Depuis le lancement du vaccin contre le paludisme au Cameroun, le 22 janvier 2024, dans cette formation sanitaire du département de la Mefou-et-Afamba, région du Centre, l’on note un grand engouement des populations, avec 52 % des enfants déjà couverts par la vaccination.
C’était le 7 mars 2024, au cours d’une visite sur le site de vaccination de l’hôpital de District de Soa, conduite par le Secrétaire général du ministère de la Santé publique, le Pr Louis Richard Njock, du Directeur adjoint de l’OMS, le ministre de la santé Burkinabé, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, du Dr Daniel Ngamije, directeur du programme mondial de lutte contre le paludisme à l’OMS, du Secrétaire Permanent Adjoint du Programme Elargi de Vaccination (PEV) du Cameroun, Dr Njoh Andreas Ateke, le Coordonnateur mondial de l’Initiative présidentielle des États-Unis contre le paludisme (PMI), Dr David Walton et le Directeur Exécutif de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), Chris Milligan.
Ce fut un moment d’émotions et de sourires pour le directeur de l’hôpital de district de Soa et son personnel, à l’occasion de la visite de travail de la délégation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans sa formation sanitaire, le 6 mars 2024. Cette descente sur le terrain, entre dans l’agenda de la rencontre internationale sur le paludisme, qui s’est tenue du 4 au 8 mars 2023, à Yaoundé.
Lors de la troisième journée, c’est-à-dire le 7 mars 2024, il était question pour la délégation de l’OMS de faire une descente à l’hôpital de district de Soa, afin d’évaluer la campagne de vaccination contre le paludisme, lancée le 22 janvier 2024 dans les dix régions du Cameroun par le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie. « Nous sommes venus en visite dans ce pays pour rencontrer le ministre de la santé publique, un des pays les plus affectés au niveau de notre continent. » « Vous avez suivi la déclaration que les ministres de la Santé ont signée le 6 mars 2024, déjà, pour redoubler d’effort et d’engagement politique, pour mobiliser les ressources appropriées pour la lutte contre le paludisme, une maladie qui tue et qui appauvrit les ménages et porte atteinte au développement du pays », confie Dr Daniel Ngamije, directeur du programme mondial de lutte contre le paludisme à l’OMS.
Cette délégation était conduite par le secrétaire général du ministère de la Santé publique, le Pr Louis Richard Njock. Dans sa suite, nous avions entre autres : le directeur adjoint de l’OMS, le ministre de la santé burkinabè, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, le secrétaire permanent adjoint du Programme élargi de vaccination (PEV) du Cameroun, Dr Njoh Andreas Ateke, le coordonnateur mondial de l’Initiative présidentielle des États-Unis contre le paludisme (PMI), Dr David Walton et le directeur exécutif de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), Chris Milligan.
Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour. Il était question, pour la délégation de l’OMS, de prendre le pool de la vaccination contre le paludisme et de rassurer les populations sur la qualité du vaccin, mais aussi de susciter une plus grande adhésion à la vaccination. « Aujourd’hui, nous sommes dans cette formation sanitaire de Sao pour constater nous-mêmes comment la vaccination a été introduite ». Le vaccin antipaludique a été introduit dans le calendrier de routine de vaccination. » Nous avons vu l’engouement des parents à faire vacciner leurs enfants. Aujourd’hui, ils sont venus pour la deuxième dose, pour une vaccination qui a commencé au mois de janvier. Ce 7 mars, les mamans sont venues pour le rendez-vous de la deuxième dose. « Pour nous, c’est une avancée significative, parce que nous avons davantage un autre outil de la lutte contre le paludisme, en plus des outils traditionnels comme l’usage de la moustiquaire imprégnée de longue durée indéterminée (MILDA) et d’autres stratégies qui sont utilisées dans la prévention du paludisme », a conclu le directeur du programme mondial de lutte contre le paludisme à l’OMS. Ce haut fonctionnaire a félicité le gouvernement camerounais pour l’induction du vaccin contre le paludisme, dans le cadre du plan global de gestion des problèmes de santé.
Après la présentation de la situation de la vaccination contre le paludisme, dans cette formation sanitaire du département de la Mefou-et-Afamba, région du Centre, la majore de la vaccination de l’hôpital de district de Soa a pris la parole pour s’entretenir avec les mères d’enfants qui sont venues nombreuses prendre la deuxième dose de la vaccination contre le paludisme, ce 7 mars 2024. Elle a échangé avec les parents sur le nom du vaccin, les différentes prises et l’efficacité du vaccin. À la fin, elle a recommandé aux parents de toujours faire dormir les enfants sur la moustiquaire et le respect des mesures d’hygiène.
Après cette étape très enrichissante qui a édifié les parents sur les différentes prises de la vaccination et son importance, la délégation conduite par le ministre de la Santé burkinabè s’est prêtée au jeu en administrant la première dose pour certains et la deuxième pour d’autres. Bien après, ils ont visité les unités de prise en charge du paludisme chez les enfants, notamment le service pédiatrique et le service de consultation prénatale. Selon la cellule de communication du ministère de la Santé publique, depuis le lancement du vaccin contre le paludisme à l’hôpital du district de Soa, l’on note un grand engouement des populations, avec 52 % des enfants déjà couverts par la vaccination.
Cette conférence ministérielle vise à renforcer les engagements politiques et financiers en faveur d’une riposte accélérée contre le paludisme dans les pays suscités. Les 12 pays participants sont collectivement responsables de plus de 70 % de l’incidence mondiale du paludisme et de 73 % de la mortalité palustre mondiale. En 2022, environ 166 millions de cas de paludisme et 423 000 décès imputables à la maladie sont survenus dans ces pays.
Elvis Serge NSAA et Lyse Davina NGUILI