Gabon/l’Ordre national des sages-femmes délivre ses premières attestations d’inscription au tableau de l’ordre

L’ordre national des sages-femmes du Gabon a procédé le 13 juillet 2023 à Libreville à la remise des attestations d’inscription des sages-femmes au tableau de l’ordre conformément à l’article  22 de la loi Numéro 038/2020 qui stipule que l’exercice de la profession de sage-femme sur le territoire gabonais est subordonnée à l’inscription préalable au tableau de l’ordre national des sages-femmes.

De la parole à l’acte. Deux années après son élection, le bureau de l’ordre national des sages-femmes du Gabon procède à la remise des attestations des sages-femmes inscrites au tableau de l’ordre. Une cérémonie forte d’empreinte présidée par Rachel Ibinga Koula présidente de l’ordre national des sages-femmes du Gabon. « L’article 22 de la loi dit que l’exercice de la profession de sage-femme en République gabonaise est subordonnée au préalable à l’inscription au tableau de l’ordre et donc comme nous avons eu notre ordre professionnel en 2020, les sages femmes doivent se conformer à la loi. Toutes celles qui sont sorties avant 2020 doivent s’inscrire à l’ordre pour être conforme par ce que à ce jour les sages femmes travail dans l’illégalité puisqu’on a une loi et tous nous ne sommes pas inscrites au tableau de l’ordre. Donc cette cérémonie que nous avons mené aujourd’hui et qui consistait à remettre les attestations aux sages femmes qui sont déjà inscrites au tableau de l’ordre, leur permettra non seulement d’ajouter le numéro inscrit sur l’attestation sur leur cachet puisqu’il y a certaines pharmacies qui exigent aujourd hui  la présence du numéro de l’ordre sur le cachet de la sage femme comme tout corps médical d’ailleurs. C’est pourquoi nous aussi on s’aligne sur cette même logique. Nous avons délivré les attestations, et  maintenant elles vont réécrire leur cachet de travail idem pour celles qui sont dans le privé elles vont désormais mettre le numéro inscrit sut leurs attestations sur le cachet et toutes celles qui font les prestations aussi bien publique que privé désormais pourront être servi dans les officines. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres puisque à travers cette attestation, on justifie son appartenance à un corps professoral médical.

Le tableau est tenu à jour par le conseil de l’ordre et chaque année, ce tableau est communiqué au ministère de la santé et des affaires sociales, aux gouverneurs des provinces, aux préfets, et aux parquets des tribunaux, une liste des sages-femmes inscrites est également transmise chaque année à ces différentes administrations publiques. Donc si vous n’êtes pas inscrite à l’ordre, vous ne pourrez pas bénéficier des différents projets mis sur pied par l’ordre notamment le renforcement des capacités puisque comme les sages femmes sont déjà inscrites on a un fichier et à travers ce fichier et connaissant les capacités des unes et des autres, on ferra dans le cadre du mentorat une évaluation des compétences pour une mise à jour des compétences des sages-femmes ceci conformément aux prescriptions du code gabonais de la santé qui voudrais que tout les trois ans les compétences des sages-femmes soient mis à jour.

Il y a plus de 47 ans aujourd’hui nos aînées ont voulu mettre sur pied l’ordre mais elles avaient rencontré les difficultés, elles ont mutée en association. L’association a fait le plaidoyer auprès des plus hautes autorités pour mettre en place cet ordre et aujourd’hui j’invite tout simplement les sages femmes à s’inscrire au tableau de l’ordre et lorsque nous allons sortir de notre assemblée générale qui se tiendra au mois d’août prochain, le premier chantier que nous allons lancer sera la formation par ce que on va formé les sages femmes, on va valider leur compétence, elles vont intégrées l’ordre professionnel, elles vont travaillé et au fur et à mesure de leur expérience professionnelle on va renforcer leur capacité. » A-t-elle expliqué.

La coupure du Gâteau a marqué l’ultime point inscrit à l’ordre du jour de cette cérémonie solennelle qui a vu la présence des sages-femmes de l’intérieur du pays de passage à Libreville notamment celle du Moyen-Ogooué.

Saint clair kengue