Noutchong Valérie : L’œuf d’or de l’entrepreneuriat au Cameroun

De la ferme familiale à l’empire de l’œuf. Noutchong Valérie, une femme camerounaise, a révolutionné l’aviculture locale grâce à sa détermination et à un soutien financier crucial. Son projet, NJS Elevage, né en 2005, nourrit aujourd’hui des milliers de Camerounais et stimule l’économie locale. Un modèle inspirant qui prouve que l’entrepreneuriat féminin est un moteur de développement en Afrique.

Née dans une famille d’agriculteurs, Noutchong Valérie a baigné dès son plus jeune âge dans l’univers de l’élevage. Sa passion pour les poules ne l’a jamais quittée. C’est tout naturellement qu’elle a décidé de transformer ce loisir en véritable projet d’entreprise. En 2005, elle lance NJS Elevage, une ferme avicole destinée à fournir des œufs frais et de qualité aux consommateurs camerounais.

Pour concrétiser son ambition, Noutchong Valérie a bénéficié d’un coup de pouce providentiel de la Fondation André Onana, qui lui a accordé un financement de 10 millions de FCFA. Ce soutien financier lui a permis d’acquérir le matériel nécessaire, de construire des poulaillers modernes et de développer son cheptel. Au-delà de l’aspect nutritionnel, le projet de Noutchong Valérie a un impact économique et social considérable. En développant sa ferme, elle a contribué à la création d’emplois locaux et à la dynamisation de la filière avicole. La demande croissante en œufs a stimulé la production d’aliments pour volaille et a favorisé l’émergence de petites entreprises locales.

Le succès de NJS Elevage est une véritable source d’inspiration pour les jeunes entrepreneurs camerounais, et plus particulièrement pour les femmes. Il démontre qu’avec de la détermination, de la passion et un peu de soutien, il est possible de réussir en Afrique.

Noutchong Valérie est bien plus qu’une simple éleveuse de poules. Elle est devenue une figure emblématique de l’entrepreneuriat féminin au Cameroun. Son histoire est un appel à l’action pour tous ceux qui souhaitent contribuer au développement de leur pays.

Angélique EKAMAN Stg

lire aussi : Résistance aux antimicrobiens : une priorité Bilan des 2èmes Journées Internationales