Les certificats médicaux, les consultations sont les premiers services dont le paiement par l’usager devrait très bientôt se faire en ligne.
Une réunion d’information au sujet des opérations de dématérialisation et de digitalisation des recettes non fiscales générées par les Formations Sanitaires publiques s’est tenue le jeudi 11 août 2022 au Ministère de la Santé Publique. Cette rencontre présidée par le Dr Etoundi Mballa, Directeur de la Lutte contre la Maladie, les Épidémies et les Pandémies (DLMEP), au nom du Ministre de la Santé Publique, a permis de préciser l’objectif de cette dématérialisation ainsi si que les modalités de mise en œuvre. Notamment, optimiser la mobilisation des recettes publiques et garantir leur sécurité.
En présence des personnels du Minsanté dont le Chef de la Cellule Informatique et des Directeurs des hôpitaux des Districts de Mvog-Ada et de Biyem-Assi, M. NZOGANG Gabriel, Représentant du Ministère des Finances a souligné que l’option de la dématérialisation du paiement des services médicaux s’inscrit en droite ligne de la réforme fiscale implémentée depuis quelques années déjà. Au passage, l’orateur mentionne qu’une étude réalisée par le Minfi relève que 700 milliards de FCFA sont perdus chaque année dans la manipulation des numéraires. Ensuite, il a présenté le processus d’enrôlement dans la plateforme du Trésor Public pour le paiement en ligne des Certificats médicaux, par exemple. En plus du certificat médical, le certificat médico-légal, la consultation et les frais de morgue sont les premiers services concernés par cette révolution.
La délivrance des certificats médicaux déjà en phase pilote à l’Hôpital de District de Mvog-Ada a fait l’objet d’un retour d’expérience de la part de son Directeur. Au cours des échanges, des préoccupations liées à l’opérationnalisation de ce mode de paiement a été abordé : délai d’enrôlement, volume d’information à renseigner par le patient, la validation, l’authentification et la traçabilité de ces documents… Il est également apparu que la mise en œuvre de ce mécanisme de paiement des services médicaux, d’abord dans les villes de Yaoundé et Douala, nécessité un ensemble de reformes législatives et réglementaires. Les premiers signes de cette innovation sont annoncés avant la fin du mois en cours.
C.T.