Coopération Gabon-Côte d’ivoire, la sage-femme Felicite Martiale Ndo’o Eyogo épse Essoh sollicité par les sages-femmes ivoiriennes
L’expertise Gabonaise reconnue en Côte d’Ivoire à l’occasion de l’installation des présidentes départementales du bureau de l’Ordre Nationale des sages-femmes de la Côte d’Ivoire. La sage-femme gabonaise félicité martiale Ndo’o Eyogo épse Essoh a été sollicité par ses soeurs sages-femmes et les responsables du ministère ivoirien de la santé sous le parrainage de Patricia Yao Sylvie Directrice de Cabinet de la première dame de Côte d’Ivoire et par ailleurs marraine des sages-femmes de Côte d’Ivoire à apporter son expertise dans les domaines de la formation des sages-femmes de ce pays frères et ami c’était du 8 au 12 septembre 2021.
Selon les responsables en charge de la santé en côte d’Ivoire, plus de 647 femmes décèdent suite aux complications lié à l’accouchement et 20 à 22 femmes décèdent par semaine en donnant la vie. Soucieuse de la fragilité de la santé maternelle et infantile, les sages-femmes de Côte d’Ivoire sont résolument engagé à faire baisser la courbe à travers divers activités pouvant concourir à l’amélioration de la prise en charge de la femme enceinte.
« J’ai été invité par les sages-femmes de Côte d’ivoire et les responsables du ministère ivoirien de la santé qui m’ont sollicité de venir en côte d’ivoire apporté ma modeste contribution dans la stratégie de réduction de la mortalité maternelle et infantile en passant par les pratiques sage-femme surtout le volet des trois retards. Au cours de mon séjour en côte d’ivoire, j’ai échangé avec la présidente de l’ordre national des sages-femmes de côte d’ivoire, les responsables du ministère de la santé, et la marraine des sages-femmes de la côte d’ivoire la directrice de cabinet de la première dame de côte d’ivoire. Il faut souligner que c’est à l’occasion de l’installation des différentes présidentes départementales de l’ordre des sages-femmes de la côte d’ivoire que ces sessions de formation se sont déroulées. J’ai formé sur les techniques d’accouchements, j’ai formé sur l’accouchement humanisé, l’accouchement réalisé sur les chaises, j’ai aussi formé sur la préparation à l’accouchement, nous avons également parlé des suites de couches. » a laissé entendre félicité martiale Ndo’o Eyogo enseignante et sage-femme gabonaise.
Plusieurs jours durant, de Divo à Abidjan, ce sont plusieurs sages-femmes qui ont été édifiées sur le concept des trois retards.
«Le concept des trois retards est une étude qui a été faites par l’OMS pour mettre à nu les principales causes de la mortalité maternelle en Afrique subsaharienne. Le premier retard c’est la décision. C’est-à-dire que la femme enceinte ne se décide pas à aller dans une structure hospitalière adéquate pendant sa grossesse. Le second retard c’est l’accès à la structure sanitaire ceci dû au de manque d’infrastructure sanitaire et le cout financier toujours pas à sa portée. Le troisième retard sur lequel la côte d’ivoire a beaucoup insister c’est la prise en charge immédiate de la femme en grossesse. Ici nous avons noté le manque d’éthique, la perte des valeurs morales, et l’ignorance de service et c’est ce troisième retard qui est la cause réel de l’augmentation des décès maternels en côte d’ivoire. Donc nous allons œuvrer à la consolidation des liens entre les sages-femmes et la société, nous allons insister sur le retour aux valeurs morales à travers le comité d’éthique que nous allons mettre en place au niveau de la côte d’ivoire et tout ceci c’est le rôle de l’ordre des sages-femmes qui est le garant de la société et du personnel. » a-t-elle souligné.
Contrairement au Gabon, l’ordre des sages-femmes et maieuticiens de Côte d’lvoire (OSFMCI) est un organisme professionnel obligatoire, créé par une loi en 2014. La gestion de cet ordre est faite par un conseil national mis en place le 10 octobre 2015 et actuellement dirigé par Oulaye Philomène. la loi impose que tous les pratiquants du métier de sage-femme s’inscrivent au tableau de l’ordre des sages-femmes de Côte d’lvoire. Ce n’est donc pas un hasard si l’expertise gabonaise a été sollicité par ce pays frère et Ami. Ceci témoigne de l’excellente relation de coopération qu’entretiennent ces deux pays.
Saint Clair Kengue