Journée mondiale du cœur 2025 : 925 bourses spécialisées pour former les médecins d’Afrique

Face à la gravité des décès liés aux maladies cardiovasculaires sur le continent, la Fondation Merck, aux côtés des Premières Dames d’Afrique et d’Asie, mise sur la formation médicale pour inverser la tendance.

Les bourses spécialisées offertes visent à renforcer les compétences des médecins dans des domaines clés tels que la prévention cardiovasculaire, la cardiologie, le diabète, l’endocrinologie, ainsi que la prise en charge de l’obésité et du surpoids.

D’après la Fédération mondiale du Cœur, les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité en Afrique subsaharienne, avec plus d’un million de vies perdues chaque année. 

A l’occasion de la journée mondiale du cœur, la fondation Merck et ses partenaires  les Premières Dames d’Afrique et d’Asie, les Ministères de la Santé, les sociétés médicales et le monde universitaire, ont  offert 925 bourses d’études à des médecins de 52 pays. Ces bourses sont des accompagnements pour : les diplômes post-universitaire en ligne d’un an et Master de deux ans sur la prévention cardiovasculaire, cardiologie, diabète, endocrinologie, nutrition clinique et gestion de l’obésité et du poids – un programme de bourses cliniques d’un an pour le diabète et l’hypertension  et un Master spécial de trois mois sur le diabète en anglais, français, portugais et espagnol.

Cette initiative intervient dans le cadre de son «Programme national de points bleus du diabète et l’hypertension». Dans le cadre de ce programme, la Fondation Merck les premières dames d’Afrique et d’Asie  ont accordé au total plus de 2 400 bourses à des médecins de 52 pays dans 44 spécialités médicales critiques et mal desservies.

Selon la Fédération mondiale du Cœur, les maladies cardiovasculaires (MCV) sont la deuxième cause de décès en Afrique subsaharienne, tuant plus d’un million de personnes chaque année. De manière alarmante, l’hypertension artérielle est responsable de plus de la moitié des décès liés aux MCV sur le continent, ce qui souligne l’urgence de mesures préventives et d’une sensibilisation accrue à la santé cardiovasculaire.

Par conséquent, la Fondation Merck a lancé une série d’initiatives de sensibilisation communautaire visant à promouvoir un mode de vie sain et à mettre l’accent sur la prévention, le dépistage précoce et la prise en charge efficace du diabète et de l’hypertension.

En outre, en partenariat avec les Premières Dames Africaines, la Fondation Merck a publié des livres de contes pour enfants et des films d’animation adaptés « La Tension de Mark » et « Jude Sans Sucre ». « À l’occasion de la Journée Mondiale du Cœur 2025, je suis ravie de partager ces livres. Les premiers films d’animation en Afrique conçus pour sensibiliser les enfants et les jeunes sur l’hypertension, diabète et l’importance d’un mode de vie sain sur le continent et au-delà. Ces films sont des adaptations de nos livres de contes pour enfants et visent à inciter les communautés à réduire leur consommation de sucre et de sel, à faire de l’exercice régulièrement, à consommer des aliments nutritifs et à éviter de fumer. En promouvant ces habitudes, nous pouvons lutter contre le diabète et l’hypertension, qui sont les principaux facteurs de risque de complications graves et de maladies cardiaques, et donner aux générations futures les moyens de mener une vie plus saine », a ajouté la Sénatrice Dr. Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck.

A lire aussi: Implants chirurgicaux : l’hôpital Laquintinie de Douala a de la réserve

En rappel, la Fondation Merck, créée en 2017, est la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne. Elle  vise à améliorer la santé et le bien-être des populations et à faire progresser leur vie grâce à la science et à la technologie. Nos efforts sont principalement axés sur l’amélioration de l’accès à des solutions de soins de santé de qualité et équitables dans les communautés mal desservies, à renforcer les capacités de recherche sur les soins de santé et la recherche scientifique, l’autonomisation des filles à travers l’éducation et l’autonomisation des personnes en STEM (Science, technologie, ingénierie et mathématiques) avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes.

Ghislaine DEUDJUI