Dans son communiqué du 28 mars 2023, Eneo rapporte les conclusions de l’enquête ouverte le 11 mars et dit qu’elle n’est pas responsable du drame survenu à l’hôpital régional de Nkongsamba.
Il y a pratiquement deux semaines, soit le 10 mars 2023, un bébé a été retrouvé calciné dans une couveuse à l’hôpital régional de Nkongsamba. Les images macabres de ce nouveau-né avaient fait le tour des réseaux sociaux comme une trainée de poudre. Certains camerounais dans leurs réactions, attribuaient la responsabilité de ce décès à l’agence de distribution de courant électrique, Enéo. Sauf que, 24h plus tard, l’agence pointée du doigt avait rendu publique une note pour informer l’opinion publique sur une enquête ouverte pour faire la lumière sur les causes exactes de cet incident. C’était le 11 mars 2023, soit 24h après le drame.
A la suite de l’enquête ouverte, Eneo a publié un communiqué le 28 mars dernier pour rendre compte des résultats de l’enquête qui avait été ouverte le11 mars 2023 pour faire la lumière sur les origines de la découverte du bébé retrouvé brulé dans la couveuse. D’entrée, « cette nouvelle communication porte sur les conclusions de l’expertise autorisée par monsieur le procureur de la République auprès du tribunal de grande instance du Moungo », écrit Eneo. Par ailleurs, l’enquête a été menée par le bureau d’études ASEN spécialisé en la matière.
Surintensité
Ainsi, il ressort, selon la note de l’agence Eneo que « la couveuse s’est auto-enflammée suite à un dysfonctionnement de l’un de ses composants électroniques ; aucune anomalie susceptible d’être à l’origine de cet incident et émanant tant de la qualité de fourniture d’énergie, que des équipements d’Eneo Camerooon n’a été identifiée ». Néanmoins, Eneo reconnait qu’ « il y a effectivement eu des interruptions dans le réseau Eneo ce jour ; mais aucune propagation de la surintensité/surtension n’a été matérialisée ni sur les installations de l’hôpital, ni dans le voisinage. Le régulateur de tension de la couveuse n’a subi aucun dommage et n’a véhiculé aucune défaillance sur les appareils protégés ».
Emmanuel Eboua