CTA de Nkembo, Diagnostic du VIH chez l’enfant née de mère séropositive les recommandations du Dr Gisele Ogoulingende Indjele épse Mibindzou

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Le diagnostic du VIH chez l’enfant née de mère séropositive au cœur des échanges le 18 février 2022 entre le Dr Gisele Ogoulingende Indjele épse Mibindzou  responsable du centre de traitement ambulatoire de Nkembo dans le deuxième arrondissement de Libreville et les personnes vivantes avec le VIH. Objectif, édifier les PEVVIH sur les précautions à prendre afin d’éviter toute contamination du nouveau née au VIH.

 

Avec la prise en charge effective de personnes vivantes avec le VIH, il est désormais possible de concevoir et accoucher son bébé sans que ce dernier ne soit contaminé par le VIH. « Nous avons des femmes enceintes que nous suivons dans nos centres de prise en charge et c’est l’occasion pour nous d’informer ces femmes enceintes, ces futures mères séropositives qu’il y a une possibilité d’éviter que ces enfants naissent contaminé par le VIH. Nous avons discuté de toutes les méthodes, nous avons aussi informé ces mamans que malgré toutes les précautions prises, il y a un temps où le nouveau-né peut encore être contaminé en salle d’accouchement. Pour cela, il y a des examens notamment la première PCR qu’on doit faire dès la naissance du bébé pour savoir si ce nouveau-né n’est pas contaminé au VIH, la seconde PCR après 4 à 6 semaines de vie, la troisième PCR six mois après le sevrage. Ces examens sont gratuits et nous recommandons urgemment à nos mamans séropositives cela pour connaitre le statut de leur bébé. » A expliqué le Dr Gisèle Ogouligende Indjele epse MIbindzou

Toutefois, pour éviter les formes graves du VIH chez le nouveau-né, la femme enceinte séropositive doit tous les jours à la même heure prendre ses médicaments afin de faire sa défense immunitaire notamment le CD4, cela va baisser la charge virale dans son sang et à ce moment le risque de transmission du VIH au bébé va devenir extrêmement faible. Contrairement à celle qui ne prend pas correctement son traitement, le risque de contamination est très élevé.

Pour  le Dr Gisèle Ogouligende Indjele epse MIbindzou,  ces bébés peuvent être diagnostiqués dans la salle d’accouchement en faisant une PCR appelé ‘’PCR zéro’’ et si la PCR est positif, le nouveau-né doit immédiatement être mis sur traitement avec une combinaison de trois thérapie appelé trithérapie. En cas de résultat négatif de la PCR du nouveau-né, il faut attendre 6 semaines avant  de refaire une autre PCR et si c’est toujours négatif, il faut refaire une autre PCR par ce que durant la période de 0 à moins de 18 mois, ce sont les anticorps maternels qui circulent encore dans le sang du bébé  et c’est à partir de 18 mois que le diagnostic final va déterminer  le statut sérologique du bébé.

Il est nécessaire de rappeler que les enfants séropositifs doivent être amenés dans les centres de prise en charge pour être suivi. Et si ces enfants prennent bien leurs ARV,  leurs charges virales seront indétectables. Il est conseillé aux mamans de bien surveiller leurs enfants afin que ces derniers ne se blessent pas lorsqu’ils jouent entre eux. La causerie animée par des questions réponses s’est achevée par un partage de repas communautaire.  

 

Saint clair kengue

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