Rentrée scolaire 2024/2025 : Magrabi ICO Cameroon Eye Institute lance une campagne de consultation

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Le Dr Henry Nkumbe, directeur général de Magrabi ICO Cameroon Eye Institute (MICEI), lance une campagne de consultation et d’examen des yeux pour le compte de l’année scolaire 2024/2025.

L’importance d’une bonne santé oculaire chez les enfants ne peut être sous-estimée. C’est particulièrement vrai à la veille de la rentrée scolaire, période où la charge de travail visuel augmente considérablement. Au Cameroun, comme dans de nombreux autres pays, les problèmes de vision chez les enfants peuvent avoir des conséquences importantes sur leur apprentissage et leur développement global. Malheureusement, l’accès limité aux cliniques publiques et privées offrant des services de soins oculaires, même dans les grandes villes, entrave gravement l’accès aux soins.

Même lorsque des établissements de santé oculaire sont présents dans les communautés, le coût des services est souvent prohibitif pour la majorité des familles urbaines et rurales pauvres, et en particulier pour les enfants. Dans le cadre de la promotion de la santé oculaire et de la lutte contre la pauvreté et l’ignorance, le Dr Henry Nkumbe, directeur général de Magrabi ICO Cameroon Eye Institute (MICEI), lance une campagne de consultation et d’examen des yeux pour le compte de l’année scolaire 2024/2025.

« Nous organisons cette campagne dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la vue qui se célèbre le 13 octobre 2024. » Ce qu’il faut retenir, c’est qu’actuellement au Cameroun, chaque année, il y a environ 50 000 nouvelles personnes qui ont besoin d’une opération de la cataracte ; à cela s’ajoutent les 150 mille qui existent déjà, explique le Dr Henry Nkumbe, directeur général de Magrabi ICO Cameroon Eye Institute (MICEI).

Il faut noter que la capacité d’apprentissage d’un enfant peut également être affectée lorsque les yeux sont irrités, douloureux ou sensibles à la lumière. On estime qu’au moins un tiers des 72 millions d’enfants dans le monde qui ne sont pas scolarisés ont un handicap, dont les enfants ayant une déficience visuelle. L’un des principaux moteurs des programmes scolaires de santé oculaire est la détection et le traitement des erreurs de réfraction non corrigées. Plusieurs autres causes de mauvaise vision chez les enfants, telles que les carences en vitamine A, la prématurité, la rougeole, l’embryopathie rubéolique, sont également des causes de mortalité infantile. Le trachome est une infection oculaire causée par la Chlamydia trachomatis.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 43 % des déficiences visuelles sont dues à des erreurs de réfraction non corrigées. Cela représente 122,5 millions de personnes, dont 12 millions d’enfants. Une étude récente a montré que les programmes de dépistage et de prise en charge des erreurs de réfraction non corrigées (ERNC) chez les enfants scolarisés ont un très bon rapport coût/efficacité.

Les programmes complets de santé oculaire en milieu scolaire ne se limitent pas à la prise en charge des ERNC : ils peuvent également avoir un impact positif sur des maladies endémiques locales telles que la carence en vitamine A ou le trachome.

Les troubles liés à une carence en vitamine A (TCVA) affectent principalement les enfants d’âge préscolaire et les femmes enceintes et allaitantes qui vivent dans les communautés pauvres. Un régime pauvre en aliments riches en vitamine A, la malabsorption et la diarrhée due au manque d’eau potable et d’installations sanitaires, en sont les causes sous-jacentes. Chez les enfants, les TCVA sont associés à une mortalité accrue et il existe des initiatives mondiales pour contrôler et aborder les causes sous-jacentes, y compris la supplémentation en vitamine A pour les enfants d’âge préscolaire.

Outre les types d’erreur de réfraction identifiés chez les enfants, 80 % des adultes âgés de 40 ans et plus sont atteints de presbytie. La presbytie affecte la capacité de l’œil à effectuer une mise au point de près, provoquant donc des difficultés à voir des objets de près, à lire et à effectuer d’autres tâches quotidiennes. Pour les enseignants, cela peut se répercuter sur leur préparation, l’enseignement même des leçons et la correction des devoirs.

Le diabète, qui est une maladie se caractérisant par un excès de sucre dans le sang, augmente dans la plupart des populations suite au développement socio-économique et au changement du mode de vie. Les complications du diabète, y compris la cécité due à la rétinopathie diabétique, l’insuffisance rénale, les ulcères du pied et une augmentation du risque d’accidents vasculaires cérébraux et de maladies cardiaques, peuvent être réduites en contrôlant la glycémie et la tension artérielle. Jusqu’à 10 % des personnes atteintes de diabète développent une affection oculaire, résultant de lésions des vaisseaux sanguins rétiniens qui sont bloqués ou qui fuient. Ces complications, si elles ne sont pas évitées ou détectées et traitées, peuvent entraîner la cécité.

Les programmes de santé oculaire en milieu scolaire peuvent être utilisés comme une plateforme efficace pour la prévention, la détection précoce et le traitement des troubles courants. Dans la Couverture sanitaire universelle (CSU), chaque individu devra pouvoir bénéficier des services de santé de qualité suffisante dont il a besoin, sans avoir à subir de difficultés financières. Prendre soin de la santé oculaire de votre enfant est essentiel pour lui permettre de réussir à l’école et de développer tout son potentiel. N’hésitez pas à consulter un ophtalmologue si vous avez le moindre doute.

E.S.N

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