Développement durable (ODD): Les plus jeunes sensibilisés
L’Association des jeunes volontaires et humanitaires du Cameroun) en collaboration avec l’Association des Journalistes Scientifiques et Communicateurs pour la promotion de la santé (AjcProsante) a édifié le 07 mai 2019, des classes du primaire d’une école située au VIIème arrondissement de Yaoundé, sur les 17 objectifs de développement durable.
Très interactifs, les échanges entre les différents intervenants et les élèves de l’école Lucky Kids. Des questions sont posées et des réponses sont à chaque fois apportées aux interrogations des petits bambins.
Plusieurs présentations ont meublé cette journée dédiée à la jeunesse. Grace Bengono, responsable du département humanitaire national d’Ajevoh Cameroun (association des jeunes volontaires et humanitaires du Cameroun) plante le décor. Elle est chargée de parler de l’ensemble des objectifs de développement durable préconisés par les Nations Unies, de façon à mettre les jeunes élèves dans le bain de ce qui les attend pour la suite. Mais également, il a s’agit d’insister sur « la présentation des 07 objectifs de développement du Cameroun, à l’horizon 2030. Très attentifs et assidus, les enfants ne disaient point un mot sauf si l’autorisation leur est donnée. « Pour plus d’attention, après la présentation de chaque ODD, il y a un petit jeu par la suite » explique Grace Bengono, partageant son astuce pour se faire écouter religieusement par les touts petits. Nadine Nouah, du collectif d’Ajevoh Cameroun à son tour, présente le cinquième objectif de Développement Durable sur les 17 existants. C’est l’égalité des genres et des sexes. D’après elle, de « montrer aux enfants qu’ils ont droit aux mêmes opportunités, aux mêmes chances qu’ils soient des filles eu des garçons, surtout au niveau de l’éducation ». Pour mieux illustrer ses dires, elle leur a présenté un model de militantisme : Malala. « C’est une fillette de 15 ans qui a eu le prix Nobel de la paix pour s’être battue pour l’éducation de la jeune fille, au Pakistan »
Ensuite, Jean Patient TSala, journaliste et chargé de la communication à l’AjcProsanté s’est entretenu avec les élèves sur « les dangers des instruments de la communication. Ce sont la télévision, la radio, internet, la presse écrite. » Pour leur dire que « tout ce qu’ils consomment n’est pas toujours bon. Ça veut dire qu’ils sachent faire la part des choses en complicité avec leurs parents mais aussi qu’ils soient des instruments d’alerte qui dis aux parents non, ça je ne peux pas lire, regarder parce qu’on me l’a dis à l’école »
Plusieurs autres associations telles que Agi Foundation représentée par sa Fondatrice Navoline Kuoh, le mouvement d’actions jeunes de la Camnafaw (Maj) par Siego Jacqueline, l’association pour la réhabilitation des réfugiés, des jeunes et des femmes (Aref) par sa présidente Fioko Manga ont respectivement intervenues comment faire usage de ses mains pour s’en sortir financièrement quand lorsque sorti des grandes écoles un travail de bureau ne frappe pas à la porte et sur la compréhension Couverture santé universelle et son origine, sur la santé et la reproduction (comment se comporter en période de menstruations et autres…), sur comment gérer son temps d’étude, de télévision, de jeu ou de repos.
Menigmo Thierry, responsable projet Ajevoh pense que tout commence par le bas âge. « Le primaire, le secondaire doivent être imprégnés pour que le moment venu, ils puissent prendre la relève » Avec ce concept des ODD , il espère éviter aux jeunes garçon et la jeune fille, d’être responsable des grossesses précoces par exemple. Madame Pango Corine, directrice de l’établissement hôte, soutient qu’un changement de mentalité s’impose car selon ses dires, « Nous traversons une période de turbulence qui est la pauvreté. Elles est devenue comme une malchance pour nous les africains. Donc, il y a un ensemble de choses qui devront être mises ensemble. C’est pour cela que ces associations sont là aujourd’hui , pour dire non contre la pauvreté morale au début puis, financière quand on comprendra qu’être africain n’est pas une fatalité ».
Carole AMBASSA