Dépigmentation de la peau : 40 à 59% des femmes utilisent les produits de dépigmentation volontaire dans le monde

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D’après l’Organisation mondiale de la santé, tous les continents sont concernés par le phénomène, que ce soit au Moyen-Orient, en Afrique, dans les Caraïbes, en Asie, en Europe, Amérique du Nord ou en Amérique latine. Dans les pays d’Asie, 40 à 59% des femmes utilisent les produits de dépigmentation volontaire. En Afrique sub-saharienne, 25 à 96% des femmes utilisent les produits de dépigmentation volontaire.

Selon la croyance populaire, les femmes qui ont la peau claire sont attrayantes ; dans certaines communautés indiennes ou asiatiques, les gens pensent que les chances de se marier et d’appartenir à une caste supérieure, avec les avantages économiques sociaux qui en découlent, sont renforcées par une peau claire. L’usage des produits de dépigmentation volontaire (UPDV) est un problème de santé publique. Les données sur l’ampleur de la dépigmentation volontaire dans la population générale, sont rares, que ce soit en Afrique, ou dans le monde.

Tous les continents sont concernés par le phénomène, que ce soit au Moyen-Orient, en Afrique, dans les Caraïbes, en Asie, en Europe, Amérique du Nord ou en Amérique latine. Dans les pays d’Asie, 40 à 59% des femmes utilisent les produits de dépigmentation volontaire. En Afrique sub-saharienne, 25 à 96% des femmes utilisent les produits de dépigmentation volontaire. La dépigmentation volontaire est une pratique surtout féminine en Afrique. L’utilisation des produits de blanchiment de la peau peut provoquer des complications systémiques, tels que l’hypertension, le diabète, l’insuffisance surrénalienne, la néphropathie membraneuse, le syndrome néphrotique, l’insomnie et la perte de mémoire. Au Bénin, les données brutes sur l’UPDV dans la population générale sont rares.

Quelques études ont été réalisées sur le phénomène d’UPDV. Une étude réalisée à Parakou en région urbaine dans le nord du pays, avait montré que la prévalence chez les femmes utilisant les produits de dépigmentation volontaire était très élevée (78,32%). Les services de santé, après des interventions en santé pour le changement de comportement sur les méfaits de l’utilisation des produits de dépigmentation volontaire, ne communiquent souvent pas sur les résultats de leur intervention.

On note des panneaux publicitaires qui prônent pour l’utilisation des “produits éclaircissants”, présents sur tous les grands axes routiers. Les publicités sont également faites sur l’utilisation des produits dépigmentant sur les chaines de télévision. Il n’y a pas de mécanismes mis en place pour contrôler ces publicités contre l’UPDV. Il n’existe pas non plus de réglementation nationale pour lutter contre la fabrication et la vente des produits de dépigmentation.

La zone sanitaire de Comè, zone en pleine expansion démographique, zone touristique et frontalière avec la capitale togolaise Lomé, où l’usage de la dépigmentation volontaire est relativement fréquent (59% de cette population enquêtée utilisait les produits de dépigmentation volontaire). Le phénomène de l’UPDV apparait comme une réalité dans cette zone touchante notamment et surtout les femmes en âge de procréer, réalité souvent accompagnée de plusieurs complications individuelles, familiales et communautaires. Afin de proposer des interventions adaptées, il est essentiel de connaitre l’ampleur du phénomène et d’en identifier les éléments explicatifs.

 Ainsi, l’objectif de la présente étude est d’identifier les facteurs associés à l’usage des produits de dépigmentation volontaire chez les femmes de 15 à 49 ans de la zone sanitaire Comè.

Elvis Serge NSAA

Les hommes de couleur deviennent la nouvelle cible des firmes cosmétiques

Selon un article publié sur le site de France 24, le marché de la cosmétique a gonflé de 40% ces dernières années parce que, les africains se blanchissent de plus en plus la peau.

« Dans mon entourage, tout le monde se dépigmente, mes sœurs, mes tantes, pourquoi moi qui suis un homme, je ne pourrais pas suivre cette mode », confie Koffi, un Congolais de 34 ans, qui se blanchit la peau depuis une dizaine d’années. Même si la dépigmentation volontaire est une pratique majoritairement féminine, selon les chiffres publiés en 2019 par la Mairie de Paris, environ 20% des femmes de couleur résidant en région parisienne utiliseraient des crèmes éclaircissants.

