L’accouchement dans les variétés postérieures et les facteurs d’accouchement, une présentation de la sage-femme cadre félicité martiale Essoh lors des premières journées de Gynécologie-Obstétrique du CHUL
Plusieurs ateliers ont ponctué les premières journées de Gynécologie-Obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville les 24 et 25 septembre 2021. la session 2: PEC de la gestante, a permis à la sage-femme cadre félicité martiale Essoh de développer devant l’ensemble des acteurs du domaine, 2 thématiques à savoir: L’accouchement dans les variétés postérieures ; et les facteurs d’accouchement.
C’est une salle archi-comble qui a suivi avec attention l’exposé de la sage-femme cadre félicité martiale Essoh.<<J’ai présenté 2 thèmes le premier portait sur l’accouchement dans les variétés postérieures. C’est une problématique très grave pour nous qui sommes dans les salles d’accouchement de voir comment on traîne une femme pour l’amener faire une césarienne alors qu’on aurait pu prévoir qu’elle n’accouchera pas par césarienne et l’aider pour ne pas y arriver. Donc les variétés postérieures sont une grosse problématique dans les salles d’accouchement par ce que les sages-femmes ne sont pas habituée à posé le diagnostic et pour cela ne peuvent pas surveiller, et la seule issue c’est de faire un sauvetage maternelle ou foetale et on arrive à des césariennes en urgence qui ont souvent leur complication. il était nécessaire aujourd’hui que nous puissions débattre ensemble entre sages-femmes sur l’amélioration de nos pratiques quotidiennes afin que la césarienne ne soit plus une urgence et que la variété postérieure ne soit plus vue comme la variété source de distocie.>> A expliqué la sage-femme cadre félicité martiale Essoh.
Le deuxième thème a porté sur les facteurs de l’accouchement, et ces Facteurs vont de l’utérus qui est le porteur du bébé et du fœtus qui est à l’intérieur du col par lequel le foetus doit sortir du canal qui le contient et qui est à peu près ce qu’on appelle le canevas. J’ai rappelé aux sages-femmes qu’elles doivent dorénavant savoir que lorsqu’elles sont en salle d’accouchement, elles doivent maîtriser tout les facteurs de l’accouchement pour réduire la mortalité maternelle qui aujourd’hui est de 316 décès pour 100.000 naissances. La pratique sage-femme est à 80% le lieu où les sages-femmes exercent le plus. Donc c’est nous qui voyons les femmes enceintes en premier, nous avons le pouvoir dans nos mains et dans notre cerveau de réduire la mortalité maternelle et infantile.>> A-t-elle souligné.
Non sans sensibiliser les sages-femmes sur les valeurs qui doivent caractériser cette dernière.<<J’exhorte mes jeunes soeurs sages-femmes à préserver au quotidien dans le métier de la sage-femme les valeurs morales qui définissent ce métier. A quoi ça sert de bâtir une compétence technique si on a pas les valeurs ? Le premier soin c’est l’accueil, le comportement vis à vis des patientes, c’est déjà un grand soulagement pour la femme enceinte. Les sages-femmes doivent toujours garder cela en esprit c’est pourquoi. Je prône toujours le concept ACCUEIL, ÉCOUTE, ACCOMPAGNEMENT c’est capitale et c’est la base du soin.>> A lancé la sage-femme cadre félicité martiale Essoh.
Plusieurs autres thématiques à l’instar de la préparation à l’accouchement, la PTME, et les soins après avortement: AMU, ont aussi été abordés par d’autres sages-femmes sur le regard bienveillant des nombreuses participantes venues de plusieurs pays d’Afrique et du Professeur jean Pierre Ngou Mve Ngou président de la société gabonaise de gynécologie.
Saint Clair Kengue