Jeux universitaires N’Gaoundéré 2023 : Les participants immunisés contre la méningite

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Le Centre médico-social de l’université de Yaoundé II, a administré environ 400 doses de vaccin aux personnels et athlètes retenus dans le cadre des jeux universitaires Ngaoundéré 2023.

La méningite est une inflammation des tissus qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Dans le cadre des jeux universitaires 2023, le volet sanitaire a été pris en compte par l’équipe médicale de la Fédération nationale du sport universitaire (FENASU). En ce qui concerne l’université de Yaoundé II, le personnel et les athlètes ont été immunisés contre la méningite. En effet, une équipe du Centre international de vaccination s’est déplacée pour la circonstance au campus de Soa. Après l’identification individuelle sur la base des listes signées du recteur, l’athlète ou le responsable ont reçu le vaccin. Environ 400 doses de vaccin ont été administrées. Le nouveau vaccin a une efficacité de 90 à 95% pendant quelques années au moins. L’efficacité de la vaccination à plus long terme n’est cependant pas encore démontrée car l’expérience avec ce vaccin est encore récente. Le nombre de doses supplémentaires pour considérablement réduire le risque jusqu’à l’âge de 20 ans n’est dès lors pas encore connu.

Les vaccins contre le méningocoque sont recommandés pour les sujets qui sont à un plus haut risque d’infection en raison d’un problème de santé sous-jacentes et pour ceux qui sont exposés à un risque supérieur d’exposition à celui de l’ensemble de la population. D’après le Dr Nganné, la méningite est une inflammation des membranes qui recouvrent le cerveau. Elle résulte le plus souvent d’une infection virale ou bactérienne. Bien que la maladie soit présente tout au long de l’année, on observe des variations saisonnières : la plupart des cas surviennent lors de la saison sèche dans les régions tropicales. Une région notable est la « ceinture de méningite » de l’Afrique subsaharienne où la majorité des cas surviennent entre les mois de décembre et de juin. La méningite virale, qui se déclare parfois après les oreillons, n’est pas très dangereuse. Par contre, la méningite bactérienne peut être grave, mais elle réagit bien aux antibiotiques si le diagnostic est suffisamment précoce. Ces dernières années, plusieurs cas de méningites bactériennes fatales chez des enfants ont fait l’actualité, alors que le risque d’infection reste cependant faible. Aussi, la Commission suisse pour les vaccinations et l’OFSP ne recommandent actuellement pas la vaccination de groupes entiers de population malgré la récente commercialisation d’un nouveau vaccin. La vaccination peut cependant être recommandée dans des situations particulières.

Douleurs musculaires

La détection précoce des signes de la maladie, et la réaction rapide à ces signes, gardent cependant toute leur importance, même après vaccination, cette dernière ne protégeant pas contre tous les agents de la méningite. Une inflammation des méninges (méningite) peut être causée par des bactéries ou par des virus. Elle peut entraîner le décès ou laisser des séquelles. Les méningocoques n’entraînent pas toujours une inflammation des méninges. Ils produisent souvent également une infection généralisée du sang (septicémie) qui peut conduire à des conséquences sérieuses, voire au décès en quelques heures. La détection précoce de la maladie est importante, mais elle n’est pas facile, les symptômes pouvant varier d’une personne à l’autre et n’étant que rarement tous présents. La fièvre et souvent les vomissements en font partie et sont souvent les seuls signes présents chez les enfants en bas âge. Des maux de tête, une éruption cutanée, des douleurs musculaires, un état général diminué, une raideur de nuque, ainsi que, plus tardivement, des troubles de la conscience et, signe d’alarme majeur, des pétéchies (saignements punctiformes de la peau) sont d’autres symptômes de la maladie. A la moindre suspicion, les parents devraient faire rapidement appel à un médecin qui, en fonction de son appréciation clinique, fera hospitaliser l’enfant le cas échéant. La détection précoce des signes de la maladie, et la réaction rapide à ces signes, gardent cependant toute leur importance, même après une vaccination, cette dernière ne protégeant pas contre tous les agents de la méningite.

E.S.N

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