Les hommes auraient également recours à ce type de produits. Mams Yaffa, fondateur de l’association Esprit d’ébène est à l’initiative d’une campagne d’affiches de sensibilisation contre la dépigmentation de la peau lancée en décembre dernier à Paris et qui se déploiera dans le reste de la France à partir de février prochain. Il appuie : « On pense souvent à tort que seules les femmes d’origine subsaharienne se dépigmentent mais c’est une idée reçue. Il n’y a qu’à regarder le nombre d’artistes masculins qui se blanchissent la peau : le chanteur jamaïcain de dance hall Vybz Kartel, le joueur de baseball dominicain Sammy Sosa ou encore l’artiste afro-américain Michael Jackson ».

 Ici pas de zoom sur les peaux ravagées par les produits éclaircissants comme lors de la campagne organisée par la Mairie de Paris en 2019, mais des photos esthétiques d’hommes et de femmes d’origines diverses : Africains, Indiens, Asiatiques. « On voulait faire un projet qui ne stigmatise pas les Noirs et qui ne soit pas culpabilisant pour les personnes qui pratiquent le blanchiment de la peau », explique Mams Yaffa. Contrairement à l’imaginaire collectif, le continent africain ne serait pas le seul concerné par la dépigmentation volontaire.

En Asie, par exemple, et plus spécifiquement en Inde, les campagnes publicitaires vantant les mérites des produits éclaircissants ciblent de plus en plus les hommes. Un article publié sur le site de France 24 rapporte que « le marché de la cosmétique a gonflé de 40% ces dernières années, avec une crème éclaircissante (Fair & Handsome) en première place ». Dans ces publicités, la peau blanche est souvent associée à la réussite professionnelle et sentimentale. Dépigmenteraient la peau seraient souvent issus du milieu de la SAPE.

 Selon Ferdinand Ezembe, psychologue et directeur d’Afrique Conseil, ce n’est pas un hasard si ces deux pays aux passés coloniaux les plus brutaux affichent la plus grande attirance pour les peaux claires : « Cette attitude des Noirs par rapport à la couleur de leur peau procède d’un profond traumatisme postcolonial. Le Blanc reste inconsciemment un modèle supérieur. Le teint clair s’inscrit comme un puissant critère de valeur dans la majeure partie des sociétés africaines. » Une explication que réfute Koffi. « Il ne s’agit pas de ressembler aux Blancs, de me sentir supérieur. Je fais ça parce que ce teint me plaît. Quand un Blanc se rend dans des centres de bronzage, ce n’est pas pour ressembler à un Noir ni pour prendre la place du colonisé

 La dépigmentation de la peau n’est pas du tout la base de la SAPE. Une minorité d’entre nous a recours à des solutions éclaircissantes. La dépigmentation de la peau était plus utilisée par l’ancienne génération qui, de retour au pays, voulait montrer qu’elle était bien partie en Europe en affichant un teint clair. De son côté, Isabelle Mananga Ossey, présidente de l’association Label Beauté Noire qui lutte au quotidien pour une prise en charge médicale et sanitaire des patients victimes de la dépigmentation, note une augmentation de cette pratique chez les hommes en France. « Nous avons récemment créé un groupe Facebook très confidentiel destiné aux hommes parce que je trouve qu’ils ont du mal à demander de l’aide et à être dans une démarche de soins. Cela va sans doute à l’encontre de l’image machiste que certains se font d’eux-mêmes », souligne-t-elle.

Comme Isabelle Mananga Ossey, Mams Yaffa, rapporte que pour beaucoup d’entre eux, la dépigmentation est un sujet tabou : « Pour se justifier, ils disent qu’ils utilisent les crèmes de leurs sœurs ou qu’ils ont un problème de peau. » C’est un peu pathétique que l’on ne puisse pas admettre que la culture africaine est capable de générer ses propres codes et que l’on soit toujours obligé de se référer aux modèles occidentaux.

S. N

Blanchissement de la peau : Voici la liste d’artistes camerounais qui ont goûté au djansang

Le Décapage, communément appelé « Djansang » au Cameroun est une pratique qui consiste à appliquer des produits chimiques sur la peau avec pour objectif de l’éclaircir. Devenu une certaine « tendance » au Cameroun, plusieurs femmes comme hommes qui ne se sentaient pas bien dans leurs peaux noires y ont accouru. Parmi ces personnes, se trouvaient des artistes musiciens.

