Ces chiffres ont été relevés par Sylvain Nga Onanas, Président du Syndicat National des personnels des établissements/ entreprises du secteur de la santé du Cameroun (Cap/Santé), lors de l’Assemblée générale extraordinaire, des syndicats des personnels des établissements/entreprises du secteur de la santé du Cameroun syndicats CAP/Santé et du Syndicat national des personnels médico-sanitaires du Cameroun (Synpems), qui s’est tenue le samedi 26 mars 2022, au foyer culturel Bangou de Yaoundé.
Au cours cette assise, il a était demandé, entre autres au gouvernement l’intégration à la fonction publique ou la contractualisation des 27 000 temporaires qui travaillent dans le noir ; l’élaboration d’un chronogramme de contractualisation progressive de ces derniers ; l’accélération de la révision du statut particulier des fonctionnaires des corps de la santé ; l’intégration des maïeuticiens ; des sages-femmes ; les biologistes, les brancardiers, les ambulanciers et même les agents de surface dans le statut des fonctionnaires des corps de la santé; la prise en charge médicale de ces personnels malades et le classement des personnels de BAC+3 en 8ème catégorie (B1 et B2).
Dans le cadre du dialogue social mis en place entre le ministère de la Santé publique et les Syndicats professionnels Synpems et CAP/ Santé, l’Assemblée générale extraordinaire des syndicats des personnels des établissements/entreprises du secteur de la santé du Cameroun syndicats CAP/Santé et du Syndicat national des personnels médico-sanitaires du Cameroun (Synpems), qui s’est tenue le 26 mars 2022, au foyer culturel Bangou de Yaoundé.
L’ordre du jour portait sur la concertation entre la base syndicale et les Présidents des Syndicats des personnels médico-sanitaires du Cameroun. Ont pris part à cette assise, les infirmiers et autres personnels venus des Hôpitaux publics du Cameroun, l’Hôpital central de Yaoundé, l’Hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, l’Hôpital central de Yaoundé, du Centre hospitalier universitaire de Yaoundé (CHU), l’Hôpital général de Yaoundé…, etc.
Aujourd’hui, l’environnement est fait des revendications et des mouvements d’humeur un peu partout dans notre pays. Il faille recadrer notre mouvement et recadrer les revendications, il faille que la base aujourd’hui nous donne la légitimité de continuer à nous battre pour les meilleures conditions de travail des personnels médico-sanitaires. Donc, aujourd’hui, c’est un temps d’arrête. Pour que les responsables syndicaux puissent rendre compte de leurs activités, rendre compte du partenariat avec le gouvernement, de ceux qu’ils ont pu obtenir et de ce qu’ils attendent.
Au cours cette assise, les délégués ont présenté leurs doléances aux présidents des syndicats, histoire d’éviter des interprétations erronées. Il était demandé, entre autres, par les syndicalistes : un groupe de travail chargé du dépouillement des dossiers de recensement des temporaires assortie de l’élaboration d’un chronogramme de contractualisation progressive de ces derniers. Et enfin l’accélération de la révision du statut particulier des fonctionnaires des corps de santé ; les primes pour des personnels médicaux et paramédicaux, la revalorisation de leur salaire, la prise en charge médicale de ces personnels malades et le classement des personnels de BAC+3 en 8ème catégorie (B1 et B2).
« Nous voulons qu’à la sortie de cette Assemblée générale extraordinaire, que tous les Agents Psychosociaux (APS) soient recensés et immatriculés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ; nous voulons une révision du statut particulier des personnels soignants de la fonction publique qu’on a oublié : les maïeuticiens, les sages-femmes, biologistes, brancardiers, ambulanciers et même les agents de surface qui travaillent dans les hôpitaux », a souligné Sylvain Nga Onanas, Président du Syndicat National des personnels des établissements/entreprises du secteur de la santé du Cameroun (Cap/Santé). A l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire, les personnels ont donné aux responsables le droit de rompre les négociations avec le gouvernement si dans les 60 jours, les temporaires des formations publiques n’étaient pas intégrés, si les accompagnateurs psycho sociaux travaillant dans les formations sanitaires publiques n’étaient pas immatriculés à la CNPS, si l’ETA ne procédait pas à la reconstitution des carrières des ex temporaires de 2010, si le gouvernement n’attribuait pas l’indemnité de non logement aux personnels de santé de la 1ere à la 6eme catégorie, si les ONG comme : la Cameroon Development Corporation (CDC), Médecins Sans Frontières, Georges-Town, qui utilisent des agents psychosociaux ne reversent pas leurs cotisations à la CNPS. Si rien n’est fait, il y aura la grève à partie du 1er juin 2022 dans les hôpitaux publics.
Elvis Serge NSAA