Les autorités médicales du Tchad ont révélé l’apparition au début du mois d’août, d’une épidémie à virus Chikungunya à Abéché, dans la province du Ouaddaï à l’Est du pays
La lutte contre le Chikungunya entre dans une nouvelle phase. Les contours de la riposte ont été définis au cours de cette réunion. L’état des lieux fait par le Ministre de la santé et de la solidarité s’appuie sur la base de sa descente sur le terrain le vendredi 28 août, accompagné du Secrétaire d’Etat à la santé, Dr Djidji Ali Sougoudji.
Les mesures prises consistent, entre autres, à renforcer la lutte anti-vectorielle sur place à Abéché, à doter les services municipaux et les services de santé de matériels de désinfection et des médicaments, en vue d’éradiquer l’épidémie et d’empêcher sa propagation dans le reste du pays. Un plan de contingence national serait par ailleurs en cours de validation.
« Il n’y a aucune raison de s’alarmer, la situation est sous contrôle », a rassuré le ministre de la Santé et de la solidarité, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, qui s’était rendu sur le terrain le vendredi 28 août et qui a fait un état des lieux pendant la réunion. A en croire ses propos, 9027 cas au total seraient recensés à l’Est du pays et zéro décès.
Cette infection virale, présente dans le monde et en Afrique en particulier, est transmise à l’homme par une piqûre des moustiques. Les symptômes se manifestent généralement dans la semaine de l’infection, par de la fièvre et des douleurs articulaires soudaines. Des douleurs musculaires, des maux de tête, de la fatigue et des rougeurs peuvent également apparaître.
Le traitement vise à soulager les symptômes. La plupart des gens se sentent mieux dans la semaine ou presque, après la disparition spontanée du virus.
Ariane Makamte