 La recherche de la beauté se retrouve souvent parmi des préoccupations féminines. Chacune opère en fonction du résultat souhaité. Avec la mondialisation, les méthodes traditionnelles pour se rendre belle ont été améliorées voire effacées au bénéfice de celles dites modernes. Les pratiques de la dépigmentation volontaire de la peau ont pris de plus en plus d’ampleur dans le monde. Animées par un fort désir de s’arrimer aux canons de la beauté qui promeuvent en valeur esthétique la couleur claire de la peau, les femmes s’adonnent à la pratique de l’éclaircissement de la peau.

Cette pratique est un autre critère de beauté, malgré les méfaits qu’elle cause sur la santé tels que : les brûlures de la peau, l’acné, les vergetures, etc. Les pratiques de la dépigmentation volontaire de la peau engendrent à court, moyen et long terme, chez les femmes qui la pratiquent, des complications de la santé. Aussi, l’utilisation cosmétique des produits dépigmentants est devenue, selon certaines études, la dépigmentation est un véritable problème de santé.

Au Cameroun où 25 à 67 % de personnes sont touchées par les effets de la dépigmentation. La pratique est devenue un véritable phénomène social, une curiosité pour les sociologues. Le Pr Armand Leka s’y est particulièrement intéressé. Derrière le décapage se cache un malheureux leg colonial ; la tâche d’une couleur mal aimée : Le noir, représentation sociale de la saleté, la pauvreté. Ce mal, les adeptes de la dépigmentation essayent de l’enrayer en se blanchissant la peau. Cependant ce phénomène n’est pas sans conséquences. Il a un double coût : sanitaire et économique. Pour le premier, les pathologies peuvent déboucher sur des maladies graves comme le diabète ou le cancer. Les fœtus ne sont pas à l’abri : Troubles de croissance, troubles psychologiques entre autres.

 Lady Ponce

Etant déjà quand même brune de nature, l’une des princesses du Bikutsi a décidé de l’être encore plus. A mesure qu’elle devenait plus populaire, on pouvait voir son teint devenir plus lumineux. Sachant que quand quelqu’un de pas très aisé parvient à sortir de sa situation, il/elle prend mieux soin de lui/elle, on pensait que l’éclaircissement de son teint y était dû jusqu’à ce qu’on voie des photos de ses doigts…

Blanche Bailly                                               

La Mimbayeuse nationale Blanche Bailly a apparemment voulu ressembler à ce que son prénom signifie. Toute jeune, elle était légèrement brune, pareil lorsqu’elle est arrivée en France au début de son adolescence. À la fin de son adolescence, Blanche Bailly a apparemment décidé de s’éclaircir. Son djansang à l’air si nature sur les photos que perso je n’y aurais pas cru si ce n’était pas elle-même qui avait publié ses photos d’elle plus jeune.

Mel B

L’auteure du titre « Bella » s’est lancée dans la course à djansang il y’a genre 2 ans. Bien qu’ayant fait le sujet de plusieurs critiques par rapport à cet acte, l’artiste a fait des posts disant s’en foutre pas mal de ce que les autres pouvaient penser. C’est son choix et elle l’assume pleinement.

Mani Bella

 La pala pala woman avait entamé son décapage il y a plusieurs années. De laits de toilettes composés en passant par divers sérums pour se poser dans des injections, l’artiste en était accro car aveuglée par l’envie d’être comme une Blouonche. Le temps faisant son bout de chemin, Mani Bella s’est rendue compte du côté néfaste de ces produits sur sa peau en plus de ses factures qui augmentaient.  La chanteuse de Bikutsi a donc donné l’exemple en arrêtant avec le décapage, et le changement est radical. La Mani Bella qu’on connaissait très claire et presque blanche a repris sa teinte naturelle. Ensuite, l’artiste s’est rendue compte qu’elle dépensait beaucoup d’argent pour entretenir cette peau d’emprunt. Injections, lait démaquillant, savon, gommage et autres produits devenaient de plus en plus chers.

Coco argentée

Une autre Bikutsi woman qui y a gouté. Coco est légèrement brune à la base mais avec le temps, nous avons observé des changements au niveau de sa couleur de peau devenant peu à peu plus claire… Sinon, après que Mani Bella ait débuté sa campagne anti dépigmentation, Coco a dit qu’elle aussi va abandonner cette pratique décapante.

