Carnage sur les routes : Le législateur face à son impuissance ?

Un nouveau drame de la route s’est produit à Nsimalen, faisant trois morts. Une fois de plus, l’abandon de véhicules en panne au beau milieu de la chaussée est pointé du doigt. Face à la recrudescence de ces accidents, les appels se multiplient pour que le législateur durcisse les sanctions à l’encontre des conducteurs irresponsables.

La route nationale à Nsimalen s’est transformée en véritable champ de bataille. Un accident tragique, causé par un véhicule en panne abandonné sans signalisation, a coûté la vie à trois personnes ce jour. Ce drame vient s’ajouter à la longue liste des accidents mortels provoqués par l’irresponsabilité de certains conducteurs. Une fois de plus, la question de la sécurité routière se pose avec acuité. Si la loi punit l’abandon de véhicule sur la voie publique, les sanctions semblent bien faibles pour dissuader les conducteurs de commettre de tels actes. Les experts s’accordent à dire que le législateur doit agir avec fermeté et durcir les peines encourues.

“C’est un véritable scandale”, s’indigne un usager de la route. « Les accidents de la route sont devenus monnaie courante. Il faut que les autorités prennent leurs responsabilités et renforcent les contrôles ». Les associations de victimes appellent également à une réaction énergique des pouvoirs publics. « Tant que le législateur ne prendra pas des mesures drastiques, les tueries sur les routes vont continuer », déplore le président d’une de ces associations.

Les solutions pour améliorer la sécurité routière ne manquent pas : renforcement des contrôles techniques, formation continue des conducteurs, aménagement des routes, etc. Mais c’est avant tout une question de volonté politique.

Il est temps que le législateur sorte de son inaction et prenne des mesures fortes pour protéger les usagers de la route. Car chaque vie perdue est une tragédie qui ne doit pas rester impunie.

E.S.N

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