Enfants infirmes-moteurs cérébraux : Des sourires radieux illuminent Prohandicam

Un vent de joie a soufflé sur l’association Prohandicam ce 2 décembre 2024. Grâce à la Fondatrice de l’association Rêves des parents d’enfants handicapés (ARPEH), (ARPEH), Rebecca Oum Tchaya, 50 enfants en situation de handicap ont reçu des fauteuils roulants, leur offrant ainsi une nouvelle mobilité et une plus grande autonomie, ce 2 décembre 2024, à Yaoundé. Un geste de solidarité qui témoigne de l’importance d’inclure tous les membres de notre société.

Chaque année, le 3 décembre, la journée internationale des personnes handicapées est l’occasion de célébrer leurs droits et de sensibiliser le public à leurs besoins spécifiques. Au Cameroun, comme ailleurs dans le monde, les personnes en situation de handicap sont des citoyens à part entière, dotés de talents et d’ambitions. Pourtant, de nombreux obstacles persistent, limitant leur accès à l’éducation, aux soins de santé et à d’autres services essentiels. C’est dans ce contexte que l’initiative de la Fondatrice de l’association Rêves des parents d’enfants handicapés (ARPEH), prend tout son sens.

En offrant 50 fauteuils roulants aux enfants de Prohandicam, cette fondation a offert bien plus qu’un simple objet. Elle a offert à ces enfants une nouvelle vie, une plus grande liberté de mouvement et la possibilité de participer pleinement à la vie sociale.

Lors de la cérémonie de remise, la joie était palpable sur les visages des enfants et de leurs parents. « Maintenant, je peux aller jouer dehors avec mes amis ! », a déclaré Bernard, le sourire aux lèvres. « Ce geste de solidarité est une véritable bouffée d’oxygène pour nos enfants. Il montre que la société civile est prête à s’engager en faveur de l’inclusion », a déclaré le directeur général de Prohandicam.

La présidente fondatrice de l’ARPEH, Rebecca Oum Tchaya, a expliqué que la décision de faire don de fauteuils roulants est née de son expérience personnelle en tant que parent d’un enfant en situation de handicap. « Je sais ce que vivent les parents au quotidien », a-t-elle déclaré. « Les enfants sans fauteuils sont délaissés, ils n’ont pas de dignité. Les parents qui s’occupent d’eux sont très épuisés, ils usent de leur force physique et ce n’est pas évident ».

Les fauteuils roulants donnés sont conçus pour les enfants infirmes-moteurs cérébraux, qui ont des problèmes d’équilibre et de motricité. « Ces fauteuils sont adaptés à nos besoins », a déclaré Flore Ngassa Kamdem, présidente-fondatrice de l’ASEIMC. « Ils sont conçus pour nous permettre de nous déplacer facilement et de nous sentir dignes ».

La fondatrice de l’ARPEH a exprimé sa gratitude envers le président du conseil d’administration de PROHANDICAM, Laurent Kibambe Bila Kitengie, qui a facilité la donation. « Nous sommes très émus par ce geste de cœur », a-t-elle déclaré. « Nous nous souviendrons sans cesse de vous et de tous les membres de votre association qui ont eu la main sur le cœur pour voler au secours de la mobilité des enfants infirme-moteurs cérébraux ». Cette initiative est un exemple inspirant de ce que la solidarité peut accomplir. Elle rappelle également que chacun d’entre nous a un rôle à jouer pour bâtir une société plus inclusive et équitable.

Au-delà du don matériel, c’est un message d’espoir et d’encouragement que la fondation de l’association Rêves a adressé aux enfants de Prohandicam. Un message qui résonne bien au-delà des murs de cette association et qui invite chacun à s’engager en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap.

E.S.N

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