ESN

Blanchiment de la peau

40 % des femmes en Afrique utilisent des produits éclaircissants

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, dans certains pays, ce chiffre est plus élevé. 77 % des femmes au Nigéria, 59 % au Togo, 35 % en Afrique du Sud, 27 % au Sénégal et 25 % au Mali utilisent des produits éclaircissants.

La dépigmentation volontaire est l’ensemble des procédés visant à obtenir un éclaircissement de la peau sombre par l’utilisation, à visée « cosmétique », de produits dépigmentant. La plupart des crèmes blanchissantes actuelles contiennent des ingrédients qui inhibent la production de mélanine, une substance chimique qui fonce la peau. L’un de ces ingrédients est l’hydroquinone, un agent dépigmentant qui éclaircit la peau.

La dépigmentation volontaire ou artificielle (DV/DA) touche une grande partie de la population d’Afrique subsaharienne, majoritairement les femmes. Les statistiques établies par l’Organisation mondiale de la Santé en 2011 font apparaître que 40 % des Africaines se blanchissent la peau. Dans certains pays, ce chiffre est plus élevé. 77 % des femmes au Nigéria, 59 % au Togo, 35 % en Afrique du Sud, 27 % au Sénégal et 25 % au Mali utilisent des produits éclaircissants.

Une pratique qui est faite, dans la plupart des cas, par mimétisme ou par complexe. Le désir de ressembler à telle ou telle autre star prend très souvent le dessus sur la volonté de ces femmes à rester naturelle. Certaines sont également mues par le désir de plaire à la gent masculine ; d’où l’appellation “teint commercial” qui est utilisée au Cameroun pour désigner les femmes à la peau claire. « Ce sont des femmes qui sont frustrées. Elles n’ont pas confiance en elles du coup elles sont complexées. Il y a aussi le fait que dans les commentaires, on entend souvent les hommes qui disent qu’ils aiment les femmes qui ont les cuisses jaunes du coup ça incite plusieurs femmes à se dépigmenter la peau car elles veulent plaire aux hommes », affirme Hilary Dana, étudiante.

La dépigmentation volontaire de la peau n’est pourtant pas sans conséquences sur la santé. L’OMS met en garde contre le blanchiment de la peau car il peut endommager le foie et les reins, provoquer des psychoses, des lésions cérébrales chez les fœtus ainsi que des cancers. En plus de cela, il peut causer des infections de la peau, acné sévère ou encore, des problèmes de cicatrisation. Il peut même être un facteur de risque pour le diabète, l’hypertension artérielle et plusieurs autres pathologies à cause des médicaments utilisés pour la dépigmentation et qui sont détournés de leur usage médical.

Il est à noter qu’aujourd’hui, la dépigmentation volontaire de la peau n’est pas pratiquée uniquement par les femmes. Elle touche désormais les hommes et les bébés.

Kévine NGOMWO (Stg)

Les enfants de moins de cinq ans impliqués dans la dépigmentation

Dans de nombreux pays du continent africain, et au Cameroun en occurrence, la dépigmentation de la peau touche un public de plus en plus jeune, notamment les nourrissons.

La dépigmentation peut avoir des effets néfastes, comme des problèmes de peau, des risques de développer des cancers ou des maladies cardiovasculaires. Ces risques ne touchent pas seulement les adultes mais aussi les tous petits. En effet, de nombreuses marques commercialisent des produits pour des enfants, voire des bébés. Sur les emballages, le mot ”éclaircissant” n’apparaît jamais.

 Selon les dermatologues, les parents qui utilisent des produits pour éclaircir leur propre peau ont tendance à les utiliser sur leurs enfants en raison de l’inadéquation entre ce dernier et eux-mêmes. « Généralement, les femmes qui utilisent des produits sur leurs enfants le font sur elles-mêmes. Cela est dû au fait que ces femmes ne veulent pas qu’il y ait un déphasage entre leur teint et le teint de leurs enfants », renseigne un dermatologue. Une pensée que confirme une jeune dame rencontrée dans les rues de Yaoundé, victime à son enfance des railleries de ses amis. ‹‹ Quand j’étais un enfant, j’étais très noire, Ma mère s’éclaircissait la peau. Les gens me disaient qu’on dirait que ce n’est pas ma mère. Alors quand j’ai eu environ 10 ans, elle a commencé à verser un peu de crème éclaircissante dans mon lait corporel ››, explique-t-elle. Selon les sociologues, Il y en a qui dans le but de masquer certaines controverses, utilisent des produits qu’elles prennent pendant la grossesse en espérant que l’enfant ait un teint clair dès la naissance.

