Nutrition animalière : La drêche un aliment important pour les porcins
9 éleveurs sur 10 au Cameroun utilisent la composition des débines de brasserie pour la croissance et la prise de poids de leurs porcins.
Utiliser comme composant alimentaire par les éleveurs camerounais, ce composant des brasseries est un résidu de brassage des céréales. Elle constitue l’ensemble des éléments non soluble de malt, de maïs et produits de fermentation qui s’assemblent à la levure brassière pour former un élément notionnel pour le porc et même des volailles. Beaucoup plus courante par leur utilisation, elle fait à présent l’objet de vente locale sous différentes formes.
Vendus d’avantage aux quartiers Olezoa plus précisément près de Dakar et ayant pour fournisseur majeur les brasseries du Cameroun, la distribution se fait six jours sur sept et parfois même le dimanche particulièrement en matinée. Imposant une forte demande grâce à sa popularité et amorçabilité. Ces résidus de brasserie se présentent sous forme de sacs de 5kg, 10kg 25 kg ou bidons de 10 à 20 litre. Pour les levures, celles-ci se vendent à des prix allant pour les sacs de 2000 au lieu de collecte au prix de 3000 FCFA le kilo au quartier et pour le bidon les prix sont de 7500 variant selon le contenu.
« La drêche est un aliment qui me permet de bien nourrir mes porc, pour leur donner une bonne croissance. Après cela, ils dorment bien et deviennent en une semaine bien gros et je renforce le stock rapidement car c’est moins cher » explique de manière enthousiaste un éleveur du coin. Bien que cette consommation soit bénéfique en nutrition et en couts.
« La consommation de la drêche par les porcs n’est pas risqué tout d’abord, elle est riche en lipides, glucide, protéine et également en sels minéraux tels que l’azote. Elle n’a pas de risque pour les consommateurs car le métabolisme de l’animal élimine déjà les déchets » rassure une vétérinaire de la place. Cette utilisation ne reste pas sans conséquence pour l’animal : « en consommant les déchets des brasseries, cela ralenti son taux de croissance et il y’a ce problème de qualité d’hygiène qui se base autours de ladite collecte par le fait d’entrer en contact avec les sacs des autres éleveurs causant la contamination des maladies épidémiologiques comme les zoonoses qui se rependent dans toute la population »poursuit-elle.
Le renouvellement réguliers des sacs pour chaque collecte est nécessaire et tout comme le fait d’éviter au maximum d’entrer en contact avec les autres éleveurs au moment du transport de la drêche
Angélique EKAMAN, Stg
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