait d’un snack-bar qui ressemble, en tout point, au commun de ce qui se fait dans la cité.
RAPPEL DES FAITS ET REALITES
Le Centre Hospitalier Régional d’Oyem dispose de deux unités de restauration : La première, gérée par un prestataire de service sert pour l’alimentation des malades et du personnel d’astreinte et de garde. Elle est régie par la convention (caduque) signé entre l’hôpital et le prestataire. La deuxième est un mini restaurant géré par un groupe de personnel de l’hôpital. Ce dernier résulte d’un contrat de gré à gré entre la direction antérieur et le groupe d’agents. Les termes y relatifs permettent au dit restaurant de mener une activité de restauration pour les visiteurs et autre personne voulant s’y rendre.
A ce jour, on y sert uniquement de la nourriture et de la boisson non alcoolisée contrairement à ce qui se faisait il y a quelques mois en arrière. Les 2 unités fonctionnent normalement selon les nouvelles orientations que leurs gérants ont reçues de la nouvelle direction générale. L’existence des débits de boissons aux alentours et non à l’intérieur de l’hôpital n’est pas un fait nouveau. A ce jour, deux grands bars font face à l’entrée de la structure de soins. Il y a encore quelques temps, certains agents de l’hôpital allaient y passer du temps laissant de côté les postes de travail.
Les mesures prises par le nouveau directoire ne permettent plus à un agent en service de se retrouver en dehors de son poste et qui plus est, en dehors de l’hôpital. Les instructions fermes ont été données aux agents de sécurité de veiller à ce que les entrées et sorties de la structure soient régulées et toutes les activités qui se font dans l’hôpital sont désormais règlementées.
Quant aux déversements des eaux usées, il serait difficile de le prouver car le système de canalisation de l’hôpital qui était jusque-là non identifié a été remis à jour allant du curage de caniveaux à la mise en place des systèmes d’évacuation, et ce en prévention de la saison des pluies à venir. Les images annexées à la présente note faisant foi. En conclusion, L’article paru le 25 Février sur Gabon Média Time ne saurait coller à la réalité actuelle de l’hôpital tant beaucoup de faits et de réformes plaident le contraire. L’existence d’un débit de boisson, le manque de produits pharmaceutiques et les eaux usées qui dégoulinent le sol ne relève que d’une utopie et d’une volonté manifeste de nuire et de ralentir les nouvelles réformes en cours au sein de l’hôpital.>> A expliqué le Directeur Général du centre hospitalier régional d’Oyem très frustré des allégations d’un tel média.
Aubin Nguema