Naturcold, Médicament responsable de la mort d’une multitude d’enfants

Dans un communiqué datant avril, le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, proscrivait la circulation dudit médicament et soupçonnait qu’elle soit tributaire d’un « trafic illicite de faux médicaments ».

Tueur en série, il est toujours en circulation cachée dans notre pays. Composé du chlorhydrate de phényléphrine et du maléate de chlorphéniramie comme ingrédients actifs, Naturcold est un médicament responsable de la mort d’une multitude d’enfants.  C’est dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, la procédure a démarré avant de suivre dans la capitale économique. En effet, plusieurs enfants semblent être passés de vie à trépas à Laquintinie, l’hôpital général et à Mboppi à Douala, après les trois décédés à Buea. Tout serait parti de la distribution de ce sirop en kiosques pour remédier à la toux des enfants. Après consommation, il détruirait les reins en bloquant la circulation normale des urines. C’est donc à petit feu que les âmes infantiles souffrantes d’insuffisance rénale aiguë auraient suffoqué.

 Dans un communiqué datant avril, le ministre de la Santé publique au Cameroun, Dr Manaouda Malachie, proscrivait la circulation dudit médicament et soupçonnait qu’elle soit tributaire d’un « trafic illicite de faux médicaments ». Outre cette interdiction, il appelait à la surveillance soutenue et attentive des professionnels de la santé ainsi qu’à la dénonciation des facilitateurs de la commercialisation libre de ce « petit piment ». En attendant qu’une main soit mise sur ces dealers, toutes les populations de l’État camerounais sont sous avis d’éviter au maximum l’achat et la consommation de Naturcold, un risque flagrant pour leur santé.

SOPPI EYENGA (Stg)