Au cours de ce sommet de l’Union africaine (UA) qui s’est tenu le 25 mai 2022, à Malabo en Guinée Equatoriale, 140 millions de dollars ont été mobilisés pour la prise en charge de 113 millions de personnes qui sont en situation d’urgence en Afrique de l’Ouest et Centrale.
Les 52 pays membres de l’Union africaine (UA) ont débuté, mercredi 25 mai, à Malabo en Guinée Equatoriale, deux sommets extraordinaires sur les crises humanitaires causées par le terrorisme, et les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique, a annoncé l’UA sur sa page officielle Twitter. Les travaux du sommet ont débuté le même jour que la Journée de l’Afrique, 25 mai, qui commémore la fondation, en 1963, de l’Organisation de l’unité africaine, qui a précédé l’UA. En ouverture, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission, a expliqué que les urgences humanitaires en Afrique étaient nombreuses, diversifiées et géographiquement dispersées. Des urgences qui constituent pour l’Union africaine un sujet de préoccupation majeure.
D’après le président de la commission, le tableau peu reluisant que présente l’Afrique est encore assombrie par le sort des réfugiés sur le continent et par les effets du changement climatique, qui se manifestent par des sécheresses prolongées et des inondations dévastatrices. « Dans les 15 Etats membres les plus affectés, 113 millions de personnes sont en attente d’assistance d’urgence en 2022 (…) En Afrique de l’Ouest et Centrale, on compte 58 millions de personnes en situation d’insécurité alimentation », a signalé Moussa Faki Mahamat.
Les conflits armés viennent encore aggraver la situation, a indiqué pour sa part Macky Sall, le président en exercice de l’Union africaine. Pour faire face aux multiples crises humanitaires que l’Afrique traverse, un appel aux donateurs a été lancé. Le plaidoyer et la sensibilisation des partenaires ont permis de faire une récolte financière de 140 millions de dollars sur un besoin de 14 milliards de dollars pour prendre soin des déplacés et réfugiés. Le Cameroun pour a part à contribué à hauteur de 500 millions de francs CFA.
En plus de cette contribution financière, les pays membres ont également été appelés à œuvrer pour que les personnes touchées par les crises humanitaires ne soient pas abandonnées.
Kévine NGOMWO (Stg)