Fellation et cunnilingus : Un risque x 8,6 de cancer de la gorge révélé !

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Une étude alarmante menée par l’oncologue Maura Gillison vient de mettre en lumière un lien direct entre le nombre de partenaires sexuels, les pratiques de fellation et de cunnilingus, et le développement d’un certain type de cancer de la gorge. Les personnes ayant eu plus de 6 partenaires sexuels verraient leur risque multiplié par 8,6 !

Les pratiques de fellation et de cunnilingus, et le développement d’un certain type de cancer de la gorge

Le plaisir pourrait-il avoir un prix si élevé ? Une récente étude vient de révéler un lien inquiétant entre les pratiques sexuelles orales et le développement de cancers de la gorge. En effet, les chercheurs ont découvert que les personnes ayant eu de nombreux partenaires sexuels et pratiquants régulièrement la fellation ou le cunnilingus sont huit fois et demie plus susceptibles de développer ce type de tumeur. À l’origine de cette augmentation drastique du risque : l’infection par le papillomavirus humain (HPV). Ce virus, déjà connu pour provoquer des cancers du col de l’utérus chez la femme, se transmet facilement lors des rapports bucco-génitaux. Les chercheurs ont établi un lien direct entre la présence de l’HPV dans la bouche et l’apparition de tumeurs au niveau de la gorge.

Une étude alarmante menée par l’oncologue Maura Gillison vient de mettre en lumière un lien direct entre le nombre de partenaires sexuels, les pratiques de fellation et de cunnilingus, et le développement d’un certain type de cancer de la gorge. Les personnes ayant eu plus de 6 partenaires sexuels verraient leur risque multiplié par 8,6 ! Le principal auteur de l’étude, Maura Gillison se veut néanmoins rassurante : « le public devrait cependant être rassuré car le cancer oropharyngé est relativement rare et la grande majorité des personnes ayant une infection orale par papillomavirus ne développeront pas de cancer ». Cette étude permet de rappeler que le sexe oral n’est pas dénué de risques et peut être un mode de transmission de maladies sexuellement transmissibles.

Si le cancer de la gorge reste relativement rare, ces résultats sont particulièrement préoccupants. Ils soulignent l’importance de considérer le sexe oral comme une pratique à risque, et ce, même en l’absence de symptômes. La vaccination contre l’HPV, déjà recommandée pour les jeunes filles, pourrait à terme être étendue aux garçons afin de prévenir les cancers de la gorge liés à ce virus. Des études sont en cours pour confirmer son efficacité dans ce domaine.

Cette étude sonne l’alarme et nous rappelle que le plaisir ne doit pas se faire au détriment de notre santé. En adoptant des comportements responsables et en se tenant informé des dernières avancées médicales, il est possible de réduire considérablement les risques.

La muqueuse de la bouche est particulièrement vulnérable aux infections virales. De plus, l’HPV peut persister dans l’organisme pendant de nombreuses années avant de provoquer l’apparition d’un cancer. C’est pourquoi il est important de consulter régulièrement un médecin pour dépister d’éventuelles lésions précancéreuses. Les symptômes du cancer de la gorge peuvent être discrets au début et souvent confondus avec ceux d’un simple rhume. Parmi les signes les plus courants, on retrouve : Des maux de gorge persistants, un enrouement inexpliqué, des difficultés à avaler, des douleurs à l’oreille et une masse dans le cou.

E.S.N

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