Incendie au carrefour Efoulan L’hôpital de district reprend du service
Suite à l’incendie qui s’est déroulée hier après-midi au quartier Efoulan, les populations sont restées spectatrices en voyant le fruit de toute une vie disparaitre devant leurs yeux. La panique ce jour-là s’est grandement fait ressentir, notamment à l’hôpital de district d’Efoulan situé non loin du site du drame, où l’évacuation s’est faite du tic au tac.
Hôpital de district d’Efoulan non loin du lieu de l’incendie
Ici, à l’Hôpital de district d’Efoulan ; l’atmosphère reste palpable alors que les activités y suivent sereinement leur cours, suite à l’incendie qui a envahi le carrefour Efoulan l’après-midi du 8 Juillet 2024. La population qui sature ce lieu en cette matinée, au lendemain du drame laisse penser qu’ici, l’on se remet du traumatisme et des émotions.
A première vue il serait difficile de penser que pas plus tard que hier on a assisté à une panique générale dans ce district où les patients accompagnés de leur garde-malades libéraient à toute vitesse l’hôpital de peur de se faire prendre par les flammes.
Les malades qui avaient été évacués la veille dans la foulé ont pu regagner leur chambre d’hôpital. A côté, les infirmières, médecins et autres spécialistes de santé paraissent indifférents vis-à-vis de l’incendie. Selon certaines sources, le personnel de santé qui était là hier n’est pas la même que celle qui a pris service aujourd’hui. Aussi, ils n’ont pas voulu s’exprimer sur le sujet.
Toutefois, en accordant un regard pointilleux aux détails, l’on remarque très vite que les employés paraissent assez distants, et l’atmosphère ne semble pas aussi calme que ça ; mais le personnel sanitaire semble ne pas avoir été autorisé à donner une quelconque information aussi minime soit-elle.
En effet pour chaque personnel de service que les équipes du journal Echos Santé a interrogé, la suite n’a pas toujours été favorable car nous avons été reconduits vers le directeur de l’hôpital. Pour certains, il faudrait aller voir le directeur, et pour d’autres ils n’en savent absolument rien. Ils restent méfiants vis-à-vis de toute personne qui soulèverait ce sujet devant eux, à tel point que certains préfèrent mettre leur masque avant de dire quoi que ce soit à ce sujet.
L’agitation qu’il y a eu hier n’a pas suffi à dissuader les employés de l’hôpital à venir travailler aujourd’hui, et encore moins les populations à venir se faire soigner, même s’ils le faisaient avec un regard rempli de tristesse mais beaucoup plus d’inquiétude. Aussi, l’hôpital reste bondé, et peut-être même un peu plus qu’à l’accoutumé.
Charon DONGMO Stg/Frieda NGO YEM Stg