Troubles de l’érection : Environ 40 % des hommes adultes souffrent.

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Selon le Dr K.H. Baka et Al, les dysfonctions sexuelles permettent de conclure en 2004 que la prévalence de la dysfonction érectile était globalement inférieure à 10% avant 40 ans, de 10 à 30% entre 40 et 59 ans, de 20 à 40% entre 60 et 69 ans, de 50 à 75% après 70 ans.

La dysfonction érectile fut définie lors de la 2ème consultation internationale sur les dysfonctions sexuelles en 2004 comme: « l’incapacité persistante ou récurrente pour un homme à obtenir ou à maintenir une érection suffisante du pénis pour permettre une activité sexuelle », écrit le Dr K.H. Baka et Al. La revue de la littérature réalisée par le comité I de la 2e Consultation internationale sur les dysfonctions sexuelles permet de conclure en 2004 que la prévalence de la dysfonction érectile était globalement inférieure à 10% avant 40 ans, de 10 à 30% entre 40 et 59 ans, de 20 à 40% entre 60 et 69 ans, de 50 à 75% après 70 ans.

Trouble caractérisé par l’incapacité pour un homme à obtenir ou à maintenir une érection suffisamment ferme pour des rapports sexuels. Une dysfonction érectile peut être le signe d’un trouble physique ou psychologique. Elle peut être source de stress, de tensions relationnelles et d’un manque de confiance en soi. Le principal symptôme est l’incapacité de l’homme à avoir ou à maintenir une érection suffisamment ferme pour des rapports sexuels. Les patients souffrant d’une dysfonction érectile doivent être examinés afin de détecter d’éventuels troubles physiques ou psychologiques sous-jacents. Si le traitement des troubles sous-jacents ne suffit pas, des médicaments et des appareils d’assistance, par exemple des pompes, peuvent être prescrits.

Les troubles de l’érection, longtemps associés à l’âge, touchent de plus en plus d’hommes jeunes, souvent de moins de 40 ans. Cette réalité, bien que moins médiatisée que chez les hommes plus âgés, mérite toute notre attention. Un trouble de l’érection se définit par l’incapacité d’obtenir ou de maintenir une érection suffisante pour une relation sexuelle satisfaisante.  Il est important de noter que les troubles de l’érection chez les jeunes hommes ne sont pas une fatalité. Un diagnostic précoce et un traitement adapté permettent souvent de retrouver une vie sexuelle satisfaisante.

Environ 40 % des hommes adultes souffrent d’érections involontaires prolongées pendant 10 à 15 minutes et jusqu’à plusieurs jours, et devenant rapidement douloureuses : ils souffrent de priapisme. C’est une grande urgence car, si cela dure plus d’une heure, il expose à un risque de lésions définitives des corps érectiles du pénis et donc d’impuissance. Les médecins expliquent aux hommes à l’avance ce qu’ils doivent faire dans ces cas-là. Au moindre doute, il est nécessaire de consulter un médecin en urgence.

A l’occasion du lancement de Charles.co, une plateforme de santé dédiée aux hommes, le Pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’Ifop publie une grande enquête sur les troubles érectiles qui met en lumière une hausse de la prévalence de la dysfonction érectile notamment sous l’effet de l’hyper-connexion aux écrans, les difficultés des Français à aborder ce type de pathologie avec un professionnel de santé et la tendance – notamment des plus jeunes à recourir à des produits dangereux (ex : drogue, alcool, aphrodisiaques) leur évitant de suivre un parcours de soins dans lequel ils devraient assumer un type de « défaillance » sans doute inconciliable avec leur vision de la virilité. Effectuée auprès d’un échantillon de taille significative de la population masculine (1 957 hommes).

E.S.N

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