Gabon, Le pays abrite les premières journées de Gynécologie-Obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
Ouverture à Ntoum dans le département du komo mondah des premières journées de gynécologie-obstétrique du Centre hospitalier Universitaire de Libreville les 24 et 25 septembre 2021 sur le thème: Accoucher en Afrique en 2021. Un évènement qui voit la participation de la société gabonaise de gynécologie obstétrique et de la reproduction, de l’association des sages-femmes du Gabon et de plusieurs pays d’Afrique et institutions onusienne.
48 heures durant, les acteurs engagés dans gynécologie obstétrique vont planché sur le thème Accoucher en Afrique en 2021. <<L’objectif de ces journées c’est de se retrouver entre nous pour voir dans quel condition on pourrait améliorer la qualité de service dans nos maternités car on parle de plus en plus de maternité bienveillante ça veut dire que le personnel doit être à la disposition des femmes qui viennent accoucher.>> à laisser entendre le Professeur Ngou Mve Ngou président de la société gabonaise de gynécologie obstétrique et de la reproduction.
Alors qu’il est indéniable que l’accouchement en Afrique au 21e siècle est encore problématique du fait de plusieurs facteurs humains et matériels, il était urgent pour les professionnels de la gynécologie obstétrique de se réunir.
<<Il est inacceptable qu’en 2021 accoucher soit encore difficile pour cela, nous allons au cours de ces journées échangés entre nous afin de proposer des solutions qui vont permettre de faciliter désormais l’accouchement. Déjà aujourd’hui, nous avons eu des ateliers pratiques notamment sur l’utilisation des instruments appropriées à l’accouchement, je vais durant ces ateliers animés une conférence sur le réseau de périnatalité cas du Burkina Faso, et je vais également intervenir dans d’autres ateliers, le partage d’expérience est capitale dans ce type d’évènements par ce que ça nous permet de confronter les réalités entre les différents régions du continent.>> a expliqué le Professeur Ali Ouedraogo chef service pool mère et enfant CHU de Temgandogo venu du Burkina Faso.
S’il est clair que les États en Afrique ne ménagent aucun effort dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, avec le soutien de l’Unicef et de l’OMS, force est de constater que malgré le taux de naissance toujours croissant dans les maternités, la problématique d’un accouchement sans difficulté demeure malveillante.
Saint Clair Kengue