Fécondation in-vitro : 298 bébés-nés ont déjà vu le jour au Chracerh

Depuis l’inauguration du Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine (Chracerh), le 6 mai 2016, par la Première Dame du Cameroun, Madame Chantal BIYA, le CHRACERH est devenu un centre de référence en matière de lutte contre l’infertilité. Il a vocation à garantir à la femme les meilleures conditions de procréation dans son rôle naturel de mère, à mener les activités de recherche en matière d’endoscopie et de reproduction humaine et à dispenser des soins de haut niveau en gynécologie et obstétrique.

L e Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh), du nom du couple présidentiel, tutoie les sommets et faits désormais du Cameroun une destination sanitaire privilégiée. Le CHRACERH est devenu un centre de référence en matière de lutte contre l’infertilité. Établissement public administratif créé par décret présidentiel en 2011, le Chracerh est un don du couple présidentiel tant à la femme camerounaise qu’aux couples connaissant des difficultés de procréation. Il a vocation à garantir à la femme les meilleures conditions de procréation dans son rôle naturel de mère, à mener les activités de recherche en matière d’endoscopie et de reproduction humaine et à dispenser des soins de haut niveau en gynécologie et obstétrique. En plus de cinq ans d’existence, Jean Marie Kasia, Administrateur Directeur Général du CHRACERH, affirme que le CHRACERH a prouvé ses compétences dans la chirurgie endoscopique, la fécondation in vitro, la péridurale, la chirurgie plastique et réparatrice, mais aussi la reconstruction des appareils génitaux.

Depuis son inauguration le 6 mai 2016, par la Première Dame du Cameroun, Madame Chantal BIYA, le CHRACERH s’est imposé comme une grande destination sanitaire en Afrique, avec des soins spécialisés et la naissance de 298 bébés-nés par fécondation in vitro, redonnant ainsi la joie et l’espoir aux couples souffrant d’infertilité. En cinq années de fonctionnement, le CHRACEH est devenu un fleuron de la chirurgie endoscopique dans la sous-région d’Afrique centrale. L’unité de procréation médicalement assistée a pu réaliser plusieurs sessions de fécondation in vitro. Le taux de grossesse enregistré jusqu’ici est d’environ 40%. La médecine de reproduction, activité phare au CHRACERH, tourne autour des consultations spécialisées pour des cas d’infertilité, la prise en charge des couples infertiles, la fécondation in vitro, l’Injection Cytoplasmique des Spermatozoïdes (ICSI), l’insémination intra-utérine, la conservation des gamètes et des embryons, les dons d’ovocytes, des spermatozoïdes et des embryons.

Le CHRACERH administre aussi la preuve d’un centre spécialisé de soins en cancérologie gynécologique. Y sont pratiqués, le diagnostic et le traitement des cancers gynécologiques, l’hystéroscopie diagnostique des cancers de l’endomètre, la cœlioscopie diagnostique des tumeurs ovariennes, l’hystérectomie élargie des cancers de l’ovaire, la chirurgie des cancers du col de l’utérus, du corps de l’utérus, et de l’ovaire. Le CHRACERH mène aussi des activités d’obstétrique classique ou spécialisée, avec notamment le suivi des grossesses et des accouchements à risque élevé. Le CHARCERH compte 100 lits d’hospitalisation, une unité d’accouchement avec quatre salles de travail, et une salle de soins et de réanimation du nouveau-né. Il dispose également de quatre laboratoires : spermiologie, hormonologie, fécondation in vitro, cytogénétique pour extraction d’ADN ; six blocs opératoires, un amphithéâtre de 300 places, quatre salles d’échographie gynécologique, une salle de travaux pratiques, et une salle de planning familial. Ce Centre, qui assure également des missions d’enseignements, est une réponse concrète à la promesse du Président Paul BIYA faite au début du septennat.

Elvis Serge NSAA