Sur instruction du ministre de la santé et des affaires sociales Dr Guy Patrick Obiang Ndong, le laboratoire national de santé publique, continu son action de laboratoire de référence au Gabon dans les activités de relance afin d’offrir aux usagers, des services de qualité. C’est dans cette optique que s’est tenu le 24 mars 2023 à Libreville, le 1er dialogue de gestion du laboratoire nationale de santé publique conformément à la note circulaire du Premier Ministre Alain Claude Bilie By Nze qui recommande la tenue des dialogues de gestion entre la tutelle et les opérateurs sous tutelle.
Les participants au premier dialogue de gestion du laboratoire national des santé publique pour le compte de l’année 2023 ont noté avec satisfaction et ce malgré quelques difficultés rencontrées au cours de l’année écoulée, l’atteinte des objectifs assignés notamment en assurant la réalisation des infrastructures sanitaires, par l’augmentation de l’offre des analyses biologiques, par la formation et le recyclage du personnel et en améliorant son cadre juridique par l’élaboration de la politique nationale des laboratoires et l’élaboration des procédures en matière de contrôle d’assurance qualité qui est actuellement en cours de finition. «Outre le bilan 2022 des activités du laboratoire national de santé que nous avons passé en revue, nous nous sommes attardés sur les questions liées au budget ainsi qu’au volet technique, ce qu’il y a lieu de retenir c’est que le laboratoire national de santé publique est en train d’opérer sa mue aussi bien sur le plan infrastructurel que sur le plan des équipements, et le nouveau directeur nous donne satisfaction eu égard au budget qui a été soumis à notre appréciation et en terme de perspective pour l’année 2023, nous avons élaborer et déterminer certains engagement notamment l’amélioration de l’offre en analyse médicale, assurer la coordination des services de laboratoire avec un système de contrôle national de la qualité ; Améliorer la gouvernance par la révision du texte qui crée le Laboratoire National de Santé Publique, la validation de la Politique nationale des Laboratoires et du plan stratégique, continuer à améliorer le cadre et l’environnement de travail, construction de l’annexe, acquisition des moyens roulants, accentuer les activités de prévention, de surveillance et riposte contre la maladie et des risques en santé publique, mener des missions de formation et de contrôle des opérateurs dans le domaine de la biologie médicale (y compris les laboratoires privés), élaboré le Règlement Intérieur, et préparer l’accréditation du Laboratoire National de Santé Publique pour 2024. » A expliqué Martin Essono Ndoutoumou le responsable du programme Offre et Accès aux soins du ministère de la santé et des affaires sociales.
Soucieux de hisser encore plus haut les offres du laboratoire national de santé publique en 2023, le top management n’entend ménager aucun effort pour la satisfaction des populations et le rayonnement des laboratoires nationaux de santé publique du pays. «L’expérience de la covid-19, nous a amenés à constater les quelques manquements qu’on avait et depuis 2022 nous avons rédigé la politique nationale des laboratoires, nous avons rédigé le plan stratégique des laboratoires, nous avons développé de nouvelles analyses, pour éviter que si nous avons potentiellement une épidémie qui vient, qu’on soit obligé de prélever les premiers sujets et de transporter les prélèvements jusqu’à Franceville, c’est ainsi que 2022 nous a permis de réaliser tout ce qui est diagnostique spécifique sur la variole du singe, le papilloma virus, les picotements pathogènes, et aujourd’hui nous participons activement à la surveillance de la maladie et des maladies à potentiel épidémiques. Je dois dire que les demandes en biochimie sont très fréquentes chez nous et le laboratoire national de santé publique ne fait pas assez d’examen donc nous avons pu acquérir de nouveaux automates qui configurent rapidement les différents bilans qui sont beaucoup solliciter par nos populations, nous avons pu augmenter le nombre d’analyse qui était offerte initialement à 37 ce qui fait que aujourd hui nous faisons par an près de 20.000 analyses qui sont proposé aux populations et je rappelle que notre structure pratique les couts sociaux et les missions du laboratoire national de santé répondent aux exigences du règlement sanitaire international, cela signifie le contrôle de qualité de tous les laboratoires du réseau national des laboratoires du Gabon. » A laissé entendre le Dr Armel Mintsa Directeur du Laboratoire national de santé publique.
Il convient de préciser que Laboratoire national de santé publique répond aux normes de l’OMS en la matière en ce sens qu’il respecte les piliers y relatifs notamment la coordination des services de laboratoire ; les capacités de laboratoire pour les maladies et événements prioritaire ; les systèmes de gestion de la qualité ; le prélèvement et transport des échantillons ; la biosécurité et bio sureté ; la surveillance en laboratoire et interventions de santé publique.
Agnès Koumba