Médicaments vétérinaires Les faux médicaments d’une valeur de 100 millions de FCFA détruits

Le président de l’Ordre national des vétérinaires du Cameroun, Dr Albert ICHAKOU en collaboration avec la Direction des services vétérinaires du ministère de l’Élevage, des pêches et des industries animales, a procédé à la saisie et destruction des médicaments et produits vétérinaires d’une valeur avoisinant 100 millions FCFA, dans les régions de l’Ouest, de l’Extrême-Nord, du Centre et du Sud.

Le président de l’Ordre national des vétérinaires du Cameroun, Dr Albert ICHAKOU

La circulation des faux médicaments dans les pharmacies vétérinaires au Cameroun est un problème majeur qui a des conséquences néfastes sur la santé animale et humaine. Selon une étude de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), 10 à 30 % des médicaments vétérinaires vendus dans les pays en développement sont des faux. Au Cameroun, ce chiffre pourrait être encore plus élevé. Les faux médicaments vétérinaires peuvent avoir des conséquences graves sur la santé animale. Les faux médicaments ne sont pas toujours efficaces contre les maladies qu’ils sont censés traiter, ce qui peut retarder la guérison des animaux et aggraver leur état.

L’utilisation d’antibiotiques contrefaits peut contribuer à l’émergence de bactéries résistantes, ce qui constitue une menace majeure pour la santé humaine et animale. Les faux médicaments peuvent contenir des substances toxiques pour les animaux, voire pour les humains qui les manipulent. Plusieurs facteurs favorisent la circulation des faux médicaments vétérinaires au Cameroun, notamment le manque de contrôles rigoureux aux frontières et dans les pharmacies vétérinaires. À cause de la pauvreté, les éleveurs sont parfois contraints d’acheter des médicaments moins chers, même s’ils savent qu’ils sont faux. Les propriétaires d’animaux ne sont pas toujours informés des dangers des faux médicaments.

La destruction des faux médicaments vétérinaires est un enjeu crucial pour la santé animale et humaine. Les faux médicaments ne sont pas toujours efficaces contre les maladies qu’ils sont censés traiter, ce qui peut retarder la guérison des animaux et aggraver leur état. L’utilisation d’antibiotiques contrefaits peut contribuer à l’émergence de bactéries résistantes, ce qui constitue une menace majeure pour la santé humaine et animale. Les faux médicaments peuvent contenir des substances toxiques pour les animaux, voire pour les humains qui les manipulent.

Plusieurs mesures peuvent être prises pour lutter contre la destruction des faux médicaments vétérinaires, notamment le renforcement du contrôle aux frontières : il est important de mettre en place des contrôles plus stricts pour empêcher l’entrée de faux médicaments sur le territoire, de sensibiliser les vétérinaires, les éleveurs et les autres acteurs de la filière aux dangers des faux médicaments et de leur apprendre à les identifier. Il est important de soutenir les laboratoires d’analyse pour qu’ils puissent mieux identifier les faux médicaments. Il est important d’appliquer des sanctions sévères aux personnes qui vendent ou utilisent des faux médicaments.

Plusieurs mesures peuvent être prises pour lutter contre la circulation des faux médicaments vétérinaires au Cameroun. La Direction des services vétérinaires du ministère de l’Élevage, des pêches et des industries animales devrait mettre en place des contrôles plus stricts aux frontières et dans les pharmacies vétérinaires. Il est important de sensibiliser les vétérinaires, les éleveurs et les autres acteurs de la filière aux dangers des faux médicaments et de leur apprendre à les identifier.

Angélique EKAMAN Stg