Centre international de référence Chantal Biya Activités scientifiques du 1er semestre 2024 passés au scanner

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Les travaux de la 20e session du conseil scientifique, qui s’est tenue ce 16 juillet 2024, dans la salle de conférences du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/SIDA (Circb), ont porté sur l’évaluation des principaux projets de recherche du CIRCB des 6 premiers mois de l’année 2024 et le suivi de l’exécution des recommandations de la dernière session du conseil scientifique tenue le 21 novembre 2023.

 

Le Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/SIDA, dirigé par le Pr. Alexis Ndjolo, s’efforce d’améliorer la qualité des soins et des services offerts aux individus infectés et touchés par le VIH/SIDA. Ce mardi 16 juillet 2024, s’est tenue dans la salle de conférences du CIRCB, la 20e session du conseil scientifique, présidée par le Pr Carlo Federico Perno, président du conseil scientifique, en présence du directeur général du CIRCB, le Pr Alexis Ndjolo et d’autres membres. Tout a commencé par la cérémonie protocolaire sous le regard bienveillant du président du Conseil scientifique.

Nous avons eu droit au mot de bienvenue du Directeur général du CIRCB et du président du conseil scientifique. Après vérification du quorum, le président du conseil scientifique a déclaré ouverts les travaux. Pour cette 20e session, les membres du comité scientifique ont examiné et adopté le projet d’ordre du jour, le procès-verbal de la 19e session du conseil scientifique tenue le 21 novembre 2023, suivi de l’exécution des recommandations de la dernière session du conseil scientifique tenue le 21 novembre 2023 et ils ont terminé par l’évaluation des principaux projets de recherche du CIRCB exécutés au 1er semestre 2024.

Et en ce qui concerne la recherche sur le VIH/sida, le Président du conseil scientifique rassure. « Après 18 ans de travail, le Circb s’est beaucoup amélioré, maintenant il est important que ses travaux soient reconnus davantage sur le plan national et international », confie le Pr. Carlo Federico Perno. Le VIH est un facteur favorisant des cancers : les cancers du col de l’utérus et les cancers du foie, entre autres. « Il est important que le CIRCB ne s’occupe pas simplement de l’aspect VIH, mais aussi de ces commodités qui viennent se greffer au cancer », a expliqué Pr. Alexis Ndjolo, directeur général du CIRCB.

Aujourd’hui, grâce au dynamisme et à la clairvoyance du Pr. Alexis Ndjolo, les résultats de recherche du Circb sont utilisés sur le territoire national et même en Afrique centrale. « C’est un travail qui a commencé depuis assez longtemps, mais qu’on voudrait améliorer à partir de cette année par l’acquisition des équipements nous permettant de faire des diagnostics précis des cancers ». « Je pense au papillomavirus humain, je pense aux cancers qui méritent d’être diagnostiqués de façon précise, et quand ils le sont, ils permettent également une prise en charge de qualité », explique le directeur général du CIRCB, le Pr Alexis Ndjolo. Le CIRCB a un bureau Forum qui est en activité pour l’optimisation du traitement du VIH au niveau national, en collaboration avec le ministère de la Santé publique.

Ce qui n’est pour le directeur général du CIRCB que des motifs de satisfaction. « Le CIRCB, comme tous les ans, évalue avec son conseil scientifique les activités scientifiques qui sont menées. » Là, au terme des six premiers mois de l’année, nous avons procédé à l’évaluation des principaux projets, nous avons également apprécié les publications qui ont été faites. S’agissant d’abord des publications, 25 ont été faites pour les six premiers mois. « À ce rythme, nous pensons que notre niveau habituel, c’est-à-dire celui des 30-40, sera évidemment atteint en fin d’année », se réjouit le directeur général du CIRCB. Le Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/SIDA (CIRCB) organise régulièrement des sessions scientifiques pour diffuser les résultats de ses recherches et partager ses connaissances avec la communauté scientifique. Ces sessions sont l’occasion pour les chercheurs du CIRCB de présenter leurs travaux à un public international et de discuter des dernières avancées dans la lutte contre les maladies infectieuses.

S’agissant maintenant des principaux projets, il faut dire que l’accent a été mis sur le VIH pédiatrique, c’est-à-dire des enfants, et sur la prévention de la transmission mère-enfant, et également la sécurisation des adolescents.

Le Conseil scientifique a en effet pour rôle d’approuver les grands axes de recherche et d’enseignement du CIRCB et d’évaluer l’activité scientifique du Centre. L’instance se réunit deux fois par an.

Elvis Serge NSAA et Charone DONGMO Stg

 

« Il y a des districts de santé dont les chiffres sont appréciables, mais d’autres où il faut encore faire beaucoup d’efforts ».

Pr. Alexis Ndjolo, directeur général du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/SIDA.

Ce sont des projets qui ont été faits avec des partenaires comme Unicef. En ce qui concerne le projet sur la prévention de la transmission mère-enfant qui est toujours en cours, nous comptons évaluer toutes les régions du Cameroun, mais aujourd’hui nous avons seulement eu les résultats préliminaires du projet qui a été mené par la région du Nord, et là-bas les chiffres ne sont pas très satisfaisants. Il y a des districts de santé dont les chiffres sont appréciables, mais d’autres où il faut encore faire beaucoup d’efforts.

La raison est probablement les ruptures de stocks, les pannes des équipements des appareils de diagnostic. Voilà ce qui peut expliquer ce retard. Nous allons essayer d’avoir une bonne cartographie, une bonne situation des autres régions du pays. Le problème aussi qui se pose depuis un certain temps, ce sont les locaux étroits du CIRCB qui ne permettent pas d’avoir des espaces de qualité et de pouvoir également mettre vos équipements acquis en fonctionnement.

C’est un gros effort qu’il faudrait avec l’appui de la hiérarchie et des partenaires. On pourra certainement avoir des espaces additifs pour le CIRCB. C’est un gros challenge en ce moment. Maintenant, en ce qui concerne les effectifs des personnels scientifiques, nous pensons que la progression est bonne, nous avons fait des propositions de développement des ressources humaines sur les cinq prochaines années. En ce moment, ces ressources humaines, surtout les ressources scientifiques, sont en nette progression. Nous comptons au terme des années 2026 avoir au moins une centaine de personnels scientifiques, ce qui serait très bien pour le Circb.

Propos recueillis par Charone DONGMO Stg

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