Les chercheurs du Centre National de Recherche en France ont trouvé dans ces échantillons de produits pour enfants la présence d’hydroquinone, de glutathion, de désonide et d’acide kojique. Des substances dangereuses pour la santé de ces derniers, bien que les chiffres soient encore inexistants. Le glutathion peut provoquer des réactions allergiques et même causer des cancers sur le long terme, si le produit est utilisé de façon régulière. En plus des éclaircissants chimiques, ces produits peuvent contenir des substances éclaircissantes naturelles. Ce qui ne signifie pas qu’ils sont nécessairement bons pour la peau. Une chose est sûre, si la dépigmentation des adultes est un secret bien gardé, celle des enfants est taboue même si cette pratique prend de plus en plus de l’ampleur en Afrique.

Divine KANANYET

 

Cameroonian Men Reveal They Whiten Skin To Look Like Congolese Stars, Models

Skin whitening is no longer a strictly female affair. With so many cosmetic products, men are getting into it too, reducing their melanin levels in order to “look better”. However, some fear that skin whitening might not only lead to medical problems, but also a loss of identity.

“I always wanted to have lighter skin. I find it cleaner and more presentable. I buy cosmetic products once in two months. It’s not to imitate women, it’s my personal choice”, Séverin, young who started lightening his skin several years ago, said.

It is no longer surprising to see a man with black arms or legs and with a lightened face on the streets of the country’s large cities. Some are following fashion, while others want to look like their favourite celebrities. This is the case of Kévine. At 28, this aspiring singer admits to having started whitening his skin to look like his idols.

“I’m a fan of some Congolese celebrities who have lightened skin. The skin of many of those who I admire has become lighter over time. And since I identify with some of them, I try to be like them by using skin depigmenting products”, he said.

The phenomenon is gaining ground. Beauty stores have noted their new clientele. Karest, a perfume shop manager from Douala, admits having been surprised by men contacting her via social networks to place orders.

“The first time a man contacted me [to buy these products], he told me that he was buying them for his wife. But I ended up realising that those products were for him. He said that next time he bought them, admitting the change and effectiveness. Every week, I get at least five orders from men”, she said.

Online stores have dozens of male customers. Non-lightening cosmetics seller, Lucy Ngah confirms this. According to her, most men use products that she sells to smooth out the effects of skin whitening products.

“Some of my male clients who lighten their skin often buy natural soap to reduce the negative effects on their skin, such as greenish veins that appear, acne and redness”, she said.

In Cameroon, women who engage in skin lightening are often criticised, but men are criticised even more. Celebrities suspected of skin lightening are mocked and criticised on social networks. So far, very few male celebrities have dared to take the plunge. Sputnik talked to psychosociologist Maurice Somo to discuss the causes of this social phenomenon.

“From the psychological point of view, skin lightening is a rejection of one’s self-image and a desire to change oneself in accordance with the ideal created in one’s mind. The main motivation of both men and women stems from being admired or lack of admiration”, the specialist explained.

According to the psychosociologist, this behaviour results from the “prestige” of white-skinned people, as well as other people with a light skin tones, in Africa. In addition, some start lightening their skin to imitate others, or to demonstrate their socioeconomic success.

“In sub-Saharan Africa, fair skin is considered very close to the white ideal. By the way, mestizos are very popular. Fair skin is also proof of the economic status, which makes it possible to make the skin tone you want. Ultimately, the main motivation is the inferiority complex regarding to the natural skin colour”.

The negative impact of skin lightening is not only limited to psychological disorders, of which it is indicative. This social phenomenon also indicates serious health problems. In a country where they are struggling with fake medicines, which can still be found on the market, many cosmetic products enter the market without having previously obtained the necessary authorisations.

Cameroon regularly holds awareness campaigns to draw attention to the long-term effects of skin lightening, but apparently, they are ineffective. Until minds change, people will continue lightening their skin.

Ingrid KENGNE

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